L’entreprise gestionnaire d’actifs immobiliers, PATRIZIA AG, vient de publier les résultats d’une vaste enquête menée en Belgique. L’étude porte sur les attitudes de travail au bureau par rapport aux nouvelles formes de travail hybride. Alors que la disparition des bureaux était prédite par certains analystes durant la pandémie, l’enquête démontre que celui-ci n’est en fait pas du tout passé de mode. Mieux encore: en Belgique, les employés appartenant à la génération Z estiment que la qualité de l’espace de travail est un facteur décisif en vue d’un éventuel changement de carrière.
Les contacts sociaux, le confort du lieu de travail et la facilité de se retrouver et de brainstormer sont considérés comme des atouts clés pour travailler. En outre, six personnes sur dix âgées de moins de 34 ans, dont la majorité appartiennent à la génération Z, considèrent que la qualité d’un bureau est déterminante dans le choix d’un nouvel emploi.
L’enquête menée auprès de 1 000 employés belges1 confirme que les Belges n’ont pas l’intention de renoncer définitivement à leur lieu de travail d’avant pandémie. Si 27% sont neutres, 63% préfèrent cependant travailler au bureau. Conformément à d’autres recherches, les employés préfèrent un modèle de travail hybride, où ils travaillent au bureau entre 1 et 4 jours par semaine. 13% des employés de bureau interrogés préfèrent d’ailleurs y travailler un seul jour, 22% deux jours, 20% trois jours et 12% quatre jours.
« Nombreux sont ceux ayant clairement réfléchi davantage à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Ces personnes prennent dorénavant une décision plus calculée pour savoir si et quand aller au bureau, si leurs employeurs les y autorisent », explique Suzy Denys, Country Manager et Director Transactions BeLux chez PATRIZIA. « De nombreux employeurs n’attendent plus automatiquement de leur personnel qu’il soit au bureau tous les jours. Dans le passé, les employés décidaient consciemment de travailler à distance, aujourd’hui ils décident consciemment de travailler sur place. Les espaces de bureaux ne resteront attractifs que s’ils sont bien plus que de simples lieux de travail, et s’ils font partie intégrante d’une communauté. »
L’importance des contacts sociaux au bureau
Plus de six Belges sur dix (66%) aiment travailler au bureau en raison du contact social avec leurs collègues. La seconde principale raison pour laquelle ils aiment se déplacer au bureau est la facilité à travailler ensemble (35%). De meilleurs équipements de travail (27%), un meilleur espace de travail (27%), ainsi qu’un lieu de travail agréable avec leur propre poste fixe (20%) constituent le top 5 des critères qu’ils apprécient le plus dans le fait de se rendre au bureau.
L’enquête souligne tout de même certains inconvénients concernant le fait de se rendre au bureau, tels que le temps passé à faire la navette (46%), les distractions des collègues (35%), le risque d’infections COVID-19 (23%) et les problèmes de chauffage ou de climatisation (20%). Néanmoins, près de la moitié des Belges (47%) mentionnent le sentiment d’isolement comme principal inconvénient du télétravail.
Le bureau en tant que facteur décisif
Malgré la tendance actuelle des bureaux flexibles, l’employé belge préfère toujours disposer d’un poste fixe. Un tiers des répondants travaille sur un poste fixe dans un bureau ouvert ; un quart n’a pas de lieu fixe. Pourtant, pour près de 30 % d’entre eux, disposer de son propre poste de travail est la composante la plus importante du lieu de travail. Les femmes et les générations plus âgées y attachent d’ailleurs plus d’importance que les hommes et la jeune génération. Les employés souhaitent également disposer de bon café, d’en-cas, d’un parking et d’un environnement de travail confortable.
La qualité du bureau est importante pour la moitié des Belges lorsqu’ils choisissent un nouvel emploi. Les hommes (53%) sont plus sensibles à celle-ci que les femmes (45%). 60% des moins de 34 ans pensent que ce facteur est déterminant. En outre, 9% d’entre eux ont déjà refusé une offre d’emploi sur base de la qualité offerte sur le lieu de travail.
« Le bureau détient un double rôle. D’une part il fait partie d’une proposition attractive pour les stagiaires, les apprentis ou les nouveaux arrivants. D’autre part, il constitue un élément important de la culture d’entreprise, ou de l’adhésion entre les membres, ainsi que de l’ADN des organisations qui souhaitent elles-mêmes créer un esprit d’équipe et un sentiment d’appartenance. Les locataires attendent désormais, à juste titre, des espaces de bureaux de meilleure qualité et attachent plus d’importance à l’emplacement de leur immeuble. L’immobilier commercial de haute qualité dans des emplacements de choix et avec des caractéristiques de premier ordre reste donc un type d’actif très demandé pouvant fournir des flux de revenus stables dans le portefeuille des investisseurs. Une récente enquête PATRIZA auprès des investisseurs montre d’ailleurs que 60% de nos investisseurs institutionnels prévoient d’augmenter la part réservée à l’immobilier dans leur portefeuille », explique Suzy Denys.