Les prévisions de recrutement des PME dépassent le niveau d’avant la crise mais attirer les talents s’avère plus difficile que jamais.

Les PME belges (jusqu’à 250 travailleurs) sont pour la première fois plus optimistes qu’avant la crise. En effet, une PME sur trois souhaite recruter des travailleurs avant fin décembre, mais une PME sur trois trouve aussi cela plus difficile qu’avant la crise En septembre, le prestataire de services RH SD Worx a interrogé 810 dirigeants d’entreprise PME et responsables du personnel sur leurs perspectives pour le quatrième trimestre 2021.

Une PME wallonne et bruxelloise sur trois (34,0% et 36,7 %) veut encore recruter du personnel avant fin décembre. Dans la moitié des cas, il s’agit de remplacements et à Bruxelles, c’est même le cas pour sept PME sur dix. Six PME wallonnes sur dix (58,1 %) indiquent qu’il s’agit d’une extension des effectifs ; à Bruxelles, c’est un peu moins souvent la raison invoquée (43,9 %). Attention: il s’agit d’emplois à temps plein dans près de sept PME sur dix. Mais dans les plus petites PME (< 5 travailleurs), c’est moins souvent le cas (58 % contre 89 % pour les PME de 20-49 travailleurs). Le secteur joue également un rôle : dans l’industrie et la construction, il s’agit presque toujours d’emplois à temps plein. En outre, près de la moitié des PME de ces secteurs prévoient de recruter.

Environ une PME sur trois (35%) s’attend à une augmentation du travail, ce qui représente une légère baisse par rapport au pic de juin 2021, quand quatre PME sur dix s’attendaient à une hausse.

Les intentions de licenciement ont également retrouvé le niveau pré-coronavirus de mars 2020 (8,2%), même si les intentions de remplacer les travailleurs licenciés ont diminué (c’est le cas pour seulement 1 PME sur 5, contre la moitié d’habitude).

Quant aux perspectives jusqu’à fin 2022, près de quatre PME sur dix en Flandre et en Wallonie pensent qu’elles emploieront davantage de travailleurs. À Bruxelles, les PME sont plus prudentes sur ce terrain: trois PME sur dix y partagent cette perspective.

Vassilios Skarlidis, Directeur régional PME chez SD Worx, commente les chiffres : « Il y a davantage de PME qui veulent recruter qu’avant le coronavirus, bien que le volume de travail n’augmente plus ; une PME wallonne et bruxelloise sur trois souhaite encore recruter du personnel avant fin décembre. Dans l’industrie et la construction, cette proportion s’élève même à plus de la moitié des PME interrogées et concerne surtout des emplois à temps plein. Reste à savoir sices projets se réaliseront : plus d’une PME sur trois en Wallonie trouve qu’il est devenu plus difficile d’attirer du personnel. Les PME flamandes et les PME de l’industrie et de la construction sont surtout concernées, ce qui indique les métiers en pénurie. Au niveau des attentes en matière d’emploi, nous remarquons un léger recul par rapport aux records du mois de juin, bien que le bilan reste positif. Notre pays ne compte pas moins d’un million de PME. Leur attitude confiante par rapport au nouvel environnement d’emploi est un signe positif ! L’optimisme du mois de juin s’étend à l’automne et même à l’année prochaine. »

Mais attirer les talents est plus difficile qu’avant la crise

Plus d’une PME wallonne sur trois (36,5 %) trouve plus difficile d’attirer du personnel qu’avant la crise du coronavirus. Une PME sur trois (37,4 %) ne remarque aucune différence et environ un quart d’entre elles (23,9 %) ne s’expriment pas sur ce point. Cela tranche avec l’expérience des PME bruxelloises, dont seules un quart rencontrent plus de problèmes qu’avant (24,7 %). Mais dans certaines régions flamandes aussi, les PME font état de difficultés.

 

Source: pour ses prévisions d’emploi trimestrielles, SD Worx a interrogé pour la 46e fois un nombre représentatif de PME belges sur leurs attentes en matière d’emploi. 810 entreprises de 1 à 250 travailleurs y ont participé entre le le 7 t le 19 septembre. Il s’agit d’une enquête en ligne menée auprès des PME en Belgique sur la base d’un échantillon représentatif et par laquelle le bureau d’études CityD-WES s’adresse aux personnes interrogées par e-mail. L’étude est répétée tous les trimestres. La pondération se fait selon la région et la taille de l’organisation en fonction de la population des PME. Les résultats sont représentatifs de l’ensemble des PME en Belgique. La pondération est généralement largement inférieure à 2, sauf pour les PME wallonnes (2,7). Pour l’ensemble de l’échantillon, la marge d’erreur est de 3,0% (intervalle de confiance de 95 %).

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