52% des entreprises belges analysent les data RH internes pour soutenir leur prise de décision.

Les entreprises belges se situent au-dessus de la moyenne dans l’utilisation des données RH qu’elles produisent pour les décisions concernant l’absentéisme, le temps de travail et les données centrales du personnel. En effet, 52% d’entre elles analysent aujourd’hui leurs propres données RH. Elles tirent la plupart de leurs informations des chiffres concernant les absences, le temps de travail et les données relatives au personnel.

Pourtant, sept entreprises belges sur dix revendiquent un haut niveau de maturité dans l’analyse de leurs données (69%). Ainsi, de plus en plus d’entreprises belges mettent leur utilisation à l’ordre du jour : 57% des répondants ont des projets en cours ou souhaitent commencer à les utiliser dans les années à venir. Le directeur des ressources humaines du groupe Aertssen témoigne de la manière dont ils créent de la valeur ajoutée avec une analyse approfondie.

Plus de la moitié des entreprises belges (52%) croient en la valeur ajoutée de l’analyse des données RH, un chiffre juste en dessous de la moyenne européenne (56%). Les entreprises néerlandaises se hissent en tête de classement (67%), suivies des entreprises d’Irlande et d’Espagne (66%) pour finir avec les entreprises d’Italie et du Royaume-Uni (61%).

L’étude montre également que les rapports de données sont déployés selon divers domaines, tels que les coûts du personnel, la gestion du temps des collaborateurs et la paie. Il s’agit également d’un outil important pour le développement des talents et la gestion des capacités du personnel. En Belgique, les analyses reposent principalement sur les données relatives aux absences (telles que les maladies), le temps de travail et les données personnelles des travailleurs (sexe, âge, ancienneté, etc.). Les entreprises belges, en revanche, utilisent moins les données pour le feedback des clients (22,9%) par rapport au reste de l’Europe (30,5%).

L’analyse de type RH et des personnes donne aux décisions politiques une base numérique. Près de six entreprises belges sur dix (57%) ont donc fait de l’analyse des données relatives au personnel une priorité. Ainsi, 16% d’entre elles indiquent que l’analyse des données RH est prévue pour cette année, et, pour 19% d’entre elles, celle-ci est prévue dans les 2 ans. En outre, 11% l’envisagent à plus long terme (plus de 2 ans) et 16% des entreprises belges possèdent déjà des projets en cours.

4 entreprises belges sur 10 impliquent les données RH dans leurs décisions

Plus de 4 entreprises belges sur 10 (42%) affirment que ces analyses de données ont un impact sur les décisions concernant les ressources humaines. Là encore, la Belgique reste à la traîne par rapport aux entreprises européennes qui ont une moyenne de 52%. Du côté des entreprises espagnoles, ce pourcentage s’élève à 82%, suivies des entreprises italiennes (70%) et britanniques (59%).

Les responsables RH belges (54%), et les cadres (37%) en particulier, utilisent des rapports et des informations grâce aux données RH. Mais ils ne sont pas les seuls à bénéficier de l’analyse des données relatives au personnel : près de la moitié (47%) des entreprises belges qui l’utilisent déjà affirment que ces rapports sont également utiles aux travailleurs et aux dirigeants. Cela s’applique aussi bien aux décisions prises au niveau de l’équipe, par exemple pour voir quels sont les talents disponibles, qu’aux questions individuelles, par exemple pour avoir une meilleure idée de l’utilisation efficace du temps.

Besoin d’outils et de conseils

Pourtant, près de la moitié des entreprises belges (48%) ne sont pas encore engagées dans l’analyse des données des collaborateurs. Plus d’un tiers (34%) des entreprises belges interrogées disent qu’elles n’en ont tout simplement pas besoin. Elles manquent également de temps ou de main-d’œuvre (26%), de systèmes adaptés (10%) et de connaissances en matière d’analyse (11%) ou d’interprétation (8%) de données. À cet effet, la Belgique suit largement la tendance européenne : en moyenne, 41% des entreprises européennes déclarent ne pas être encore engagées dans l’analyse des données des RH et du personnel.

