En mai 2022, la Région bruxelloise compte 83.526 chercheurs d’emploi, soit une diminution de 4,7% par rapport au mois de mai 2021, il s’agit du 10ème mois consécutif de baisse du chômage. Actiris note également une baisse de 7,5% du chômage chez les jeunes (7.751 chercheurs d’emploi). Actiris a reçu directement 6.653 offres d’emploi, soit une augmentation de 49,7% par rapport à mai 2021.
Fin mai, Bruxelles compte 83.526 chercheurs d’emploi pour un taux de chômage de 14,5%. Cela signifie une diminution par rapport à l’année précédente (-4.123 personnes, -4,7%). En variation mensuelle, on constate une diminution de 933 personnes (-1,1%). Le chômage des jeunes atteint quant à lui un taux de 20,1%. Bruxelles compte 7.751 jeunes chercheurs d’emploi en mai 2022, soit 629 de moins que l’an dernier (-7,5%).Nombre de chercheurs d’emploi bruxellois pour le mois de mai.
Même si on a assisté à une diminution du chômage temporaire et du droit passerelle à partir du 2éme semestre 2021, le nombre d’utilisateurs est resté relativement important puisqu’en décembre 2021, on dénombrait toujours 21.000 salariés et 13.500 indépendants bruxellois ayant bénéficié de chacune de ces mesures.
Sur le 1e trimestre de l’année 2022, on enregistrait à Bruxelles en moyenne 21.000 travailleurs au chômage temporaire et un peu moins de 3.000 indépendants bénéficiant du droit de passerelle. Si ces chiffres diminuent progressivement, ils restent non négligeables.
Dès lors, l’incidence sur les chiffres du chômage classique est actuellement plus limitée, puisque le recours au chômage temporaire permet aux entreprises de ne pas devoir procéder à des licenciements massifs.
Pour bénéficier du chômage temporaire, les travailleurs ne doivent pas obligatoirement s’inscrire comme chercheurs d’emploi auprès des services publics de l’emploi.
Le taux de chômage
Fin mai 2022, le taux de chômage en Région bruxelloise s’établit à 14,5% (14,0% pour les hommes et 15,2% pour les femmes). En mai 2021, le taux de chômage s’établissait à 15,4%. Le taux de chômage est mesuré sur la base de la population active la plus récente, calculée à partir des données de la Banque nationale et de l’Enquête sur les Forces de Travail du SPF Économie. Le croisement de ces données nous indique que la population active a, en Région bruxelloise, augmenté en 2020 de 0,9% par rapport à l’année précédente.
Caractéristiques et évolution du nombre de chercheurs d’emploi
Fin mai 2022, on dénombre en Région de Bruxelles-Capitale 83.526 chercheurs d’emploi inoccupés (DEI),soit une diminution par rapport à l’année précédente (-4.123 personnes, -4,7%). On compte au cours du mois de mai 8.617 entrées dans le chômage (6.658 réinscriptions et 1.959 nouvelles inscriptions) contre 9.550 sorties, soit une diminution sur une base mensuelle du nombre de DEI de 933 personnes (-1,1%).
On dénombre en Région bruxelloise 52.549 chercheurs d’emploi demandeurs d’allocations (DEDA), 4.604 jeunes en stage d’insertion professionnelle et 26.373 autres chercheurs d’emploi inscrits librement ou obligatoirement.
On retrouve dans cette dernière catégorie (« autres DEI ») des personnes qui n’ont pas encore reçu d’allocation de chômage (qui ont introduit une demande auprès de l’Onem), des personnes ayant été exclues des allocations de chômage et qui sont venues se réinscrire auprès d’Actiris, des personnes bénéficiant d’un revenu d’intégration sociale ou encore des personnes qui n’ont aucun revenu de remplacement. Il est à noter qu’une partie importante de ces chercheurs d’emploi dépendent des CPAS ou n’ont encore aucun revenu de remplacement.
Actiris peut, à partir de l’exploitation d’un flux d’information provenant directement du SPP Intégration sociale, identifier les chercheurs d’emploi ayant une ouverture de droit au revenu d’intégration sociale ou à son équivalent, actuellement ou dans un passé proche. Ainsi, parmi les 83.526 DEI inscrits en mai 2022,
12.114 chercheurs d’emploi sont usagers du CPAS (soit 14,5% du total des DEI). Ce pourcentage est plus élevé parmi les jeunes : sur les 7.751 jeunes DEI, 2.120 sont usagers du CPAS, soit 27,4%. On constate une diminution de -9,6% sur une base annuelle du nombre de chercheurs d’emploi indemnisés (DEDA). On constate aussi une diminution annuelle du nombre de jeunes en stage d’insertion professionnelle (-582 unités, -11,2%). Le nombre des autres chercheurs d’emploi a augmenté de 8,5% sur une base annuelle.
Augmentation du volume d’offres d’emploi directement reçues par Actiris
Actiris a reçu 6.653 offres d’emploi (OE) en mai 2022. On observe une augmentation de 49,7% du nombre d’offres d’emploi par rapport au mois de mai 2021 et c’est même le double du nombre de mai 2020. Sans tenir compte des offres d’emploi de type intérimaire, le niveau reste nettement supérieur par rapport au niveau du mois de mai 2021 (+35,3%) et du mois de mai 2020 (+107,2%).
Si la crise sanitaire a eu pour effet de réduire de manière importante les offres d’emploi et particulièrement dans certains secteurs d’activité tels que l’Horeca ou le commerce, on constate à nouveau une hausse importante des offres d’emploi.
Depuis plusieurs mois, on voit en effet que le volume des offres d’emploi reçues directement par Actiris a très fortement augmenté. La principale explication est liée à une amélioration de la capture des offres d’emploi de type « intérim ». En mai, Actiris enregistre 2.082 offres d’emploi reçues de type intérimaire alors que l’année passée ce volume était de 1.066 unités et de 224 unités en mai 2020.
Toutefois la hausse du volume des offres d’emploi reçues s’explique aussi par une reprise progressive et de plus en plus nette des activités qui a été observé par exemple pour les secteurs de l’horeca, du commerce, du transport ou encore de la construction.
Augmentation forte des offres reçues indirectement en raison d’un changement dans les critères de réception automatique des offres d’emploi par l’intermédiaire du VDAB
Depuis le mois de septembre 2021, Actiris réceptionne les offres d’emploi du VDAB de façon plus large : finie à la limitation aux fonctions critiques, aux offres ouvertes depuis plus de 40 jours, ou au lieu de travail en Région Bruxelles-Capitale ou dans la périphérie. Cela a entraîné une forte augmentation du nombre d’offres d’emploi reçues via le VDAB. En conséquence, le nombre total d’offres d’emploi (y compris celles reçues par le VDAB et le Forem et les sites partenaires) a fortement augmenté.
Source: Actiris – views brussels