En juillet 2021, seul 1,1 % des indépendants ont encore fait appel au droit passerelle. Au même mois de l’année dernière, ils étaient 12,78 %, et au début de la pandémie en mars 2020, 46,1 %, selon l’entreprise de services RH Acerta.

Seules les boîtes de nuit et les agences de voyages qui n’organisent que des voyages en dehors de l’UE peuvent encore bénéficier du droit passerelle pour cause de fermeture forcée. Les indépendants peuvent encore demander le droit passerelle pour cause de baisse du chiffre d’affaires (de 40 %). Dans ce cas, les indépendants ont plusieurs mois pour fournir les justificatifs. Les indépendants disposent de quelques mois pour rassembler les justificatifs et introduire leur demande, mais il s’avère que ceux qui en ont vraiment besoin ne tardent pas. En d’autres termes, le pourcentage de demandes augmentera encore un peu, mais la tendance est claire : le pic de demandes de droit passerelle est derrière nous.

Nadine Morren, Directrice Starters & Indépendants déclare : « Le droit passerelle a pris différentes formes au cours des différents mois de la crise du coronavirus. Aujourd’hui, ce droit existe encore pour les indépendants qui sont obligés de fermer, actuellement uniquement les discothèques et les boîtes de nuit, et pour les indépendants qui peuvent démontrer une baisse de leur chiffre d’affaires. La plupart des demandes proviennent encore de l’horeca, du commerce et des métiers de contact, mais les demandes diminuent au fil des mois. De nombreux établissements horeca tentent de faire face à la limitation de capacité imposée, par exemple en mettant en place des terrasses extérieures ou en proposant la livraison à domicile. Compenser reste difficile pour le secteur de l’événementiel et ses fournisseurs. »

Source: Acerta – L’analyse et les conclusions se basent sur les données de 280 000 indépendants, activités à titre principal et complémentaire confondues. Les données ont été recueillies entre mars 2020 et juillet 2021.