L’intérim existe depuis plus de 60 ans en Belgique. Sa version ‘spécialisée’ est en vigueur elle aussi depuis quelques décennies. Le groupe Randstad propose un regard en arrière à l’occasion du 25ème anniversaire de sa division médicale, forte de ses prestations qui ont permis à quelque 30.000 personnes de trouver un emploi d’infirmière, d’aide soignant, de puéricultrice ou d’assistant personnel. Il constate que le profil de l’intérimaire en soins de santé se démarque clairement du profil global.
« Le profil de ces intérimaires diffère assez nettement de celui de l’intérimaire moyen. Ainsi, 43% des intérimaires actifs dans le secteur des soins de santé sont âgés de plus de 40 ans, et près d’un sur quatre a même passé la cinquantaine. Ce qui porte leur âge moyen bien au-dessus de celui de l’ensemble des intérimaires (11% de la population intérimaire globale a plus de 50 ans, Federgon). En outre, 80% des intérimaires en soins de santé sont des femmes, alors que la gent féminine représente à peine 39% du nombre total de travailleurs intérimaires. Mais la différence la plus marquée réside dans le motif de l’intérim. Deux intérimaires en soins de santé sur trois sont engagés à titre complémentaire selon leurs propres disponibilités dans des pools flexibles afin de garantir la continuité des prestations de soins dans bon nombre d’hôpitaux et d’établissements de soins. À titre comparatif: sur l’ensemble de la population intérimaire, la part des personnes exerçant leur job à titre complémentaire ne représente que 10%. »
Complément de salaire?
La grande majorité des intérimaires en soins de santé envoyés via la spécialisation exercent ce job en guise de complément de salaire. « Bon nombre de nos infirmières et aides soignants ont commencé leur carrière par un emploi à temps plein, avant de passer à un travail à temps partiel pour pouvoir mieux concilier leurs vies familiale et professionnelle. Dès que leur emploi du temps se libère à nouveau, ils viennent nous trouver pour solliciter un job complémentaire avec un horaire qui leur convient. Le fait que ces gens aient à nouveau la possibilité de travailler davantage selon leurs propres disponibilités nous permet de créer des pools flexibles de personnes motivées, compétentes et disposées à combler les trous dans les plannings du personnel. » – Régis Lefever de Randstad Medical.
À travers ces chiffres, Randstad Medical confirme le rôle pertinent que peut jouer l’intérim dans le débat sur la fin de carrière. « Ces chiffres démontrent que nos solutions et nos plannings très précis nous permettent de toucher des gens qui, à un moment donné de leur vie, allaient travailler moins ou voulaient cesser de travailler. Nous reconduisons une partie des professionnels de la santé compétents et expérimentés vers un secteur en proie à une pénurie de personnes qualifiées. »