SD Worx constate une tendance positive de l’emploi structurel auprès des PME du secteur privé. Le spécialiste dans le calcul de salaires en Belgique a observé que, dans nos PME, il y a à nouveau plus d’emplois créés que d’emplois perdus, ce qui se solde donc de façon positive (+0,90% en 2021). En moyenne, 2021 a même enregistré un légère baisse dans la résiliations de contrats comparé à 2019 (soit 2,09% au lieu de 2,13%). Comme les années précédentes, les mois de décembre et janvier sont ceux où les résiliations de contrats sont les plus nombreuses. En termes de recrutement, nos PME belges font mieux en 2021 qu’en 2020, mais nous ne sommes pas encore au niveau » pré-corona « , début 2019.
L’emploi structurel des PME en activité présente une tendance positive pour l’ensemble de l’année 2021 ; la perte d’emplois (sortie de 2,09%) se situe même légèrement en dessous du niveau (normal) de 2019 (2,13%). La part des nouveaux emplois (afflux) est passé de 1,98% en 2020 à 2,12%, ce qui est toutefois inférieur au niveau de 2019 (2,25%).
Il y a, à nouveau, plus d’employeurs (13,31%) qui ont recruté en 2021 qu’en 2020 ; et moins d’employeurs faisant face à des résiliations de contrat (12,81%) ; là, nous en arrivons même au niveau (normal) de 2019.
En moyenne, nous constatons une évolution légèrement positive du volume de travail (en nombre de travailleurs) pour les PME en 2021 ; celui-ci est en baisse par rapport à 2019. L’année dernière, l’emploi a augmenté de 0,90 % pour les PME. Par rapport au début de l’année 2019, le nombre d’emplois pour les PME a augmenté de 1,72%.
En termes de secteurs, la situation salariale dans les domaines des « transports et entreposage » et des « hôtels et restaurants » ne s’est toujours pas remis de la pandémie. Le volume de l’emploi (en nombre de tête) dans les PME a augmenté dans cinq secteurs, à savoir les services financiers, les professions libérales, les activités scientifiques et techniques, l’information et la communication et les soins de santé. Tous les autres secteurs sont stables ou légèrement positifs.
« En 2021, il y aura à nouveau plus de PME qui embauchent que de PME confrontées à des départs. Da manière générale, les choses vont définitivement dans la bonne direction : depuis le mois de mai, nous observons une tendance à la hausse, avec un pic de plus 3 % en novembre 2021 (par rapport à la période pré-corona début 2019). Cependant, pour les mois de décembre et janvier 2022, nous constatons une tendance inverse : il y a eu plus de sorties que d’entrées dans les PME. Bien que nous constatons ce déclin chaque année, cela ne doit pas encore nous inquiéter. »
« En janvier 2022, les PME des secteurs ‘Services financiers et assurances’ (+11,41%), ‘Activités spécialisées, scientifiques et techniques’ (+10,07%), ‘Information et communication’ (+3,89%) et ‘Soins de santé’ (+3,38%) réalisent plus d’emplois par rapport à début 2019. Ce sont les bastions en termes de secteurs pour les PME, et là, nous constatons une réelle croissance des emplois. Dans les autres secteurs la situation est plutôt stable. Seules les PME des secteurs « Transport et entreposage » et « Hôtels et restaurants » n’ont pas encore digéré la crise (avec respectivement -3,80% et -4,74% de baisse d’emplois par rapport au début de l’année 2019). Dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, nous avons constaté un certain rattrapage depuis le 21 juin, mais depuis décembre, le nombre d’emplois y est à nouveau en baisse », déclare Vassilios Skarlidis, directeur régional de SD Worx pour les PME. « Nous constatons également que même dans les secteurs qui se portent bien, les employeurs continuent à investir dans les emplois; comme le montre l’évolution par secteur au cours des trois dernières années. »
Retour à une saisonnalité normale en 2021
Les entrées et les sorties varient en fonction du mois. En 2021, l’évolution de nouveaux contrats est conforme aux années précédentes, supérieure à celle de 2020 même, mais toujours inférieure à celle de 2019 pour un certain nombre de mois (à savoir janvier, février, avril, septembre et octobre). En ce qui concerne les résiliations de contrats (outflow), nous constatons également une saisonnalité normale, avec des chiffres notamment plus bas qu’en 2019, à l’exception des mois de juin, juillet et octobre.
Source: les chiffres sont basés sur les dernières données salariales de SD Worx. Les résultats sont particulièrement fiables en raison de la taille de l’échantillon et de la source des données : ils sont basés sur des données réelles de l’administration des salaires et plus fiables que les estimations conventionnelles basées sur des enquêtes. Les valeurs sont des proportions non pondérées, mais l’étude est représentative sur le plan des paramètres de base tels que le sexe, l’âge, la région et la taille de l’entreprise. En fin de compte, il s’agit de plus de 21.000 PME occupant plus de 370.000 travailleurs.