Même si le taux de chômage a encore augmenté en avril à Bruxelles, voici les premiers signes d’espoir avec l’explosion du nombre d’offres d’emploi dans l’horeca.

Fin avril, la Région bruxelloise comptait 89.319 demandeurs d’emploi, soit 2.048 de plus par rapport à avril 2020 (+ 2,3%). La hausse du chômage est relativement semblable à celle constatée ces derniers mois. Une fois encore, les jeunes restent durement touchés par la crise. Fin avril, 8.959 jeunes Bruxellois étaient à la recherche d’un emploi (+ 6,4% par rapport au mois d’avril de l’année dernière). En ce qui concerne les offres d’emploi, l’Horeca reprend un peu de couleurs suite à la réouverture le 8 mai en terrasses. Actiris a reçu 428 offres d’emploi pour ce secteur, soit quatre fois plus que le mois précédent.

Fin avril, Bruxelles compte 89.319 chercheurs d’emploi pour un taux de chômage de 15,7%. Cela signifie une augmentation de 2.048 personnes (+2,3%) par rapport à l’année précédente. En variation mensuelle, on constate une diminution de 1.699 personnes (-1,9%). Le chômage des jeunes atteint quant à lui un taux de 24,3%. Bruxelles compte 8.959 jeunes chercheurs d’emploi en avril 2021, soit 541 de plus que l’an dernier (+6,4%).

Si les entrées dans le chômage classique n’ont pas beaucoup augmenté, cela s’explique par le fait que pour l’instant l’effet de la crise du Covid-19 s’enregistre surtout au niveau du chômage temporaire et du droit passerelle. De très nombreuses entreprises ont dû recourir au chômage temporaire pour faire face à l’arrêt de leurs activités suite aux mesures de confinement qui ont été prises d’urgence afin de faire face à l’épidémie de Covid-19. Ainsi au maximum de la crise sanitaire soit en avril, on enregistre au niveau de la Belgique environ 1.135.000 travailleurs au chômage temporaire dont environ 92.000 bruxellois (environ 27% des salariés bruxellois). Pour le droit passerelle, environ 388.000 indépendants ont bénéficié du droit passerelle également en avril dont près de 49.000 bruxellois (ce qui représente 57% des indépendants bruxellois).

Dès lors, l’incidence sur les chiffres du chômage classique est actuellement plus limitée, puisque le recours au chômage temporaire permet aux entreprises de ne pas devoir procéder à des licenciements massifs. Pour bénéficier du chômage temporaire, les travailleurs ne doivent pas obligatoirement s’inscrire comme chercheurs d’emploi auprès des services publics de l’emploi.

Le taux de chômage

Fin avril 2021, le taux de chômage en Région bruxelloise s’établit à 15,7% (15,4% pour les hommes et 16,0% pour les femmes). En avril 2020, le taux de chômage s’établissait à 15,5%.
Le taux de chômage est mesuré sur la base de la population active la plus récente, calculée à partir des données de la Banque nationale et de l’Enquête sur les Forces de Travail du SPF Économie. Le croisement de ces données nous indique que la population active a, en Région bruxelloise, augmenté en 2019 de 1,3% par rapport à l’année précédente.

Caractéristiques et évolution du nombre de chercheurs d’emploi

Fin avril 2021, on dénombre en Région de Bruxelles-Capitale 89.319 chercheurs d’emploi inoccupés (DEI), soit une augmentation de 2.048 personnes par rapport à l’année précédente (+2,3%).
On compte au cours du mois d’avril 6.705 entrées dans le chômage (5.322 réinscriptions et 1.383 nouvelles inscriptions) contre 8.404 sorties, soit une diminution sur une base mensuelle du nombre de DEI de 1.699 personnes (-1,9%).

