Aussi incongru que cela puisse sembler, une nouvelle enquête menée par un des principaux secrétariats sociaux du pays relève que les entreprises multinationales restent accrochées à des outils locaux, spécifiques aux pays dans lesquels elles opèrent, pour gérer les salaires de leurs collaborateurs.
Près de deux tiers des multinationales semblent se refuser à aller vers un système de payroll unique. Plus de la moitié (56%) des entreprises ont du mal à maîtriser leur système de payroll au-delà des frontières
Plus étonnant encore : plus de 5% des multinationales n’utilisent pas de système automatique de payroll et effectuent encore manuellement la gestion de leurs salaires. Cette pratique nuit considérablement à la constance et à la précision de la gestion, ainsi qu’à une vue d’ensemble.
Pourtant, elles se disent convaincues…
Les conclusions de l’enquête relèvent encore : « Plus de 90% des répondants sont convaincus des avantages d’un système unique de gestion de payroll pour l’ensemble de leurs succursales dans le monde. Pourtant, moins d’un tiers (29%) des multinationales ont effectivement recours à un seul système. Le plus grand problème qui touche les gestionnaires payroll des multinationales utilisant plusieurs systèmes différents concerne la précision des divers systèmes selon les pays (56%). Ils sont par ailleurs 42% à regretter l’absence des accords cohérents à travers le monde, ce qui impacte le niveau de service. Plus d’un tiers des répondants (34%) déplore le poids de la gestion des salaires et les coûts subis par l’entreprise. Les autres problèmes évoqués sont le temps investi dans la gestion des partenaires (29%) et le manque d’options de reporting international (20%). »
Etude internationale menée auprès de 500 managers RH et gestionnaires payroll.