Les mesures de compensation ne suffisent plus: les employeurs veulent des solutions pragmatiques pour faire face aux pénuries de personnel.

Les organisations d’employeurs interprofessionnelles, même s’ils se déclarent satisfaites de la nécessaire prolongation d’un certain nombre de mesures de soutien pour faire face à la 4e vague de coronavirus, plaident en faveur de mesures supplémentaires urgentes pour faire face aux pénuries de personnel.

De quelles solutions s’agit-il?Un élargissement des flexijobs, permettre aux étudiants de prester plus d’heures et une réduction des cotisations sociales pour réduire le coût croissant du salaire garanti. Nous devons également motiver davantage de personnes qui ne sont pas actives aujourd’hui à reprendre le travail.

Selon les employeurs, ces mesures sont nécessaires sachant que le nombre de jours de maladie et de quarantaine est à son plus haut niveau depuis le début de la crise du coronavirus. La semaine de fermeture des écoles prévue va encore intensifier cet effet. De nombreux employeurs risquent dès lors de devoir réduire fortement, voire interrompre leurs activités.

Pour ne pas mettre en péril l’économie et les établissements de soins et de bien-être, les employeurs demandent aux ministres Dermagne, Vandenbroucke et Lalieux de soutenir les entreprises afin de faire face à la forte augmentation des pénuries de personnel, qui accroît également la pression sur les collègues restants, et d’en supporter les conséquences financières.

Les organisations d’employeurs insistent pour que les mesures suivantes au moins soient introduites dans les meilleurs délais :

  • Neutraliser les heures de travail des étudiants pour le quota total de 475 heures pour 2021 et 2022 ;
  • Élargir les possibilités d’exercer un flexijob ;
  • Réduire substantiellement les cotisations ONSS pour les entreprises confrontées à un nombre plus élevé d’absences pour cause de maladie au cours du quatrième trimestre de 2021 ou des deux premiers trimestres de 2022 qu’aux mêmes trimestres en 2019 ou 2020, afin de compenser l’augmentation du coût du salaire garanti ;
  • Permettre à tous les pensionnés d’avoir des revenus complémentaires non plafonnés ;
  • Augmenter temporairement à 35% l’actuel maintien de 20% de l’indemnité pour les personnes qui sont en incapacité de travail et qui reprennent partiellement le travail, encourageant ainsi également l’emploi chez un autre employeur ;
  • Permettre aux chômeurs temporaires d’occuper temporairement un autre emploi ou un flexijob chez un autre employeur tout en conservant 25% de leurs allocations.

Compte tenu de l’imprévisibilité de la circulation du virus et de l’apparition de nouveaux variants, elles demandent que ces mesures soient mises en œuvre au moins jusqu’à la fin du deuxième trimestre 2022.

Les organisations d’employeurs interprofessionnelles s’engagent par ailleurs à continuer à promouvoir le respect des mesures sanitaires en vigueur au sein des entreprises pour, conjointement, limiter autant que possible l’impact du coronavirus sur notre société.

 

Source : FEB – Unisson, Boerenbond, Unizo, UCM

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