Vers un effet de rattrapage en matière de recrutement: le deuxième trimestre indique que les entrepreneurs osent à nouveau embaucher leur premier travailleur.

2021 n’a pas pris un bon départ en matière d’embauches de premiers travailleurs. Pour la première fois (depuis le lancement de la mesure en 2013), cette nouvelle année connaît une baisse des employeurs bénéficiant de l’aide « premier travailleur », même si nous ne retombons pas au niveau le plus bas de la crise en 2020. Un mouvement de rattrapage a été amorcé en mars et avril. Bien qu’il puisse proposer un contrat de travail fixe, un entrepreneur peut également commencer à travailler avec un intérimaire, un étudiant, un free-lance ou une main-d’œuvre flexible.

Un mouvement de rattrapage a été amorcé en mars et avril. Au plus bas de la crise, pendant la première vague de la COVID-19, on a assisté à une baisse du nombre d’employeurs bénéficiant d’une aide pour leur première embauche. Une période de récupération a suivi, mais 2021 n’a pas pris un bon départ. Les chiffres du premier trimestre de 2021 étaient comparables à ceux du 3e trimestre de 2020. Pour la première fois en huit ans, les embauches avec une aide « premier travailleur » n’ont pas augmenté au premier trimestre.

Le moment charnière pour commencer à engager du personnel se situe généralement à un an et demi, même si, dans certains secteurs, les entrepreneurs franchissent plus rapidement le cap : l’horeca, l’information et la technologie, le transport et le stockage, l’industrie et le commerce de gros et de détail.
Le nombre d’entrepreneurs débutants est en hausse : il y a plus de start-ups et plus d’entrepreneurs en profession secondaire font la transition vers leur profession principale – les faillites sont actuellement encore inférieures au niveau de l’année dernière (Xerius).

« Le deuxième trimestre promet une amélioration, étant donné que notre service starters compte, en avril, 50 % d’employeurs débutants de plus que l’année dernière. Nos conseillers starters mènent aujourd’hui plus d’entretiens d’information ; les entrepreneurs souhaitent bien se préparer, mais hésitent plus longtemps en ce qui concerne cette étape importante en raison du coronavirus », déclare Xavier Schreuders, responsable de SD Worx : « Le mouvement de rattrapage a commencé en mars, mais n’était pas encore suffisamment solide pour enregistrer un premier trimestre positif. Normalement, nous observons chaque année une nouvelle augmentation au premier trimestre, mais c’est la première année où le nombre total de nouveaux employeurs bénéficiant de cette aide est inférieur à celui de la fin de l’année dernière (quatrième trimestre 2020). En raison de la crise sanitaire persistante, davantage d’entrepreneurs ressentent une certaine incertitude financière. Quiconque manque de main-d’œuvre peut, en plus d’un contrat de travail fixe, commencer à travailler avec des intérimaires ou des collaborateurs free-lance. »

« Durant le premier trimestre 2021, nous n’avons pas constaté la « croissance naturelle » normale des entrepreneurs qui osent recruter leur premier travailleur : la fermeture de l’horeca joue certainement un rôle à cet égard. Le moment charnière pour l’embauche du premier travailleur se situe en moyenne à un an et demi, mais varie selon le secteur, » explique Xavier Schreuders, SD Worx. Au deuxième trimestre de 2020, l’évolution retombe à son niveau d’avant octobre 2019. Le recul se poursuit au début de 2021.

Témoignage du secteur de la construction

EWA engineering, un bureau d’ingénierie à Bruxelles, spécialisé dans la construction et rénovation des techniques spéciales des immeubles, a osé franchir le pas. Frédéric Oleksandrow a engagé son premier travailleur en avril 2021, après une longue période d’hésitation. « Je suis indépendant depuis 7 ans. Il y a 5 ou 6 ans, j’avais essayé de trouver quelqu’un mais sans succès. Tout le monde m’avertissait des risques. Depuis lors, j’ai suivi des cours de marketing et j’arrive à vendre plus, ce qui engendre plus de travail et un besoin de repenser l’organisation. J’ai dû dépasser mes propres limites parce que je ressentais principalement des barrières mentales : je voulais tout faire moi-même. Pourtant mon premier travailleur a changé ma vie et j’en suis très heureux. Surtout maintenant que tout le monde accorde plus d’attention à la ventilation des bâtiments », explique Frédéric. Il continue : « Trouver la bonne personne n’était pas évident. Sur papier les CV sont très prometteurs mais pour être un bon ingénieur, il faut aussi une attitude critique. Les machines ne savent pas tout faire, l’analyse et le facteur humain restent donc indispensables. Grâce à « Bruxelles formation », j’ai trouvé le bon candidat et je pense même à recruter un second collaborateur. Nous travaillons 100% de manière digitale ce qui nous permet de gagner en vitesse ; nous sommes une PME très dynamique », sourit l’ingénieur. « En plus, avec un spécialiste à vos côtés pour les contrats de travail, le recrutement devient un jeu d’enfant. »

 

Source : Les chiffres sont basés sur les dernières données salariales de SD Worx

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