En Belgique, il y a encore beaucoup de progrès à faire lorsqu’il s’agit d’utiliser les rapports de données pour améliorer les opérations. Jurgen De Jonghe, Portfolio Manager Data chez SD Worx, explique : « L’analyse des données RH reste un angle mort pour certaines entreprises. De nombreuses opportunités se présentent encore. Avec un effort limité, beaucoup de choses sont déjà possibles. Quatre employeurs sur dix combinent des données dont la source n’est pas centralisée mais qui sont stockées séparément. Les technologies actuelles permettent également de relier des ensembles de données de manière beaucoup plus efficace : l’effort est réduit et l’interprétation par les parties prenantes internes est facilitée. »

L’expert poursuit : « Les entreprises peuvent faire la différence dans toute leur organisation grâce à l’analyse des données RH et des effectifs. Cela vaut pour le bien-être, l’engagement et la satisfaction du personnel, de même que pour le recrutement et le développement des talents. Il vaut la peine de s’y intéresser davantage lors du processus de prise de décision en matière de ressources humaines, tant au niveau individuel qu’au niveau de l’équipe. »

Aertssen Group déploie des données RH proactivement

Le Groupe Aertssen est une entreprise familiale internationale, qui compte 1250 collaborateurs en Belgique (2000 dans le monde), spécialisée dans les travaux de construction et d’infrastructure, les grands travaux de levage dans la construction et l’industrie, le transport et la logistique. Le Groupe Aertssen est par ailleurs devenu l’entreprise de l’année 2021. Le groupe est présent dans plus de 30 pays dans le monde, le Moyen-Orient étant son deuxième marché domestique.

Le directeur des RH, Alain Bastiaens, explique comment ils utilisent les données RH pour contribuer de manière proactive au reporting commercial et financier : « La valeur réside dans l’automatisation et la commodité, chaque niveau ayant accès aux bons rapports. Concrètement, cela va du quotidien et du mensuel pour la direction, au trimestriel pour le conseil d’administration. Plus de rapports séparés : tout est centralisé en un seul endroit. Grâce à ce projet de données RH, il n’y a qu’une seule version de la vérité. »

« En collaboration avec SD Worx Data & Insights, nous avons développé un rapport Business-Intelligence, avec des KPI et des visualisations claires. Pour ce faire, nous avons combiné des données RH avec des chiffres clés financiers, pour obtenir, par exemple, le chiffre d’affaires par salarié, une ventilation des employés facturables et non facturables, et la cartographie de l’absentéisme. Ces indicateurs sont des baromètres précis, par exemple, de trop grands coûts fixes ou d’actions nécessaires. En conséquence, nous pouvons agir de manière plus proactive. Si l’absentéisme augmente, nous essayons d’intervenir à temps et d’éviter la rotation du personnel. C’est un signal que les partenaires commerciaux des RH devraient expliquer aux individus sur le terrain. De cette façon, nous utilisons les données RH pour aider à la gestion et aux finances. Nous avons commencé à mettre ce type d’analyse en place pour la Belgique, et nous envisageons très certainement de l’étendre à l’internationale. »

 

Source : dans le cadre de la digitalisation des pratiques RH, iVox a mené une enquête pour le compte de SD Worx sur la manière dont les employeurs européens mettent en œuvre les données & insights RH. L’enquête a été menée en avril et mai 2022 en Autriche, Belgique, Finlande, France, Allemagne, Irlande, Italie, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Espagne, Suède, Suisse et Royaume-Uni. Au total, 4 061 entreprises ont été interrogées. L’échantillon est représentatif des marchés du travail locaux spécifiques et présente la même composition en termes de taille d’entreprise pour chaque pays concerné.

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