Le bureau d’étude GFK vient de réaliser une enquête commanditée par ALD Automotive concernant la mobilité alternative auprès des travailleurs disposant d’un véhicule de société. Celle-ci confirme à nouveau l’attachement de ces derniers à leur moyen de transport préférentiel et une ouverture très limitée aux modes de transport alternatifs. Voici un aperçu rapide des principales conclusions de cette enquête.
Les répondants avec voiture de société sont très attachés à leurs voitures de société, et l’ouverture aux moyens de transports alternatifs semble assez limitée.
• 58% ne fait presque jamais appel à d’autres moyens de transport que la voiture,
• 44% ne serait pas prêt à envisager d’autres solutions pour remplacer leur véhicule de société.
Les gens qui vivent et travaillent en ville envisagent plus souvent des alternatives telles qu’un abonnement pour des transports en commun, des voitures partagées pour des déplacements professionnels, des vélos de sociétés qui peuvent également être utilisés pour des déplacements privés.
Des alternatives sont souvent envisagées si elles sont proposées en complément à la voiture de société (toutefois 29% n’envisage pas d’alternative en complément à la voiture de société).
Surtout un abonnement aux transports publics (26%) et des vélos de société pouvant également être utilisés à des fins privés, sont des compléments à la voiture de société qui pourraient être pris en considération (23%).
Les répondants qui font beaucoup de kms (>35.000km/an) prendraient moins en considération des moyens de transports alternatifs en remplacement / complément à leur voiture de société.
Les hommes envisagent plus souvent une compensation financière comme complément à une voiture de société que les femmes. Les femmes envisagent plus souvent des vélos partagés, des vélos de sociétés et des moyens de transports collectifs organisés. Les personnes plus jeunes sont plus enclines à envisager des alternatives que les plus de 45 ans.
Embouteillages non dissuasifs.
• En dépit du fait que la moitié de l’échantillon interrogé se retrouve souvent dans des files, seulement 1 sur 4 envisagerait un moyen de transport alternatif pour éviter les embouteillages.
Les répondants néerlandophones et les hommes y seraient plus sensibles.
Les répondants néerlandophones reconnaissent qu’ils passent plus de temps dans les files que les francophones.
• 41% trouve qu’il n’est pas nécessaire que l’employeur propose des alternatives à la voiture de société. Seulement une minorité (13%) reconnaît trouver que c’est absolument important – les répondants qui vivent en milieu urbain trouvent cela plus nécessaire.
• 40% des entreprises offrent actuellement déjà des alternatives aux voitures de sociétés.
Principalement des abonnements aux transports en commun (22%) ou des compensations kilométriques pour les trajets domicile-lieu de travail avec sa voiture privée (10%)
Les entreprises situées en milieu urbain offrent plus souvent un abonnement aux transports en commun. Les entreprises en milieu rural plus souvent des vélos partagés, des vélos d’entreprise ou des transports collectifs organisés.
• Le type de transport alternatif qui est actuellement proposé dépend du but du transport:
Si le transport alternatif est utilisé pour un trajet domicile-lieu de travail ce sera principalement le vélo ou le train. Tram/métro, Carpooling et bus sont moins utilisés, et les “nouveaux moyens de transports” comme le vélo partagé, la voiture partagée, le sont quasi jamais.
Lorsque le transport alternatif est utilisé pour des déplacements professionnels c’est souvent le train, tram/métro – ou le carpooling – surtout entre collègues.
Lorsque le transport alternatif est utilisé pour des déplacements privés il se fait surtout en vélo et, en moindre mesure, en transports en communs (tram/métro, train ou bus)
Des motorisations alternatives ?
• Actuellement, presque tout le monde roule avec une voiture de société au diesel (96% des répondants), mais ces répondants sont très ouverts à des motorisations alternatives pour leur prochaine voiture de société (90% envisage une motorisation alternative).
Le Plug-in hybride est envisagée par plus de la moitié (57%) pour leur prochaine voiture de société.
2 sur 5 envisagent également une 100% électrique (42%) et une hybride (41%).
Les néerlandophones, les jeunes et les hommes y sont le plus souvent ouverts. (les 45+ envisagent moins souvent une motorisation alternative).
Les personnes avec enfants envisagent également cela plus souvent que les personnes sans enfants
• La grande majorité (68%) pense que des motorisations alternatives sont plus chères.
Les francophones et les hommes l’admettent plus souvent.
• 4 sur 5 sont d’accord qu’une motorisation alternative est meilleure pour l’environnement.
• Les modèles disponibles avec une motorisation alternative semblent un facteur limitant pour l’envisager, seulement 17% trouve qu’il y a suffisamment de choix. Surtout les francophones et les hommes trouvent qu’il y a trop peu de choix.
• 2 sur 5 sont d’accord qu’une motorisation alternative présente des problèmes pratiques
Surtout les néerlandophones et les femmes semblent en être convaincus.
• Cependant, la grande majorité (70%) s’attend à ce qu’au plus tard en 2030, la moitié des voitures aura une motorisation alternative.
• L’infrastructure actuelle (p.ex. les stations de chargement) n’encourage que 1 sur 5 à envisager passer à une motorisation alternative
• Aussi 1 sur 4 est prêt à payer plus pour arriver plus vite à destination.