Conseils pratiques pour bien travailler cet hiver malgré la crise énergétique: employeurs et salariés doivent bien communiquer pour économiser l’énergie.

Économiser l’énergie tout en perdant le moins de confort possible : ce sera plus que jamais un défi cet hiver, tant à domicile qu’au bureau. IDEWE a donc souhaité partager une série de conseils pour les travailleurs et les employeurs. Le service de prévention externe de Belgique ne se limite pas seulement à des conseils directs sur la manière de se chauffer, mais aussi sur la manière de faire face à l’ensemble de la crise énergétique de manière plus large en tant qu’équipe et organisation. Objectif: trouver l’équilibre entre économies et bien-être.

1. Ne laissez pas la température chuter – En moyenne, pour un travail de bureau sédentaire standard, la température minimale à laquelle nous pouvons fonctionner correctement est de 19 degrés. Plus la température baisse à partir de là, plus l’inconfort physique et le manque de concentration sont importants. Mais bien sûr, cela varie d’une personne à l’autre et il importe surtout que la situation soit à la fois réalisable et abordable pour chacun individuellement. Une température trop basse peut être vraiment dangereuse pour votre corps à court et à long terme. C’est pourquoi il existe également des dispositions légales concernant la température minimale pour différents types de travail. Il existe quelques conseils simples que vous pouvez mettre en œuvre rapidement et facilement, tant à domicile qu’au bureau, pour assurer le confort de tous. Par exemple, si le sol est froid, vous pouvez placer un tapis sous les bureaux. Une autre mesure consiste à réorganiser votre bureau de manière à vous asseoir plus loin de la fenêtre ou du couloir.

2. Attention aux flux d’air – Les courants d’air et autres flux d’air indésirables peuvent considérablement augmenter la sensation de froid. Les causes potentielles sont nombreuses : mauvaise étanchéité à l’air du bâtiment, portes et fenêtres ouvertes (à moins qu’elles ne soient ouvertes pour la ventilation, voir conseil 8), absence de diffuseurs à jet hélicoïdal, mauvais réglage de la ventilation, position du bureau par rapport aux grilles de ventilation, gaines verticales mal étanches, etc. Certains problèmes peuvent être résolus à court terme, d’autres sont plus susceptibles d’être des points d’attention lors de projets de déménagement, de construction ou de rénovation.

3. Produisez votre propre chaleur… – En tant qu’homéothermes, nous générons notre propre chaleur corporelle en brûlant des aliments. C’est pourquoi il est important de manger suffisamment et sainement. Sachez par exemple que dans un environnement froid, vous consommez plus d’énergie et devez donc compenser par des calories. Attention aussi à certaines idées reçues, concernant les boissons chaudes par exemple : le thé et le café procurent une sensation de chaleur temporaire mais, tout comme l’alcool, ils ont un effet diurétique et donc rafraîchissant. À l’inverse, ironiquement (du moins pour ceux qui osent), une douche froide a un effet réchauffant sur le corps. Une activité physique régulière aide également. Levez-vous donc de temps en temps pour faire un tour ou un petit exercice tel que les jumping jacks pour une circulation sanguine optimale.

4. … et conservez cette chaleur au maximum – Une idée reçue très répandue est que plus vous mettez de vêtements, plus vous avez chaud. La véritable clé réside dans les couches, et surtout la première : il doit s’agir d’un tissu thermique bien ajusté qui isole votre chaleur corporelle tout en respirant suffisamment pour ne pas devenir humide. N’hésitez pas à faire des recherches sur Internet pour de nombreux conseils à ce sujet. Et oui, de bons vêtements thermiques ont un coût, mais avec les prix de l’énergie actuels, cet investissement sera rentabilisé en un rien de temps.

5. En tant qu’employeur, définissez une politique énergétique claire… – Comme toujours, l’effet d’une mesure est déterminé par la manière dont elle est abordée. Nous recommandons aux employeurs d’expliquer très clairement et avec empathie les décisions qu’ils prennent en matière d’énergie. La plupart des travailleurs comprendront réellement la nécessité financière de vos mesures d’économie d’énergie, pour autant que vous valorisiez leurs efforts et que vous les impliquiez dans vos choix. Définissez aussi très clairement les limites éventuelles, par exemple en ce qui concerne la température générale du bureau et les initiatives individuelles contre-productives telles que les chauffages électriques énergivores. Sensibilisez également les travailleurs à l’importance des vêtements, par exemple. N’oubliez pas non plus de vérifier régulièrement comment chacun vit la situation et si vous devez adapter votre politique. Toute mesure d’économie d’énergie est en effet vouée à l’échec si elle se fait au détriment du bien-être ou de la santé physique de vos travailleurs.

6. … et osez aborder le sujet en tant que travailleur également – Il fait vraiment trop froid au bureau ? La crise énergétique vous cause des ennuis au niveau privé ? Osez aborder le sujet avec votre employeur ou une personne de confiance.

7. Déployez intelligemment le travail hybride –  IDEWE préconise depuis longtemps une gestion intelligente du travail hybride, mais le terme « intelligent » évolue bien entendu en fonction des circonstances. Chauffer un grand bureau à 19 degrés pendant toute une semaine pour un taux de présence de 20 % ? Ou ouvrir le bureau seulement deux jours par semaine, mais pour toute votre équipe, avec le chauffage à une température agréable de 21 degrés ? Cette deuxième option peut coûter la même chose, voire moins, mais fait une grande différence en termes de confort thermique. Évidemment, le fait qu’il s’agisse du meilleur choix dans l’ensemble dépend de votre activité ainsi que de l’aménagement et de la taille de votre bureau. Et peut-être que les circonstances liées au coronavirus joueront également un rôle dans cette décision.

8. N’oubliez pas d’aérer – Maintenant que le coronavirus est derrière nous, nous ne pouvons pas ignorer l’importance d’une bonne ventilation pour autant. Un air de mauvaise qualité est au moins aussi néfaste pour votre corps et votre esprit qu’un air trop froid. Si vous n’avez pas de système de renouvellement d’air à domicile, laissez entrer suffisamment d’air extérieur malgré le froid. Le moyen le plus efficace sur le plan énergétique est une aération fréquente et brève : ainsi, les murs et le mobilier n’ont pas le temps de refroidir et vous réduisez les pertes de chaleur.

9. Gardez les bonnes idées après la crise énergétique – Le coronavirus nous a apporté le travail hybride et l’attention pour la ventilation, et la crise énergétique montre déjà quelques premiers effets secondaires positifs. Les récents appels de Comeos et de l’UNIZO pour que les magasins laissent désormais leurs portes fermées, par exemple, est une très bonne chose pour notre climat. En outre, la température idéale de travail est également plafonnée vers le haut : sur de nombreux lieux de travail, il fait souvent trop chaud, et il ne fait aucun doute que de nombreux travailleurs commencent à se rendre compte qu’un degré de moins les fait se sentir mieux et plus productifs. Il serait regrettable d’oublier ces précieux enseignements au moment où les prix de l’énergie diminueront…

 

Source: IDEWE

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