Plusieurs étapes ont déjà été franchies: la CSC, le SETCA, l’UCM et la FEB notamment ont d’ores et déjà mobilisé leurs instances afin de se positionner quant au projet d’Accord InterProfessionnel élaboré par le groupe des Dix. Pour une adoption définitive, il faut attendre le vote final des syndicats sur l’accord, ce mardi 26 mars. Si ceux-ci approuvent à leur tour le projet, les différentes CCT cadres pourront être signées au Conseil national du travail (CNT).
La semaine dernière, le Conseil d’administration de la FEB, composé des représentants de plus de 40 fédérations sectorielles, a approuvé l’AIP conclu par les négociateurs. Il formule toutefois une observation : « il est déçu qu’il n’ait pas été possible de prendre davantage de mesures pour canaliser l’impact incontesté de la digitalisation sur le marché du travail. De nouvelles formes de travail et la flexibilité requise pour s’adapter à de nouveaux facteurs d’environnement seront en effet cruciales dans les années à venir. La FEB espère qu’une concertation sera encore possible à ce sujet au cours des prochains mois. »
La fédération patronale remarque encore le contexte particulier dans lequel l’accord est négocié (Brexit, guerre commerciale, gouvernement en affaires courantes…): « Dans ces conditions, cet AIP est et reste un accord équitable et positif pour la stabilité socio-économique de notre pays. La FEB espère que les syndicats tiendront eux aussi compte du cadre plus large et de l’importance d’un AIP dans les circonstances actuelles lorsqu’ils envisageront d’approuver ou non le projet d’accord. »
Reste désormais à valider les dernières positions syndicales.