Les PME belges ont créé 4.500 nouveaux jobs grâce à la mise en oeuvre du Tax Shift.

Nouveau record ! En 2017, l’emploi structurel au sein des PME belges a augmenté pour la quatrième année consécutive, cette fois de 0,9 % par rapport à 2016. Cela signifie concrètement une augmentation de 15.235 emplois au sein des entreprises allant jusqu’à cent collaborateurs. Parmi ceux-ci, un peu moins de 30 % – quelque 4.500 emplois – sont intégralement ou partiellement dus au tax shift.

Les chiffres sont extraits de l’indice de l’emploi des PME de SD Worx qui aborde chaque trimestre, depuis 2006, l’emploi structurel auprès de plus de 20.000 PME belges.
En 2017, l’indice de l’emploi a été ajusté à 115,1, soit une augmentation de l’emploi total de 0,9 % en comparaison avec l’année précédente. Grâce à cette augmentation, qui se poursuit déjà pour la quatrième année consécutive, on atteint à nouveau un record en comparaison avec l’année de base 2006.

 »Dans l’ensemble, nous pouvons parler en 2017 d’une belle augmentation, mais pas d’une augmentation exceptionnellement importante au niveau de l’emploi au sein des PME belges. Ces dernières années, l’indice a même augmenté un peu plus rapidement, respectivement de 1,05 % en 2015 et de 1,86 % en 2016. Mais, en comparaison avec le début des mesures, nous remarquons clairement une différence : en décembre 2017, il y avait en moyenne 15,1 personnes employées en plus au sein de nos PME qu’en 2006, l’année de référence pour les calculs de cet indice », explique Vassilios Skarlidis, Directeur régional PME chez SD Worx.

Plus de la moitié des PME ont recruté en 2017.

Un peu plus de la moitié des PME (55 %) ont recruté l’année dernière. Nous assistons à la plus importante augmentation dans le secteur quaternaire (+2,36 %), et donc notamment dans le secteur des soins de santé. C’est en grande partie la conséquence du vieillissement (croissant) de notre société et du besoin croissant de soins qui l’accompagne. Mais, le secteur industriel a également connu une croissance considérable (+0,86 %). D’un point de vue général, 63 % de tous les nouveaux emplois étaient des emplois à temps plein et 37 % des emplois à temps partiel.

L’enquête a sondé les PME afin de savoir dans quelle mesure le tax shift, que le gouvernement fédéral a introduit en 2016, a contribué à recruter des collaborateurs supplémentaires. 8,5 % des PME ont indiqué que les emplois supplémentaires s’expliquent simplement par le tax shift ; pour 20,7 %, le tax shift était l’aide supplémentaire pour recruter. Cela revient à près de 4.500 emplois supplémentaires, soit environ 29,2 % des 15.235 emplois qui se sont ajoutés l’année dernière. Curieusement : au début de l’année 2017, les PME estimaient que l’impact du tax shift était encore plus important. À cette époque, près de quatre PME sur dix (39,5 %) estimaient encore que la tax shift fournirait l’incitatif nécessaire pour pouvoir engager plus de personnes.

Selon nos PME, le nombre d’emplois dus à la croissance de l’économie est passé de 54 % à 70 % dans le courant de l’année 2017.

Note : L’Indice Emploi PME suit depuis 2006 l’évolution de l’emploi structurel dans les PME (entreprises comptant jusqu’à cent collaborateurs). Il concerne l’emploi structurel, ce qui implique que les emplois temporaires, tels que les emplois intérimaires et les jobs d’étudiants, ne sont pas pris en considération dans l’analyse. L’indice de l’emploi est basé sur un échantillon de plus de 20.000 entreprises, qui emploient ensemble plus de 200.000 personnes.

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