Des progrès à faire en matière de reconnaissance… Près d’un travailleur sur trois n’est jamais complimenté dans son travail.

“Recevoir des félicitations pour son travail, rien de tel pour la productivité”. Un compliment pour la qualité de votre travail  reste toutefois un plaisir inconnu pour près d’un travailleur sur trois, selon une étude menée par Protime. Pourtant, les compliments dopent la motivation et accroissent la productivité. Une conclusion évidente mais aussi un rappel nécessaire dans la perspective de la Journée nationale du Compliment.

Personne n’est indifférent aux félicitations au travail. Un travailleur sur trois (33%) en reçoit au moins une fois par semaine. Ils sont 37% à recevoir des éloges au moins une fois par mois. Ces marques de reconnaissance sont généralement le fait d’un supérieur (51%), mais aussi de collègues (32%). Les répondants de l’étude sont par ailleurs 17% à considérer que les compliments au travail ne sont pas nécessaires.

Sophie Henrion, porte-parole de Protime: « 77% seulement des travailleurs se sentent appréciés pour leur travail. Ce résultat n’est pas suffisant ! Féliciter un travailleur pour la qualité de son travail, voilà qui devrait faire partie intégrante de la culture d’entreprise. Cette attitude permet non seulement aux entreprises d’attirer des collaborateurs, mais aussi de les motiver et de les fidéliser. Il s’agit à mes yeux d’une condition sine qua non pour devenir et rester une ‘Great Place To Work’. »

Les compliments, source de motivation et de productivité

On ne saurait trop souligner l’importance des compliments au travail. L’étude Protime révèle clairement que les travailleurs qui reçoivent des félicitations y puisent une motivation supplémentaire. Quelque 58% des répondants le confirment. Les éloges sur le travail fourni renforcent l’envie de travailler. Et selon 55% des travailleurs, ils les rendent plus productifs.

« Les études montrent que le soutien social prodigué par les collègues et les supérieurs est un important facteur de prévention du stress et du burn-out. Nous remarquons en outre que les travailleurs qui viennent nous voir pour des symptômes de burn-out font souvent valoir un manque de feedback clair et constructif. Enfin, n’oublions pas qu’un compliment ne coûte rien. Nous n’avons donc aucune raison de ne les distribuer qu’avec parcimonie », souligne Hilde De Man, responsable psychosociale chez IDEWE.

Lode Godderis, professeur de médecine du travail à la KU Leuven, plaide également pour le feedback constructif : « Dans leur feedback, les supérieurs et les collègues ont tendance à se focaliser sur le négatif. Sur ‘ce qui ne va pas bien’. Or, il est beaucoup plus stimulant et motivant de se concentrer ce qui va bien. En mettant le positif en exergue, on oriente beaucoup plus clairement et efficacement le développement futur des collègues et collaborateurs. Par ailleurs, il n’y a aucune raison d’attendre l’entretien de fonctionnement annuel pour donner du feedback. Il est beaucoup plus simple de souligner quotidiennement ce qui marche bien. »

 

Source & Méthodologie: cette étude a été réalisée via internet par le bureau d’études MarktEffect pour le compte de Protime. Quelque 1.030 travailleurs francophones belges ont répondu au questionnaire entre le mois de décembre 2019. Ces répondants composent un échantillon représentatif de la population active de la Belgique francophone. Ils sont âgés de 18 à 65 ans et se répartissent équitablement entre tous les secteurs.

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