Acquérir de nouvelles compétences technologiques est une absolue nécessité pour une majorité de travailleurs et pourtant…

Et pourtant, trois travailleurs sur dix n’ont pas la possibilité de se former, révèle une étude de Salesforce. C’est ce que révèle une étude menée en juillet et août 2021 par iVox auprès de mille Belges travaillant au moins dix heures par semaine. Les résultats confirment que les employeurs doivent plus que jamais investir dans la formation et les compétences numériques afin de préparer leurs collaborateurs pour l’avenir.

La numérisation est en cours depuis plusieurs décennies, mais la pandémie a accéléré le développement de nouvelles technologies à un rythme sans précédent. Des évolutions qui, en temps normal, auraient nécessité plusieurs années, n’ont pris que quelques semaines ou mois sous l’effet de la pandémie de COVID-19. Mais pour exploiter au mieux les opportunités de cette technologie, il faut aussi posséder des compétences technologiques et numériques, notamment pour utiliser les appareils numériques, communiquer au moyen d’applications et gérer les informations. Le lieu de travail moderne requiert un état d’esprit numérique, qui permette de travailler partout. Mais les inégalités en matière de compétences technologiques s’accentuent rapidement dans de nombreuses organisations.

Salesforce a mené l’enquête dans nos entreprises. La société a interrogé mille actifs belges – représentatifs en matière de genre, de langue, d’âge et de diplôme – sur leurs compétences numériques et technologiques actuelles et la manière dont ils souhaitent les voir évoluer à l’avenir. L’enquête a révélé que la plupart des actifs belges ont conscience de l’importance de ces compétences. Pas moins de 66% d’entre eux pensent ces compétences seront indispensables dans cinq ans. Trois actifs belges sur dix ignorent cependant quelles compétences ils devraient privilégier et 25% d’entre eux admettent avoir déjà l’impression, à l’heure actuelle, de ne pas disposer du bagage technologique adéquat pour leur fonction.

La majorité des actifs belges (7 %) sont disposés à acquérir les compétences nécessaires pour rester à jour. Les jeunes, en particulier, estiment que ces acquisitions sont essentielles pour améliorer leurs opportunités sur le marché de l’emploi. Selon les Belges interrogés, le principal obstacle pour acquérir de nouvelles compétences est le manque de temps, suivi par l’aspect financier et le manque de possibilités de formation proposées par l’employeur.

Trois sur dix n’ont pas accès à la formation

Les entreprises constatent de plus en plus souvent que leur personnel n’est pas en mesure de mener à bien la numérisation de l’organisation. Il y a cependant une pénurie énorme sur le marché du travail, raison pour laquelle les investissements dans la formation des collaborateurs prennent plus que jamais tout leur sens. Trois actifs belges sur cinq affirment que leur employeur offre déjà des possibilités d’acquérir des compétences numériques. Pourtant, trois actifs belges sur dix, principalement des francophones, signalent qu’ils n’ont absolument aucune possibilité de suivre des formations.

Ce sont principalement les compétences technologiques avancées qui figurent en haut de la liste de souhaits des actifs belges. Songez aux compétences liées aux outils internes, aux systèmes CRM ou à l’utilisation de l’intelligence artificielle. En ce qui concerne l’émergence de l’IA et de l’automatisation, un actif belge sur deux en moyenne considère que ces développements pourraient être un bon complément dans leur fonction. Une grande majorité a déjà été en contact avec l’automatisation dans le cadre du travail.

Développement des compétences et responsabilité des employeurs

À la question de savoir qui est responsable de l’apport de ces compétences, les Belges sont pratiquement unanimes : trois sur cinq estiment que leur employeur doit les préparer aux emplois du futur. 25 % d’entre eux pensent que les entreprises IT qui développent des technologies ont aussi un rôle à jouer. Dans tous les cas, il semble évident que nous ne pouvons pas seulement nous tourner vers l’enseignement ou le gouvernement. Deux actif belges sur cinq pointent les universités/instituts de formation (39 %) et le gouvernement (37 %) comme instances responsables de la formation des travailleurs aux emplois de demain. Selon plus de la moitié des participants (52 %), les pouvoirs publics ne contribuent actuellement qu’un peu, voire pas du tout, à la formation des travailleurs aux emplois du futur. Les entreprises doivent prendre davantage leurs responsabilités et accroître leurs efforts pour promouvoir une carrière technologique auprès de toutes les couches de la société.

Toujours selon l’enquête, deux actifs belges sur cinq craignent que l’IA ne menace un jour leur emploi. Toutefois, celles et ceux qui veulent réussir dans le futur n’ont pas intérêt à utiliser la technologie pour remplacer les individus, mais pour les soutenir dans leur travail. Selon le Forum économique mondial (FEM) les entreprises concernées par l’automatisation espèrent conserver 50 % de leur personnel et leur trouver une autre affectation.

« Réduire le fossé en matière de compétences est d’une importance cruciale pour notre réussite future et notre bien-être. Il s’agit en outre d’une chance unique pour les organisations de créer une plus-value pour la société, de favoriser l’égalité et l’inclusion et de déployer le talent de leur personnel actuel. Il n’existe pas de solution ou d’approche universelle, mais être à l’écoute des collaborateurs et prendre des mesures énergiques sont des étapes essentielles que les employeurs doivent franchir », affirme Lien Ceulemans, Country Leader chez Salesforce Belgique et Luxembourg.

Rendre la technologie accessible à tous

La formation et la reconversion des collaborateurs sont essentielles. « Chez Salesforce, nous cherchons à mettre à la disposition des gens les outils dont ils ont besoin pour exercer les fonctions qu’exige notre économie numérisée. C’est pourquoi nous avons construit un vaste écosystème en partenariat avec des sociétés telles que Accenture, Capgemini, Deloitte, IBM, PwC, Spire, Wipro etc. », poursuit Lien Ceulemans. « Ensemble, nous faisons en sorte que nos solutions soient développées et appliquées en continu au profit de l’économie numérique, nous stimulons la formation et créons de nouveaux emplois dans lesquels les compétences Salesforce sont nécessaires. IDC a récemment calculé que d’ici 2026, l’économie Salesforce en Belgique contribuera au PIB à hauteur de 5,1 milliards d’euros et créera 19 100 nouveaux emplois ».

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