La Mutualité Chrétienne veut un congé de maternité et de paternité d’un an (à répartir sur les deux parents).

La vice-présidente de la Mutualité chrétienne Elisabeth Degryse a annoncé hier sur la RTBFvouloir mettre en place un congé de coparentalité d’un an. « L’augmentation du congé de paternité d’une à deux semaines a permis une amélioration de la santé des femmes, c’est une étude de Dulbea qui le démontre », affirme-t-elle. Les premières réactions politiques sont prudentes quant à la faisabilité financière de cette idée.

« Nous voulons aller plus loin : jusqu’à un an de congé de paternité et de maternité à répartir sur les deux parents ou coparents peu importe leur sexe pour accompagner un enfant. La littérature montre que plus un enfant est accompagné par ses proches dans les 1000 premiers jours de sa vie, moins ils auront de problème de santé mentale et de santé physique plus tard. »

« Si on veut renforcer la présence des femmes sur le marché du travail et en même temps pouvoir garantir un accompagnement correct des enfants dans leur première année de vie, il faut qu’on puisse être innovants. »

Et cette proposition a-t-elle des chances d’être suivie ? S’il est encore trop tôt pour le dire, la vice-présidente est optimiste : « En 2019, nous avions inscrit dans notre mémorandum qu’il fallait supprimer les certificats médicaux de deux à trois jours. La suppression de 3×1 jour de certificat est passée fin de l’année dernière et Ecolo va maintenant sur une suppression de 3x3jours. Nous générons de l’inspiration. Notre proposition ne se réalisera sans doute pas du jour au lendemain, mais elle suscitera un débat, permettra des propositions qui iront dans le sens de celles du PS de faire un congé de paternité équivalent au congé de maternité. »

Alexia Bertrand (Open Vld), la secrétaire d’État au Budget, se montre par contre plus prudente. « Le gouvernement vient de doubler le congé de paternité de 10 à 20 jours. En tant que femme, je suis demanderesse d’aller vers plus d’égalité, mais avec ma casquette de secrétaire d’État au budget, je répondrais qu’il faut d’abord analyser les coûts des dernières politiques publiques. »

 

Source: RTBF

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