Le budget mobilité est une réponse à nos besoins de mobilité en rapide évolution, mais son introduction s’avère complexe pour les employeurs. Athlon Belgium souhaite faire tomber les barrières et ainsi non seulement verdir le parc automobile, mais aussi s’assurer que les travailleurs optent plus souvent pour des modes de transport alternatifs.
Différentes tendances, telles que le télétravail, la digitalisation et la croissance de nos villes entraînent des besoins de mobilité différents. De moins en moins de personnes souhaitent s’engager dans un contrat de leasing pour quatre années supplémentaires et recherchent des solutions de mobilité flexibles et écologiques. Le budget mobilité approuvé en mars 2019 répond à ces besoins.
Les employeurs peuvent ainsi convenir avec leur travailleur de compléter le budget d’une voiture de société de manière alternative. Il peut être utilisé pour une voiture électrique ou une autre voiture à faible consommation en carburant et pour des modes de transport alternatifs et respectueux de l’environnement, tels qu’un vélo, les transports publics ou le covoiturage. Cependant, une étude menée par Acerta au début de cette année a montré que ce système est peu utilisé, en partie parce que sa gestion est complexe et exige plus d’efforts de la part de l’employeur que la seule gestion d’une voiture de société.
Comment faire le premier pas?
Dans le livre blanc ‘Vivre, travailler et se déplacer en 2030’, Athlon Belgium passe au crible les besoins de mobilité de demain et le rôle du budget mobilité. L’une des conclusions est que le budget mobilité est le moyen par excellence pour les employeurs pour répondre aux besoins de mobilité en rapide changement et se profiler comme un ‘employer of choice’.
« Les travailleurs sont partie prenante pour « consommer de la mobilité » de manière diversifiée. La technologie existe, de même que la législation, sous la forme du budget mobilité. C’est désormais aux entreprises d’adapter leur politique de mobilité. Beaucoup ont peur de franchir le pas et la transition complexe vers un budget mobilité demande un accompagnement. Nous avons les outils et l’expertise pour les guider, grâce à des analyses et conseils, à travers l’offre pléthorique et la législation complexe », explique Michiel Alferink, directeur général d’Athlon Belgium.
Vers le modal shift
En 2011, Ahtlon a été une des premières sociétés de leasing en Belgique à investir dans la mobilité électrique. Ce rôle de pionnier découlait de l’ambition de durabilité, véritable fil rouge dans la stratégie de l’entreprise. Désormais, l’entreprise a évolué d’une société de leasing vers un fournisseur de services de mobilité. En accompagnant ses clients lors de la mise en œuvre du budget mobilité, l’entreprise souhaite poursuivre le verdissement et le modal shift de la mobilité en Belgique, contribuant ainsi aux objectifs climatiques.
« D’ici 2026, toutes les nouvelles voitures de société devront être zéro émission. C’est une étape importante, mais cela ne résoudra pas le problème des embouteillages. Nous devons aussi miser sur le modal shift vers des modes de transport alternatifs. Nous considérons cela comme notre nouveau rôle en tant que pionnier » conclut Michiel Alferink.