Travailler pour vivre, et non vivre pour travailler. Voici le résumé d’une nouvelle étude menée à l’échelon mondial et révélant les ambitions et les comportements professionnels des jeunes entrepreneurs de la Génération Y. Cette étude mondiale menée par Sage examine les motivations et les profils des jeunes entrepreneurs en Belgique ainsi que dans 15 autres pays.
Les jeunes entrepreneurs sont motivés par un désir d’indépendance, une croyance dans le bien social et un engagement envers le bonheur des employés, selon le Rapport Sage « Walk With Me » qui a examiné les caractéristiques clés, les attitudes et les comportements des entrepreneurs millénaires à travers le monde.
5 profils types
Malgré des généralisations sur la façon dont cette génération se comporte, l’enquête révèle que ces chefs d’entreprise ont des caractéristiques clés qui les divisent en cinq types de profils dominants dans le milieu professionnel :
• Les planificateurs – Les planificateurs sont extrêmement méthodiques dans leur approche du travail et planifient minutieusement leur réussite, de manière structurée. Ils ont des projets ambitieux, ne prennent jamais rien pour argent comptant et posent toujours beaucoup de questions.
• Les technophiles – Les technophiles sont passionnés par leur travail. Ils ne supportent pas l’idée de rester assis à se tourner les pouces. Ils font confiance à la puissance et à l’efficacité des technologies innovantes pour devancer la concurrence et sont intimement convaincus qu’elles sont capables de cibler précisément leurs clients actuels et futurs.
• Les instinctifs – Les instinctifs sont désinvoltes. Ils aiment l’inconnu et n’ont de cesse de découvrir des territoires inexplorés. Ils se fient à leur intuition et campent sur leur position. L’image de modernité qu’ils dégagent revêt beaucoup d’importance pour eux, de même que le fait de laisser un héritage pour lequel ils seront reconnus.
• Les pragmatiques – Les pragmatiques sont ingénieux mais ont tendance à déclarer qu’ils s’appuient sur la technologie (gratuite de préférence) pour réussir. Concernant leur mode de travail et leur prise de décisions, ils alternent souvent entre leur intuition et une approche méthodique.
• Les intrépides – Toujours en quête d’un nouveau défi et se lassant rapidement, les intrépides aiment plonger dans l’inconnu et se moquent totalement des apparences. Plus de la moitié d’entre eux confient qu’ils ont perdu la passion pour leur entreprise, parfois juste un an après sa création.
Le désir de faire la différence
Avoir un impact social positif est particulièrement important pour les jeunes entrepreneurs en Afrique du Sud (80%) et au Brésil (81%) par rapport à d’autres pays. Près d’un quart des personnes interrogées en Belgique (24,6%) et en Suisse (24%) déclarent que le bonheur de leurs employés est ce qui les fait sortir du lit le matin, contre une moyenne générale de 15,4%.
En ce qui concerne l’équilibre privé/professionnel, pas moins de 66% déclarent accorder la priorité à la vie privée devant le travail. Pour d’autres, principalement au Brésil (71%), en Australie (70%), en Belgique (70%), à Singapour (73%) et en Suisse (70%), la réduction du temps de travail et le départ à la retraite anticipée sont des facteurs essentiels.
62% des entrepreneurs envisagent de créer plusieurs entreprises au cours de leur vie active, et parmi ceux-ci, plus de la moitié sont motivés par la volonté de partager leurs idées à travers le monde.
« Les entrepreneurs de la Génération Y ont un immense rôle à jouer dans l’économie des start-ups ; elles redessinent le monde du travail à grande allure », explique Stephen Kelly, CEO de Sage. « Mais ils ne peuvent pas être regroupés comme un seul stéréotype homogène. Notre recherche montre qu’ils se distinguent via cinq profils types. Chaque groupe a ses espoirs spécifiques, ses peurs, ses préoccupations et ses méthodes de travail. Ces entrepreneurs seront notre prochaine génération de PDG, les héros de l’économie. Comprendre ce qui les motive maintenant s’avère fort utile et nous fait avancer. Cela est vrai pour toutes les personnes qui veulent faire des affaires avec eux, acheter dans leurs entreprises, les embaucher ou encore créer des politiques qui les aident à grandir. »
« Deux tiers des Belges sous-estiment l’impact que la technologie peut avoir sur leur entreprise et, de manière générale, nos entrepreneurs se montrent plus frileux par rapport aux évolutions », constate Alex Dossche, Managing Director de Sage Belgium. « Un tel constat démontre à nouveau le besoin d’information et d’accompagnement des gestionnaires afin qu’ils puissent tirer pleinement profit des nombreux avantages qu’offrent les avancées numériques, indissociables de notre évolution sociétale. »