L’angoisse du dimanche soir concernerait un quart des travailleurs belges…

C’est la rentrée ce lundi matin, l’entame du dernier ‘sprint’ avant les fêtes de fin d’année. Dans quel état d’esprit nous préparons-nous à reprendre le travail? Ce n’est pas le fol enthousiasme en tout cas. En effet, plus de la moitié (51,2%) des Belges se sentiraient régulièrement mal dans leur travail. Un Belge sur 10 affirme ressentir ce mal-être de manière quotidienne et plus d’un quart (26,3%) des Belges est angoissé dès le dimanche soir à l’idée de reprendre le travail le jour suivant. Ces chiffres semblent d’autant plus alarmants que 73% des travailleurs insatisfaits ne font aucune démarche pour trouver un nouvel emploi.

Ces résultats ressortent d’une étude menée par le prestataire de services RH Agilitas, anciennement t-interim. Il semblerait que les jeunes Belges de moins de 34 ans se sentent le plus mal dans leur travail. 58,5% d’entre eux se sentent chaque mois mal dans leur peau. La première explication de ce mal-être est le fait de ne pas se sentir valorisé. Le déséquilibre entre vie professionnelle et vie privée joue aussi un rôle important dans cette souffrance liée au travail.

Encore et toujours une question de reconnaissance.

Alors que 58,5% des jeunes Belges affirment se sentir mal dans leur travail au moins une fois par mois, ce problème concerne 49,7 % des personnes de 35 à 49 ans, et 46 % des plus de 50 ans. Les jeunes travailleurs belges se sentent clairement moins bien au travail que leurs collègues plus âgés.

Leen Martens, porte-parole d’Agilitas, commente : « Il existe de toute évidence une inadéquation entre les attentes des jeunes Belges et celles de nombreux employeurs. Celle-ci ne porte pas seulement sur les tâches accomplies quotidiennement, mais touche également à la personnalité et à la culture d’entreprise. Tous ces éléments doivent être en parfaite adéquation. Êtes-vous plus dans votre élément au sein d’une entreprise à l’atmosphère moins stricte, dans laquelle vous devez trouver votre propre voie ou plutôt dans une entreprise orientée vers les résultats, présentant de nombreux défis? »

Pourtant, la grande majorité des Belges qui se sentent mal dans leur travail ne sont pas à la recherche d’un nouveau job. Plus de la moitié (53,3%) accepte l’idée que le travail s’accompagne souvent d’un sentiment de mal-être. 73,1% n’effectuent aucune démarche pour trouver un autre emploi.

« Ceci est très préoccupant. Ces résultats démontrent que nombreux sont ceux qui ne suivent pas leur instinct dans le domaine professionnel. Toutefois le fait de se sentir bien dans son travail a un impact direct sur notre sentiment de bonheur général. D’où cet appel lancé afin de respecter davantage son intuition et de choisir un job qui correspond parfaitement à vos besoins et à vos ambitions. Nous sommes convaincus que les personnes qui agissent en accord avec leur instinct sont plus confiantes dans la vie, exploitent mieux leurs talents, apprennent davantage, sont plus productives et surtout plus heureuses. »

La raison principale de cette impression négative liée au travail est le fait de ne pas se sentir estimé. Viennent ensuite les délais serrés, les clients exigeants et le stress des bouchons. Pour de nombreux Belges, le déséquilibre entre la vie professionnelle et la vie privée est également à l’origine de ce sentiment négatif.

Top 5 des causes du mal-être au travail :

  • Manque de reconnaissance : 14,3%
  • Délais serrés : 13%
  • Clients exigeants : 12,3%
  • Trajets domicile-travail stressants (bouchons, transport en commun): 11,8%
  • Manque d’équilibre vie professionnelle / vie privée : 11,6%

À propos de l’étude – réalisée en ligne par le bureau d’enquête iVOX à la demande d’Agilitas entre le 1er et le 6 octobre 2018 auprès d’un échantillon de 650 travailleurs Belges représentatif par région, sexe, âge et diplôme. La marge d’erreur maximale pour 650 Belges est de 3,78%.

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