Depuis le début de la crise du coronavirus, le nombre de Stages First a diminué de 30%. Or, ces stages permettent d’offrir une première expérience de travail qui est cruciale dans la recherche d’un emploi. Actiris lance donc un appel aux 38.000 employeurs bruxellois pour les inviter à engager des stagiaires même en cette période difficile et à leur offrir une première expérience de travail cruciale.

Actiris lance un appel aux employeurs soucieux d’aider les jeunes Bruxellois qui font leur entrée dans un monde du travail bouleversé par la crise du coronavirus : Offrez-leur une chance via les Stages First ! Ceux-ci font partie de la Garantie Jeunes, l’engagement pris par Actiris pour que tous les jeunes de moins de 30 ans puissent bénéficier d’une offre d’emploi de qualité, d’une formation continue ou d’un stage dans les 6 mois qui suivent la perte de leur emploi ou la fin de leurs études.

Aujourd’hui à Bruxelles, presque 9.000 chercheurs d’emploi ont moins de 25 ans soit 10% de la totalité des chercheurs d’emploi bruxellois. Ces jeunes font face à une augmentation importante du chômage de l’ordre de 6,4% en comparaison avec le même mois de l’année précédente. A l’avenir, ils seront également confrontés à une concurrence exacerbée due à l’arrivée de nouveaux chercheurs d’emploi plus expérimentés, eux aussi victimes de la crise du coronavirus.

Grégor Chapelle, directeur général d’Actiris explique : « Actiris estime que 6.185 jeunes sont éligibles à un Stage First. Or, nous n’en avons que 700 à leur proposer à l’heure actuelle, un nombre en diminution de 30% par rapport à l’avant-crise. Nous pensons que les jeunes ont fait preuve d’une énorme solidarité à l’égard des autres générations pendant la crise et c’est maintenant à nous d’être solidaires avec eux. Actiris demande donc aux employeurs bruxellois de considérer cette option : si un employeur bruxellois sur six engageait un Stagiaire First, une grosse partie des jeunes chercheurs d’emploi de la Région serait au travail ou bénéficierait d’une expérience en entreprise pertinente. »

Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la formation professionnelle insiste : « Le Stage First, c’est une rampe de lancement vers l’emploi. Ces stages en entreprise sont une magnifique opportunité de lutter contre le chômage des jeunes. Ils permettent d’acquérir une première expérience professionnelle et constituent donc un atout supplémentaire sur le CV. D’ailleurs deux tiers des jeunes ont trouvé un emploi après leur stage. La balle est maintenant dans le camp des employeurs tant publics que privés. »

Quels avantages pour l’employeur ?

Les employeurs bruxellois qui s’engagent dans le programme First offrent à des jeunes une expérience de travail et un encadrement pour pouvoir le former à la vie en entreprise. Au niveau financier, l’employeur verse au stagiaire une indemnité de 200 euros bruts par mois. Celle-ci est complétée par une allocation de 26,82 euros brut par jour payée soit par Actiris soit par l’ONEM (en fonction du statut du jeune).

Quels avantages pour les jeunes ?

Les Stages First sont une formidable porte d’entrée vers l’emploi. En effet, depuis le lancement de ce programme, plus de 6000 stagiaires en ont profité et, en moyenne, 2 jeunes sur 3 ont trouvé un emploi 12 mois après leur stage. Ces stages visent à offrir une première expérience professionnelle indispensable aux jeunes peu qualifiés et accroître leurs compétences via une formation de terrain. Le public visé sont les moins de 30 ans disposant au maximum d’un CESS et domiciliés à Bruxelles.

Pierre-Jean Degueldre, Directeur RH chez Auto 5 déclare : « Le partenariat avec Actiris nous permet de jouer ce rôle sociétal, d’accueillir de nouveaux collaborateurs, de les faire évoluer et donc éventuellement de trouver des nouveaux potentiels. C’est une opération win-win. »

Hadrien Velge, CEO du Champignon de Bruxelles : « Les Stages First ont une vraie valeur ajoutée. Cela nous permet de bien former les jeunes et il y a eu beaucoup d’emplois à la clé. Dans la plupart des cas, si la personne se plaît dans l’entreprise et qu’elle apporte quelque chose, alors nous continuons l’aventure. »