Les Jeunes CSC, qui fêtent leurs 50 ans, ont chargé l’UCL de réaliser une étude sur la place des jeunes dans le marché de l’emploi. Première conclusion: 6 jeunes francophones sur 10 se disent inquiets pour leur avenir professionnel. Au Nord du pays, la proportion est tout simplement inversée.
Six jeunes francophones sur dix (61%) avouent leur inquiétude quant à leur avenir professionnel. La peur de perdre son boulot touche 45% des 18-30 ans, tandis qu’un francophone sur deux dans cette tranche d’âge estime que s’il perdait son travail, il peinerait à en retrouver un aussi bon.
Selon cette enquête, la peur des jeunes dans l’avenir se fonde sur un présent qui est déjà plutôt morose. Ainsi, sept jeunes travailleurs sur dix ont connu une période sans emploi et 28% ont obtenu un contrat à durée indéterminée (CDI) dans l’année qui a suivi leur sortie de l’école.
Cela n’empêche pas les francophones de se dire prêts à prendre n’importe quel travail rémunéré (43%), à se former à de nouvelles compétences (77%), à occuper un poste temporaire (62%), à accepter un job moins bien payé (33%), à se déplacer davantage (39%), voire à quitter la Belgique (23%).
En Flandre, trois jeunes sur dix se disent inquiets pour leur avenir. Ils sont plus de la moitié (56%) à déclarer une bonne situation financière (pour un francophone sur trois). Et 61% à n’avoir pas connu de période sans emploi depuis l’obtention de leur diplôme (pour 30% de francophones). Un Flamand sur deux parmi les 18-30 ans a décroché son CDI moins de douze mois après avoir quitté l’école.
Source: Belga – Le Soir