Carte blanche: Garantir une parfaite adéquation entre les nécessités économiques et l’humain afin d’éviter une déflagration sociale majeure!

L’urgence du moment nécessite une accélération des processus de décisions. Entre une crise sanitaire meurtrissante et une future crise financière tant redoutée, nous devons par tous les moyens éviter une déflagration sociale qui viendrait mettre à mal tous nos efforts de relance… Thierry NOLLET, Director Legal Services et External Relations du GroupS, partage son analyse de la situation inédite que nous traversons ensemble et de ses perspectives futures.

Nous sommes placés devant une équation à plusieurs inconnues dans un environnement à la fois inédit et détérioré, qui nécessitera que l’on mette rapidement en place de nouvelles politiques de solidarité, que l’on stabilise les situations de crise aggravées dans les secteurs et les entreprises les plus touchés, que l’on amorce au plus vite de nouveaux processus de changement…le tout devant intégrer un plan général de relance qui puisse représenter une véritable force motrice en matière d’adhésion et d’engagement. Alors que dire de la désunion politique qui prend corps ?

Dans un contexte dans lequel les conditions de travail se sont détériorées – les egixences en matière de nouvelles flexibilités créent de fortes tensions et oppositions – la peur du lendemain et l’anxiété paralysent et freinent les actions – le monde syndical semble nourrir de nouveaux rapports de force, il est indispensable que les directions d’entreprise puissent jouir de leurs pleines prérogatives en matière d’organisation du travail en espérant pouvoir compter sur des partenaires sociaux à la fois engagés et responsables, et surtout de ne plus se voir imposer de nouvelles contraintes qui viendraient compromettre gravement le rétablissement des situations les plus criantes.

Il sera important également que les commissions paritaires puissent remplir leur rôle essentiel de régulation des éléments concurrentiels qui pourraient se dégager de cette crise actuelle et pénaliser les acteurs les plus faibles.
Lorsque des milliers de belges sont touchés dans leur chair, des entreprises sont à l’agonie, des indépendants se retrouvent sans ressource et parfaitement démunis en matière de protection, il ne faudrait pas ajouter aux conséquences sanitaires et économiques de cette crise, de nouvelles tensions sociales qui seraient facilitées et exacerbées par des antagonismes dogmatiques.

On sait combien il a été difficile ces dernières années de sortir de grands accords sociaux en faisant pleinement jouer les grands principes de la concertation sociale belge, certains s’amusant d’ailleurs à décrédibiliser un système qui a assuré pendant des décennies les équilibres et une certaine paix sociale.
On pressent très bien que le monde syndical va plus que probablement tirer profit de cette crise après avoir concédé ces dernières années une perte d’ancrage dans les entreprises. Les discours syndicaux du 1er mai en disent déjà long sur les intentions d’exercer le rapport de force.

Les situations les plus impactantes vécues par nos citoyens touchent à leur santé, à leurs libertés, à leurs conditions de vie et de travail. Nous plaidons face à cette situation d’extrême urgence que la Communauté des Ressources Humaines (GRH), les Secrétariats sociaux, les acteurs de la Médecine du Travail et experts psychosociaux, les DRH, les chambres de commerce puissent être impliqués dans les projets de relance qui seront initiés au niveau fédéral et dans les entités fédérées.

Dans le même ordre d’idées, il nous semble que le monde politique a une fâcheuse tendance à minimiser la charge qui pèse actuellement sur les Secrétariats Sociaux et les Caisses d’Assurance sociale pour Indépendants. Entre les faits d’annonce à répétition qui créent un niveau d’attente chez nos citoyens, des changements de cap réguliers, des informations délivrées qui ne sont pas toujours d’une grande précision et clarté, la surmultiplication des mesures à mettre en œuvre dans des temps records… Cette crise ne pourrait être bien gérée sur les questions sociales et économiques si notre pays ne pouvait compter sur un secteur des Secrétariats sociaux assumant au quotidien une responsabilité sociétale à la fois majeure et écrasante.

Comme organisme indépendant, touchant à travers ses activités pas loin de 2.000.000 de belges qu’ils soient starters – indépendants – chefs d’entreprise – salariés et bénéficiaires d’allocations familiales, GROUP S a toujours été un véritable catalyseur dans les relations entre les organisations syndicales et les directions d’entreprise, les salariés et leur employeur. Alors comment ne pas impliquer tout un secteur comme les Secrétariats sociaux qui agit au quotidien auprès de 95% de la population active de notre pays, dans la mise en place d’un plan général de relance dans lequel les nécessités économiques et l’intérêt de l’humain seraient mis en adéquation ?

La mission de base des Secrétariats sociaux s’est élargie au fil du temps à une grosse majorité des questions qui touchent à la mise en adéquation des exigences professionnelles et des contingences privées – à la santé et au bien-être, nous sommes devenus en ces temps difficiles une véritable courroie de transmission et un vecteur de stabilité et de croissance.

Thierry NOLLET, Director Legal Services et External Relations du Group S

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