Ces dernières années, les entreprises belges ont intensifié leurs investissements dans la formation et le développement de leurs employés. Cela semble avoir porté ses fruits. Le cabinet de recrutement Page Personnel s’est intéressé de plus près aux besoins et aux attentes des Belges pour leur avenir professionnel. Selon cette étude récente*, les employés belges sont très positifs quant à leurs perspectives d’avenir professionnelles : 61% d’entre eux espèrent même obtenir une promotion dans les 12 prochains mois.
D’après un sondage sur l’indice de confiance professionnelle des employés*, Page Personnel révèle que plus de 6 Belges sur 10 (61,3%) s’attendent à recevoir une promotion dans les 12 prochains mois. Il semble que les Belges soient un peu plus optimistes que leurs homologues européens : 54,7% des employés européens s’attendent à une promotion dans l’année. Cependant, un quart des employés (24,9%) estiment qu’ils ne progresseront pas et que leur situation sera équivalente, contre 3 personnes sur 10 (31,9%) en Europe.
D’autre part, s’ils devaient être confrontés à la recherche d’un nouvel emploi, les Belges restent aussi optimistes. 61,8% d’entre eux affirment qu’ils trouveront un nouvel emploi en moins de trois mois. Cette estimation se révèle proche de la réalité : en effet, 67,6% des employés belges interrogés expliquent avoir trouvé en moins de trois mois. Mais, étonnamment, alors que seulement un Belge sur 10 (11,6%) pensait trouver un nouvel emploi en moins d’un mois, les faits sont tout autre : 35,8% d’entre eux ont trouvé leur nouvel emploi en si peu de temps.
Ambiance et reconnaissance, les critères les plus importants
L’étude réalisée par le bureau de recrutement Page Personnel révèle également les éléments les plus importants pour les employés, s’ils devaient considérer un nouvel emploi. La relation entre collègues et supérieurs est le critère qui est le plus souvent mentionné par les employés (96,5%). Ensuite viennent :
- La reconnaissance du travail accompli,
- L’accès aux formations,
- L’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle,
- Et enfin le fait de travailler pour une entreprise socialement responsable.
Olivier Dufour, Executive Director de Page Personnel, explique : « Aujourd’hui, la reconnaissance du travail accompli est essentielle aux yeux des employés. Ils ont ce besoin permanent de savoir que leur travail est à la fois apprécié mais qu’il a aussi un sens. Et tout ceci passe par une bonne relation entre le travailleur et son supérieur. Si la relation est mauvaise, elle sera toxique et engendrera un travail de moindre qualité, donc peu de reconnaissance. »
Au niveau des avantages extra-légaux, les Belges sont prévoyants. Pour eux, il est important que leur futur employeur leur propose : un plan de pension, des soins de santé personnels et pour la famille, la mise à disposition de matériel digital (ordinateur, GSM, …), une assurance vie, et des congés supplémentaires.
L’intérim reste perçu comme un statut précaire.
Le sondage de Page Personnel dévoile que presque 6 Belges sur 10 considéreraient l’éventualité de passer par un emploi temporaire/Intérim.
Les 3 raisons principales qui feraient pencher les Belges en faveur de l’Intérim sont :
- Un bon moyen de développer de nouvelles compétences et de gagner de l’expérience
- Une porte d’entrée chez l’employeur : l’Intérim offre une chance de devenir un employé permanent
- Un panel d’opportunités : plus de 3 Belges sur 10 (35,3%) trouvent que l’Intérim donne une chance de travailler pour différents employeurs et d’occuper des fonctions variées.
Cependant, pour 4 Belges sur 10, c’est un grand non. Sans surprise, la raison principale est le manque de stabilité financière. Moins de 40% des candidats belges expliquent aussi qu’ils se sentiraient moins engagés et impliqués dans l’entreprise et auraient un faible sentiment d’appartenance. 3 Belges sur 10 estiment aussi qu’une position temporaire ne leur permettrait pas de développer suffisamment leurs compétences. Olivier Dufour reprend: « L’image de précarité dont l’Interim a hérité dans les années 80 reste son principal handicap. Pourtant, l’Interim n’est qu’un contrat administratif, ça n’est pas un contenu. Ce qui compte avant tout, c’est d’être en phase avec le contenu du métier et la mission de l’entreprise. »
* L’enquête a été réalisée par PageGroup entre juillet et septembre 2019, sur plus de 4.500 répondants en Europe.
Source : Page Personnel