Selon le syndicat chrétien, tous les chômeurs temporaires de longue durée devraient bénéficier de la prime de protection qui est actuellement limitée à quelques secteurs alors que dans d’autres secteurs, de très nombreuses personnes sont en chômage temporaire de longue durée et sont fortement touchées par la crise, tant sur le plan de leur revenu que des perspectives de trouver un emploi. Ces personnes subissent une très importante perte de revenus.
Actuellement, les travailleurs n’ont droit à la prime de protection destinée aux chômeurs temporaires que s’ils travaillent dans des entreprises qui étaient obligatoirement fermées au 1er mars. Une proposition circule au sein du gouvernement pour étendre cette prime aux coiffeurs et aux barbiers (qui étaient ouverts à cette même date). Cette solution concerne un petit nombre de personnes touchées par la crise.
Le syndicat précise : « De nombreux chômeurs temporaires de longue durée restent sur la touche. Or, juste avant les vacances de Pâques, une loi avait été votée afin d’apporter une aide (au moyen de nouvelles réductions de cotisations ONSS) aux employeurs de trois secteurs lourdement touchés : l’hôtellerie, le secteur des voyages et le secteur de l’événementiel. Une partie des travailleurs de ces secteurs sont néanmoins exclus de la prime de protection (agences de voyage, organisateurs de voyages, sous-traitants de l’événementiel comme les traiteurs, organisateurs d’événements sportifs, exploitants de campings et autres hébergements). C’est la raison pour laquelle la CSC propose d’ouvrir le droit à l’indemnité de protection à tous les travailleurs temporaires de longue durée sur la base de la durée de leur chômage, quel que soit le secteur dans lequel il sont actifs. La CSC attend également du gouvernement qu’il tende la main aux personnes qui sont chômage, sans être nécessairement au chômage temporaire. Elles aussi restent durement touchées par la crise et méritent d’être aidées pour ne pas sombrer dans la pauvreté. »