On dénombre en Région bruxelloise 58.798 chercheurs d’emploi demandeurs d’allocations (DEDA), 5.567 jeunes en stage d’insertion professionnelle et 24.954 autres chercheurs d’emploi inscrits librement ou obligatoirement.
On retrouve dans cette dernière catégorie (« autres DEI ») des personnes qui n’ont pas encore reçu d’allocation de chômage (qui ont introduit une demande auprès de l’Onem), des personnes ayant été exclues des allocations de chômage et qui sont venues se réinscrire auprès d’Actiris, des personnes bénéficiant d’un revenu d’intégration sociale ou encore des personnes qui n’ont aucun revenu de remplacement. Il est à noter qu’une partie importante de ces CE dépendent des CPAS ou n’ont encore aucun revenu de remplacement.

Actiris peut, à partir de l’exploitation d’un flux d’information provenant directement du SPP Intégration sociale, identifier les CE ayant une ouverture de droit au revenu d’intégration sociale ou à son équivalent, actuellement ou dans un passé proche. Ainsi, parmi les 89.319 DEI inscrits en avril 2021, 10.488 CE sont usagers du CPAS (soit 11,7% du total des DEI). Ce pourcentage est plus élevé parmi les jeunes : sur les 8.959 jeunes DEI, 2.019 sont usagers du CPAS, soit 22,5%.
On constate une augmentation de +0,9% sur une base annuelle du nombre de chercheurs d’emploi indemnisés (DEDA). On constate aussi une augmentation annuelle du nombre de jeunes en stage d’insertion professionnelle (+269 unités, +5,1%). Le nombre des autres chercheurs d’emploi a augmenté de 5,3% sur une base annuelle.

Le volume d’offres d’emploi directement reçues augmenté de 138,3% par rapport à l’année dernière

Actiris a reçu 3.997 offres d’emploi en avril 2021. On observe une augmentation de 138,3% du nombre d’OE par rapport au mois d’avril 2020. Depuis le début de la crise sanitaire, Actiris a constaté une baisse globale du nombre d’offres d’emploi reçues directement par Actiris de 14,2% par rapport à une période similaire antérieurement à la crise du Covid (2018-2019).

Il est à souligner que la hausse annuelle très importante des OE par rapport à l’année passée est liée évidemment au niveau très faible des OE reçues en avril 2020 (début de la crise sanitaire) mais s’explique également en grande partie par une amélioration de la capture des OE de type intérimaire par Actiris (le volume des OE de type intérimaire a augmenté d’environ 1.000 unités tant par rapport à 2020 qu’à 2019). Cette hausse doit donc être interprété avec réserve et ne reflète pour l’instant que partiellement une réelle reprise des activités. La hausse des OE intérimaires reflète plus une amélioration de la capture des OE intérimaires par Actiris plutôt qu’une amélioration conjoncturelle du secteur intérimaire.

Toutefois d’autres éléments que les OE de type intérimaire peuvent expliquer également ce niveau élevé des OE, on peut citer :
– Actiris a lancé en mars une nouvelle campagne de communication pour rappeler ses services aux entrepreneurs bruxellois (« renforcer mon équipe, comment faire ? Actiris vous aide ! »). Cette campagne peut avoir eu un impact sur le volume des OE reçues en mars et en avril ;
– le nombre d’OE de type programme d’emploi a également fortement augmenté par rapport à l’année passée (il a augmenté de 118 unités à 381 unités). Cette hausse est due en partie à des postes ouverts dans le cadre de la crise sanitaire ;
– et enfin nous pouvons souligner que l’ouverture prévue de l’Horeca en mai a eu pour effet qu’Actiris a reçu 4 fois plus d’OE pour l’horeca en avril ( soit 428 OE) par rapport au mois précédent (108 OE).

On constate une diminution du nombre d’offres d’emploi totales (y compris les OE reçues par l’intermédiaire du VDAB et Forem et des sites partenaires) de 10,9% par rapport au mois passé et une augmentation de 64,1% par rapport à l’année dernière.

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