Pour réaliser sa 3ème étude « Freelancing in Europe », Malt a sondé plus de 5.000 freelances dans six pays d’Europe (Belgique, France, Pays-Bas, Allemagne, Royaume-Uni et Espagne). Il en ressort, au niveau européen, que :
93% des talents indépendants ont été salariés à temps plein par le passé, dont plus de la moitié (53%) pendant 7 ans ou plus confirmant la séniorité et l’expertise de leurs profils.

Être freelance, un choix de carrière sur la durée

Alors que le marché économique européen s’est globalement dégradé, la tendance est au contraire positive chez les freelances. Les talents indépendants belges sont, par exemple, confiants quant à leur avenir pour 66% d’entre eux, confirmant la tendance européenne (69%).

Ceci peut, tout d’abord, s’expliquer par le fait que plus de la moitié d’entre eux ont un salaire supérieur en tant que freelance que lorsqu’ils étaient salariés. Alors que 7 répondants belges sur 10 déclarent qu’ils sont devenus freelance pour des raisons personnelles telles que pour la flexibilité et le choix du client, et non dû à des facteurs externes, 75% iraient aujourd’hui jusqu’à refuser une mission avec un client si ce dernier n’est pas aligné avec ses valeurs. La liberté et la flexibilité qu’offrent ce statut sont désormais des éléments plus que déterminants.

En Belgique, les chiffres confirment les observations européennes puisque 90% des talents indépendants belges interrogés ont été salariés à temps plein par le passé, dont plus de la moitié (58%) pendant 7 ans ou plus. Pourtant, lorsqu’on leur demande s’ils sont prêts à retourner vers un statut de salarié, 93% des freelances belges indiquent ne pas être à la recherche d’un emploi en tant que salarié à temps plein.

Les compétences émergentes aux mains des freelances

De plus, les talents indépendants sont confiants quant à leur avenir au vu des compétences qu’ils possèdent et développent continuellement. En effet, 69% des freelances belges estiment avoir des compétences plus spécifiques que leurs clients.

Malik Azzouzi, Country Director Malt Benelux déclare : « En réalisant l’étude Freelancing in Europe, nous avons pu observer que les compétences des freelances sont parfois jusqu’à 25% de fois plus disruptives et novatrices que la moyenne du marché du travail. Des métiers issus du secteur de la Tech et de la Data tels que les Data Engineers, Data Scientists ou Développeurs Web changent désormais la donne grâce à des compétences en IA ou machine learning, par exemple. »

Enfin, dans un contexte dans lequel les employeurs ont plus de mal à recruter que par le passé et semblent rechercher des profils de plus en plus spécifiques, l’acquisition de nouvelles compétences représente un avantage majeur pour les freelances. Selon l’étude réalisée, les talents indépendants belges l’ont bien compris et passent d’ailleurs, en moyenne, 4h par semaine à se former.

Malik Azzouzi conclut : « Par le passé, les entreprises belges et européennes faisaient appel aux freelances afin de combler des besoins temporaires en ressources humaines. Aujourd’hui, ils les recrutent pour des compétences très spécifiques. Le freelance européen est désormais de plus en plus expert, acteur de sa propre formation et en possession de compétences émergentes. Ils sont de plus en plus compétitifs sur le marché de l’emploi et représentent un atout incontournable dans la transformation numérique actuelle à laquelle font face les entreprises. »

Source & Méthodologie: cette étude a été réalisée sur la base d’une enquête en ligne effectuée auprès de tous les freelances inscrits sur Malt en France, en Allemagne, en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Les participants à l’enquête ont pu soumettre leurs réponses au cours de l’année 2023. Au total, 5 092 réponses ont été obtenues, ce qui en fait l’une des plus grandes études sur le sujet. Par ailleurs, une série de six entretiens de trente minutes a été menée avec des cadres supérieurs de grandes multinationales – tous possédant une grande expérience de collaboration avec des freelances via Malt – en France, en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas avec des représentants de divers secteurs, notamment l’énergie, l’industrie pharmaceutique, les services numériques et l’industrie des biens de consommation.