L’ennui au travail gagne du terrain, surtout auprès des jeunes collaborateurs.

Près d’un Belge francophone sur trois (32%) avoue ressentir parfois de l’ennui au travail. Ce ressenti est même encore plus fréquent chez les jeunes travailleurs. Voilà un des enseignements de l’étude Protime, spécialiste du planning et de l’enregistrement du temps, effectuée auprès de 1.000 travailleurs de Belgique francophone. L’enregistrement des tâches et du temps de travail – et donc de la charge de travail – permet de lutter contre cet ennui. Ces outils sont toutefois considérés par 75% des travailleurs comme un moyen de contrôle.

Vous arrive-t-il aussi de trouver le temps long au travail ? Vous n’êtes pas le seul. Les travailleurs sont nombreux à s’ennuyer parfois au boulot. C’est surtout le cas des plus jeunes (18-34 ans), qui s’ennuient davantage (50%) que les 50+ (18%). Cet ennui est en net contraste avec le stress ressenti par près de la moitié des travailleurs, en raison d’une charge de travail trop lourde. Ici aussi, les jeunes sont les plus concernés : 55% contre 47% pour les 50+.

Une nouvelle répartition du travail

Personne ne sera étonné d’apprendre que 39% des travailleurs francophones considèrent que le travail n’est pas équitablement réparti au sein de leur équipe. Un peu plus de la moitié des répondants (51%) estiment ‘en faire plus’ que leurs collègues. Cette perception est partagée par 54% des 18-34 ans, 52% des 35-49 et 45% des 50+.

« Une définition précise des tâches et de l’emploi du temps de chacun permet de mieux répartir la charge de travail au sein de l’équipe. Elle permet de prévenir le burn-out, mais aussi le bore-out (ennui) et, en corollaire, d’accroître le bien-être au travail », explique Sophie Henrion, porte-parole de Protime. « Bien que les outils logiciels d’enregistrement du temps constituent une solution idéale à ces problèmes, ils sont encore considérés par 75% des répondants comme un moyen de contrôle. Or, ce n’est pas leur vocation. Lorsque de tels outils sont mis en œuvre, les travailleurs en sont les premiers gagnants, car ils rendent leur travail plus supportable et agréable. »

Méthodologie: étude a été réalisée via internet par le bureau d’études MarktEffect pour le compte de Protime. Quelque 1.023 travailleurs francophones belges ont répondu au questionnaire entre le 5 et le 19 septembre 2018. Ces répondants composent un échantillon représentatif de la population active de la Belgique francophone. Ils sont âgés de 18 à 65 ans et se répartissent équitablement entre tous les secteurs. La marge d’erreur maximale est de 3,1%.

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