Construction, informatique, soins aux personnes, … Actiris publie aujourd’hui la liste officielle des 113 fonctions critiques et celle des études qui mènent à des métiers en pénurie identifiés en Région Bruxelles-Capitale.
Actiris communique également la liste de certaines formations liées à ces métiers. Poursuivre une formation ou des études qui mènent à un de ces métiers en pénurie augmente fortement les chances de trouver un emploi. Il est à noter que la liste des études qui mènent à des métiers en pénurie reprend uniquement les études de plein exercice. En effet, il existe de nombreux autres trajets qui mènent à des métiers en pénurie et qui peuvent octroyer une dispense de disponibilité comme les formations professionnalisantes chez les partenaires d’Actiris ou encore la formation en alternance (secondaire ou supérieur).
Qu’est-ce qu’une fonction critique ?
C’est une fonction pour laquelle les employeurs peinent à recruter. Plusieurs raisons à cela :
- Problème quantitatif : il y a trop peu de candidats pour certains métiers (métiers en pénurie).
- Souci qualitatif : il y a des candidats mais ils n’ont pas les bonnes qualifications (formation, expérience, connaissances linguistiques).
- Des conditions de travail difficiles : travail lourd ou dangereux, horaires coupés, de week-end ou de nuit, statut précaire, rémunération faible.
Cette analyse est à la fois statistique et qualitative. Certaines fonctions n’apparaissent peut-être pas comme critiques au niveau statistique mais l’ont été signalées comme telles par les conseillers Actiris sur le terrain.
Quels métiers et quels secteurs ?
La liste officielle des fonctions critiques est publiée par view.brussels, l’Observatoire bruxellois de l’Emploi et de la Formation. La plupart des professions reprises figurent sur la liste depuis plusieurs années. Parmi celles-ci se trouvent entre autres le corps enseignant, le personnel soignant, les métiers du numérique ou encore de la construction.
Choisir un métier en pénurie, c’est augmenter ses chances de trouver un emploi
Ceux et celles qui désirent opter pour une formation liée aux métiers en pénurie peuvent trouver la liste complète ici. Pour l’année scolaire 2022-2023, beaucoup de changements sont à noter (pour une question de lisibilité, nous utilisons le masculin pluriel pour désigner des groupes qui comprennent aussi bien des femmes que des hommes) :
Les études ajoutées : hôtelier-restaurateur (enseignement secondaire supérieur) ; assistant de direction, assurance et gestion du risque, comptabilité, gestion hôtelière, management de la logistique, technico-commercial, prévention sécurité industrielle et environnement, technologue de laboratoire médical, instituteur maternel (enseignement supérieur professionnalisant : bachelier) ; architecture (enseignement supérieur : bachelier et master).
Les études suivantes ont été supprimées de la liste : boucher, chimie, cuisinier, dessinateur industriel technique, dessinateur d’architecture, pâtissier-boulanger, techniques de transformation du métal et constructions métalliques, ainsi que travail du bois (enseignement secondaire supérieur) ; informatique (brevet de l’enseignement supérieur) ; littérature et langues modernes (enseignement supérieur : bachelier et master).
Dans certains cas, des dispenses de disponibilité peuvent être accordées aux chercheurs d’emploi qui suivent une de ces formations Concrètement, cela veut dire qu’il est possible d’allocations de chômage tout en suivant une de ces formations. Le but est d’encourager les chercheurs d’emploi à se lancer dans les métiers en pénurie.
Source: Actiris