50% des travailleurs prévoient de retourner à mi-temps sur leur lieu de travail dès que cela sera autorisé.

47 % des Belges veulent retourner au bureau à mi-temps dès qu’ils le pourront à nouveau. Pour près de 4 participants sur 10, la vaccination représente également un facteur décisif dans le retour au bureau à mi-temps. Acerta et StepStone appellent les entreprises à entamer le dialogue avec leur personnel dès maintenant. De cette façon, elles peuvent éviter l’apparition d’un fossé profond entre les travailleurs qui veulent revenir et ceux qui préfèrent continuer à travailler à domicile.

Le Comité de consultation a décidé mardi d’un retour progressif sur le lieu de travail à partir de juin. L’annonce sera suivie attentivement dans de nombreux ménages. Bon nombre de Belges en ont assez du bureau à domicile, selon une enquête réalisée par Acerta et StepStone. Pas moins de 47 % déclarent qu’ils retourneront sur le lieu de travail au moins à mi-temps dès qu’ils auront le feu vert. Pour 39 % des personnes interrogées, la vaccination joue un rôle crucial dans le retour au bureau à mi-temps.

Amandine Boseret, conseillère juridique chez Acerta : « Ces chiffres méritent d’être soulignés. Le fait que près de la moitié des Belges souhaitent à nouveau travailler au bureau à mi-temps sans mesures en plus des mesures actuelles montre que, pour certaines activités, ils aspirent à un environnement de bureau commun. Attention : nos chiffres portent sur un retour au bureau à mi-temps, et non à temps partiel. Il est clair maintenant que nous ne retournerons plus tous sur le lieu de travail à temps plein. Après le coronavirus, le travail hybride deviendra la nouvelle norme. Les activités exactes que les travailleurs exécuteront au bureau varieront d’une entreprise à l’autre et d’une fonction à l’autre. »

Eviter de creuser un fossé entre deux groupes de travailleurs

La grande disposition à retourner au bureau implique également des dangers pour les entreprises. En effet, plus de la moitié des travailleurs ne sont pas encore prêts à passer à nouveau plusieurs jours par semaine sur le lieu de travail. Un énorme fossé risque donc d’apparaître entre les travailleurs qui veulent retourner au bureau et les fervents adeptes du travail à domicile, qui se plaisent parfaitement dans leur home office.

Amandine Boseret : « Les entreprises doivent à présent faire leurs devoirs : comment mèneront-elles à bien le retour au bureau ? Mais aussi : comment feront-elles en sorte que les équipes ne soient pas divisées en deux (travailleurs à domicile >< travailleurs au bureau) ? Il est préférable que les équipes se penchent elles-mêmes sur la question afin d’élaborer une formule de travail à domicile qui leur convient. Le retour au bureau doit apporter une valeur ajoutée pour l’emploi. Le travail administratif et le travail de connaissance peuvent parfaitement continuer à être effectués à la maison, tandis que les travailleurs peuvent se retrouver sur le lieu de travail pour la co-création, le brainstorming et les entretiens difficiles, par exemple. Les entreprises étudient déjà comment organiser l’afflux de collaborateurs dans leurs bureaux en toute sécurité d’un point de vue sanitaire, en vue d’éviter une nouvelle hausse des contaminations. »

 

Source : les données proviennent de l’enquête annuelle « Talent Pulse » réalisée par ACERTA et StepStone. Cette enquête a été déployée en mars 2021 pour la douzième fois et a touché plus de 3 000 travailleurs, dont 16,6 % d’ouvriers et 83,4 % d’employés.

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