Indicateurs de bien-être : la santé reste le facteur déterminant n°1.

Le Bureau Fédéral du Plan (BFP) mène un travail de fond quant aux déterminants du bien-être de notre population. Celui-ci est synthétisé via un total impressionnant de 67 indicateurs complémentaires au PIB (Produit Intérieur Brut). En ce mois de juin 2017, le BFP nous rappelle que la santé reste le principal déterminant du bien-être des Belges.

Le revenu compte aussi mais dans une moindre mesure. Avoir un travail et être entouré de proches ont également un impact sur le bien-être. C’est ce qui ressort des résultats pour un Belge ‘moyen’. L’analyse de différents sous-groupes montre aussi que ces déterminants n’ont pas la même importance pour tous les Belges.

7,5/10, le score moyen confirmé.

Sur une échelle comprise entre 0 et 10, le Belge évalue son bien-être à un peu plus de 7,5 points. Tous les Belges ne sont toutefois pas égaux en la matière. Par rapport à la moyenne, les personnes en incapacité permanente de travail, au chômage, sans diplôme, avec un faible revenu ou vivant seules sont moins satisfaites de leur vie.

Qu’est-ce qui explique les différences de bien-être entre les Belges ? Pour répondre à cette question, le Bureau fédéral du Plan a analysé les déterminants du bien-être individuel à partir des données de la plus grande enquête sur le bien-être disponible à ce jour en Belgique.

La santé, clé du bien-être en Belgique

Il ressort de l’analyse que la santé, tant mentale que physique, est le principal déterminant du bien-être des Belges. Etre en très mauvais état de santé fait perdre en moyenne plus de 1,6 point de bien-être par rapport aux personnes en bon état de santé.

Si le revenu est un déterminant du bien-être, son impact est relativement limité. En moyenne, multiplier son revenu par deux fait augmenter le bien-être de 0,3 point. A l’inverse, ne pas avoir un revenu suffisant pour pouvoir accéder à un mode de vie considéré comme standard en Belgique fait perdre près de 0,7 point de bien-être. Avoir un travail compte aussi pour le bien-être des Belges. Ainsi, par rapport à un salarié à temps plein, être en incapacité permanente de travail ou être au chômage font respectivement baisser le bien-être de 0,5 et 0,2 point environ. De même, ne pas avoir de diplôme fait baisser le bien-être des Belges de l’ordre de 0,3 point.

Être entouré de proches impacte également de manière importante le bien-être des Belges. Ne pas vivre seul, avoir une personne à qui se confier et avoir une personne à qui demander de l’aide font chacun augmenter le bien-être entre 0,2 et 0,3 point.

L’importance des déterminants varie d’un Belge à un autre.

L’analyse de différents sous-groupes montre également que les déterminants n’ont pas la même importance pour tous les Belges. Par exemple, être en très mauvais état de santé, ne pas être marié ou voir son revenu diminué affectent relativement plus le bien-être des chômeurs. De même, être en incapacité permanente de travail, sans diplôme ou encore ne pas pouvoir demander de l’aide à quelqu’un impactent relativement plus le bien-être des moins de 25 ans.

Ces résultats contribuent aux travaux du BFP sur la recherche d’un nombre limité d’indicateurs complémentaires au PIB. Actuellement, le BFP propose un ensemble de 67 indicateurs afin de mesurer le bien-être et le développement de la société.

Source : Bureau fédéral du Plan

 

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