Le taux de chômage de la zone OCDE était en baisse à 6.2% en juillet 2021, contre 6.4% en juin, 0.9 point de pourcentage au-dessus du taux d’avant la pandémie, observé en février 2020 . La baisse du taux de chômage de l’OCDE par rapport au pic d’avril 2020 doit être interprétée avec prudence, étant donné qu’elle reflète en grande partie le retour au travail de personnes en mise à pied temporaire aux États-Unis et au Canada, où elles sont comptées comme étant au chômage. Le nombre de personnes au chômage dans la zone OCDE était en baisse de 1.6 millions en juillet 2021, atteignant 41.1 millions.
Dans la zone euro, le taux de chômage diminuait à 7.6% en juillet 2021, contre 7.8% en juin, la troisième baisse mensuelle consécutive. Des baisses étaient observées dans presque tous les pays de la zone euro, la plus forte étant enregistrée en Espagne, où le taux de chômage diminuait de 0.7 point de pourcentage, à 14.3%.
En-dehors de l’Europe, des baisses de 0.3 point de pourcentage ou plus étaient enregistrées en juillet 2021 en Australie (à 4.6%), au Canada (à 7.5%), en Colombie (à 13.7%), en Corée (à 3.3%) et aux États-Unis (à 5.4%). Le taux de chômage affichait des variations faibles en Israël (à 5.0%), au Japon (à 2.8%) et au Mexique (à 4.2%). Des données plus récentes montrent que le taux de chômage continuait de baisser en août 2021 aux États-Unis, à 5.2%, bien que la proportion des chômeurs en mise-à-pied temporaire dans la population active ait été globalement stable.
En juillet, le taux de chômage de la zone OCDE dans son ensemble diminuait plus rapidement parmi les jeunes (15-24 ans) femmes (à 12.5%, contre 12.9% en juin) que parmi les jeunes hommes (à 12.8%, contre 13.0% en juin), les femmes de 25 ans et plus (à 5.6%, contre 5.8% en juin) et les hommes de 25 ans et plus (à 5.2%, contre 5.4% en juin). Le taux de chômage des jeunes femmes est celui qui avait montré la plus forte hausse entre février 2020 et le pic d’avril 2020.
Il convient de noter que les statistiques du chômage ne rendent pas compte de la totalité du sous-emploi causé par la pandémie, étant donné que certaines personnes « pas en emploi » peuvent être comptées comme étant « hors de la population active » parce qu’elles ne sont pas en mesure de chercher un emploi activement ou bien ne sont pas disponibles pour travailler.
Source: OCDE