Plus de 40% des PME considèrent la hausse des coûts salariaux comme l’un des trois principaux défis RH pour 2025. Dans le top trois de ces défis, on distingue aussi l’augmentation de la satisfaction et l’engagement des talents existants. Il existe des différences régionales : en Wallonie, la santé et le bien-être au travail est le principal défi.
L’absentéisme pour cause de maladie reçoit également une attention accrue dans cette région, puisqu’une PME wallonne sur quatre (25%) souhaite le réduire, contre 15% des PME flamandes et bruxelloises. Ces premières conclusions sont issues d’une enquête menée en décembre 2024 auprès de 557 chefs d’entreprise et responsables RH.
3 priorités RH pour les PME ?
Annelies Rottiers, Directrice consultance pour PME de SD Worx : « La maîtrise de la hausse des coûts salariaux est sans aucun doute le principal défi pour nos PME belges en 2025. Plus de 40 % des PME le placent dans leur top trois. Grâce à l’indexation automatique des salaires, les salaires bruts ont déjà augmenté de 20 % ces quatre dernières années. »
La spécialiste partage le top 3: « Garder les collaborateurs et les fidéliser plus longtemps à votre organisation reste un objectif important pour de nombreuses PME, même en 2025, en raison de la pénurie de talents. De ce fait, l’accent est davantage mis sur l’amélioration de l’expérience et du bien-être des collaborateurs. En Wallonie, ce dernier est d’ailleurs le principal défi, combiné à l’absentéisme pour cause de maladie. Il existe évidemment des différences selon la région et le secteur, ainsi que selon la taille de la PME. »
Différences régionales
Les PME wallonnes placent plus clairement l’absentéisme pour cause de maladie et la santé et le bien-être à l’ordre du jour. En Wallonie, un quart des PME souhaite réduire l’absentéisme pour cause de maladie et une PME sur cinq considère le paiement juste et correct des salaires comme un défi important. À Bruxelles, une PME sur cinq mise quant à elle sur l’offre de formations plus large et plus variée. En Flandre et en Wallonie, il ne s’agit que de la moitié, soit environ une PME sur dix. Une PME sur cinq à Bruxelles et en Wallonie met la recherche des nouveaux talents dans leur top trois.
Trois conseils pour une meilleure maîtrise des coûts salariaux
1. Identifiez également les coûts salariaux cachés pour des actions ciblées (par exemple sur l’absentéisme pour cause de maladie)
Une vue d’ensemble de tous les coûts salariaux semble évidente, mais incluez également des coûts moins manifestes, comme le coût de remplacement des emplois vacants ou l’absentéisme pour cause de maladie (de courte durée). Si cela est supérieur à la moyenne de votre secteur, de votre région ou de la taille de l’organisation, il peut être utile d’intervenir avec des actions ciblées.
2. Envisagez un bonus salarial en cas d’obtention d’un résultat
Si vous souhaitez récompenser (tous) vos travailleurs lorsqu’ils atteignent un objectif collectif, comme une diminution de l’absentéisme pour cause de maladie, moins d’accidents de travail, un objectif de chiffre d’affaires défini, etc., le bonus salarial peut constituer une piste pour une politique de rémunération motivante. Vous devez toutefois établir un acte d’adhésion ou une CCT (Convention Collective de Travail) d’entreprise qui reprend ces critères. La prime bénéficiaire est également une manière intéressante et collective pour récompenser les travailleurs. Dans ce cadre, vous attribuez le bénéfice (ou une partie) à vos travailleurs. Les deux systèmes de rémunération collective bénéficient d’un traitement favorable, de sorte que les travailleurs conservent plus de net en comparaison avec un bonus classique. De plus, vous respectez la norme salariale.
3. La rémunération flexible vous donne plus de choix pour le même budget
Le Flex Income Plan (FIP) permet aux collaborateurs d’accroître l’autonomie dans la composition de leur progiciel de paie pour les mêmes coûts salariaux, donc sans impact budgétaire pour l’employeur et conformément à la norme salariale. De plus, vous marquez des points auprès de vos collaborateurs : ils peuvent mieux adapter leur progiciel de paie à leurs préférences personnelles.
Source: SD Worx