De moins en moins d’offres d’emploi sur le marché, mais les attentes salariales restent très élevées.

Malgré la baisse du nombre d’emplois disponibles en raison de l’épidémie de COVID-19, la majorité des demandeurs d’emploi belges ne sont pas prêts à revoir leurs revendications salariales. C’est ce que révèle une étude d’Indeed menée auprès de 5.000 demandeurs d’emploi originaires d’Australie, de Belgique, du Canada, d’Allemagne, de France, d’Inde, des Pays-Bas, du Royaume-Uni et des États-Unis. La majorité des travailleurs interrogés pense que le marché du travail se redressera relativement vite.

Bien que l’épidémie de coronavirus de ces derniers mois ait compliqué la recherche d’emploi, peu de demandeurs d’emploi belges sont prêts à revoir leur salaire à la baisse pour trouver un nouveau poste. Seuls 17,8% d’entre eux consentiraient ainsi à faire cet effort. Le fait que les Belges ne veulent pas entendre parler de réduction de salaire est également évident.

Le désir relativement faible de faire des compromis salariaux peut s’expliquer par le fait qu’une grande partie des Belges pensent que le marché du travail va se redresser assez vite. Plus d’un tiers d’entre eux s’attendent à ce que tout revienne à la normale d’ici un an. 24,7% pensent que le marché du travail se redressera dans les six mois, et 15,1% dans les trois mois.

Les Belges sont toutefois prêts à faire des concessions en matière d’exigences sur leur poste. 36 % des demandeurs d’emploi accepteraient une place pour laquelle ils sont surqualifiés. Ils n’étaient que 28% précédemment.

L’avenir des professions essentielles

Pendant la pandémie de COVID-19, le respect et l’appréciation des professions essentielles telles que celles de médecin et d’infirmière ont énormément augmenté, à tel point qu’elles ont été considérées comme capitales par la population et les autorités belges. 36% des sondés pensent que cette appréciation va perdurer, et 29% que la perception de ce qui est un travail important va changer à jamais.

En outre, près d’un quart des Belges sont prêts à exercer une profession essentielle. Arjan Vissers, responsable de la stratégie chez Indeed Benelux, déclare : « Les développements économiques actuels signifient que moins d’emplois sont disponibles, mais cela ne s’applique logiquement pas aux professions vitales. Elles se sont révélées indispensables et d’une grande valeur ajoutée. Pouvoir apporter quelque chose de concret à la société a également une valeur pour de nombreux demandeurs d’emploi. »

Un tiers des sondés belges pensent que notre manière de travailler – comme le nombre d’heures de travail, l’organisation actuelle de la semaine de travail ou la productivité – va changer à jamais. Une opinion partagée dans les pays voisins, que ce soit l’Allemagne, la France ou les Pays-Bas. Respectivement 30%, 32% et 33% des gens y pensent que le coronavirus va changer de façon permanente l’organisation du travail.

En ce qui concerne le retour au bureau, les avis sont partagés. Un peu moins de la moitié des sondés belges déclarent qu’ils s’attendent à ce que la pandémie affecte le lieu de travail « normal » à long terme et que de nombreuses personnes continueront à travailler à domicile à l’avenir.

Source: INDEED

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