Absentéisme en augmentation de 10% par rapport à 2022: allons-nous vers un nouveau pic en décembre?

Le pic d’absentéisme de courte durée est-il derrière nous ? Le plus grand nombre de journées de maladie (de courte durée) a été enregistré en octobre et en février de cette année. Environ un travailleur sur sept a été malade au moins un jour en novembre. En moyenne, 3,19 jours sur 100 dans le secteur privé en Belgique ont été perdus durant le mois de novembre 2023 pour cause de maladie de courte durée (moins de 30 jours). C’est 10% de plus qu’en 2022, mais moins qu’en 2021.

Les chiffres sont également inférieurs à ceux du mois dernier ; comme l’année dernière, le pic d’absentéisme de courte durée a été atteint en octobre (3,94 %) et en février (3,98 %). Si l’on y ajoute les absences de moyenne durée, les employeurs belges ont perdu en moyenne 6,23 jours sur 100 jours de travail.

Les absences au travail pour cause de maladie sont plus nombreuses en novembre que l’année dernière

En novembre, le nombre de jours d’absence au travail pour cause de maladie (moins de 30 jours) reste élevé : 3,19%. Ce nombre est supérieur de 10% à celui de novembre 2022 (2,90%), mais on remarque une baisse de 11% par rapport au mois de novembre 2021. Si l’on compare avec le mois d’octobre, ce taux est toutefois en baisse de 10%. Le mois d’octobre enregistre généralement le pic annuel (en 2023 : 3,94%), tout comme le mois de février (3,98%), mais le mois de mars 2023 a également connu des niveaux élevés d’absences de courte durée (3,86%).

Cette tendance est plus prononcée chez les ouvriers : avec 4,23%, les absences de courte durée sont 17 % plus élevées qu’en 2022 (3,62%). Chez les employés, les absences de courte durée sont de 2,74% ; ces chiffres sont similaires à ceux de 2021, mais plus élevés qu’en 2022 (2,59%). Par rapport au mois dernier, ils sont respectivement inférieurs de 22% (employés) et de 13% (ouvriers).
L’absentéisme à moyen terme (entre 1 mois et 1 an) reste pratiquement stable à 3,04%, légèrement en hausse par rapport au mois dernier (2,97%) et stable par rapport à 2021 (3,06%), mais il est plus élevé qu’en novembre de l’année dernière (2,86%).

En novembre 2023, le secteur privé belge a perdu en moyenne 3,19 jours sur 100 pour cause de maladie de courte durée (moins de 30 jours). Si l’on y ajoute les absences de moyenne durée, on obtient 6,23 % en 100 jours.

Environ un travailleur sur sept a été malade au moins un jour en novembre

François Lombard, senior Consultant chez SD Worx clarifie: « En novembre 2023, 15,4% des travailleurs ont été malades pendant au moins 1 jour (absence de courte durée) en novembre. Ce chiffre est inférieur à celui d’octobre (17,9%), mais supérieur à celui de novembre 2022 (13,9%) et inférieur à celui de novembre 2021 (16,0%). L’année dernière, nous avions encore un pic en décembre ; espérons que les principaux pics seront désormais derrière nous avec les mois records de février, mars, octobre. Les absences de courte durée diminuent à nouveau en novembre, à l’exception du secteur de l’assistance en escale dans les aéroports. Les employeurs sont confrontés au défi de trouver des remplaçants en temps voulu pour maintenir les nive aux de production ou de service. L’impact de la suppression de l’exigence d’un certificat médical pour une journée de maladie (maximum trois fois par an) dans les entreprises de plus de 50 salariés n’est pas clair. »

Secteurs les plus touchés par la maladie (< 30 jours)

« En novembre, les employés du commerce de détail ont le pourcentage le plus élevé de jours perdus pour cause de maladie de courte durée au travail, avec 5,85 %. En dehors de ce groupe, le top 10 ne comprend que des secteurs ouvriers ou des secteurs mixtes. Les chiffres sont à nouveau très élevés dans les entreprises de nettoyage ou de titres-services, les métaux non-ferreux et ferreux, l’assistance en escale dans les aéroports, la production alimentaire telle que les industries de transformation du chocolat, du sucre et des pommes de terre, l’industrie chimique et l’industrie du textile et de l’entretien des textiles. En additionnant l’absentéisme de courte durée et l’absentéisme de moyenne durée, on obtient le nombre de jours perdus pour cause de maladie. Les 10 secteurs où l’absentéisme à mo yen terme est le plus élevé enregistrent une augmentation par rapport au mois dernier », conclut SD Worx.

Audrey Bensedira, Regional Director Wallonie, SD Worx Staffing Solutions : « C’est surtout dans les secteurs de la santé et de la logistique, qui se préparent au pic des cadeaux de fin d’année, que nous constatons une augmentation de la demande de remplacements. Pour ces secteurs, il est vrai que nous avons eu ces derniers mois une augmentation des maladies chez nos clients utilisateurs. En décembre, c’est un peu la même tendance, mais à cela s’ajoute les congés de fin d’année qui sont clairement un motif d’augmentation de l’activité et de la demande d’emploi temporaire. Dans d’autres secteurs, la demande n’est peut-être pas aussi forte, car la charge de travail étant moindre, les travailleurs peuvent prendre des vacances. »

 

Source: SD Worx a mis au point un outil de suivi de l’emploi afin de mieux comprendre l’impact du COVID-19 sur le marché du travail en Belgique. Le tracker donne un aperçu du pourcentage de « jours travaillés », de l’absentéisme, du chômage temporaire et de la prise de congés légaux. Il s’agit dès lors d’un tableau pertinent des secteurs et régions les plus touchés et les plus actifs, qui s’appuie sur les données salariales de 70.000 employeurs et de près d’un million de travailleurs belges, dont un tiers d’ouvriers et deux tiers d’employés, actifs dans divers secteurs et dans des entreprises de différentes tailles. Les résultats montrent une tendance claire chez les employeurs du secteur privé.

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