Le refus de la FGTB de signer l’accord professionnel prive 100.000 travailleurs de 10 euros supplémentaires chaque mois.

Le processus d’élections sociales rentre dans sa phase concrète. Pour preuve, les arguments déployés par les partenaires sociaux visent à mettre en évidence les chevaux de bataille des uns et les incohérences des autres. La CSC veut notamment insister sur le caractère incompréhensible de l’absence de signature de l’accord interprofessionnel pourtant intervenu en juin. Le refus de la FGTB de signer cet accord prive les travailleurs d’une première augmentation de salaire.

La CSC rappelle qu’elle a négocié ferme pour « obtenir les 3,5% d’augmentation qui sont maintenant sur la table, en plus de l’index. » Elle relève: « Est-ce suffisant? NON mais c’est néanmoins déjà une augmentation substantielle à laquelle nous ne voulons pas renoncer. C’est pourquoi les petits jeux doivent cesser. Vous trouvez 90 euros sur le trottoir. Allez-vous les ramasser? La CSC met tout en oeuvre pour obtenir une sérieuse augmentation du salaire minimum, en deux étapes. Cette augmentation était un élément de l’accord interprofessionnel (AIP). La CSC avait approuvé cet accord, la FGTB non. En tant que CSC, nous avons maintenu le cap car nous voulons des résultats et des avancées. »

La CCT prévoyant une augmentation de 1,1 % au 1er juillet 2019 est à considérer comme une première étape. Le syndicat chrétien répète qu’elle est prête depuis le mois de juin. « C’est la première augmentation du salaire minimum en 10 ans! Seule la signature de la FGTB manque sous cette cct. Pas moins de 100.000 personnes perdent ainsi 18 euros bruts par mois de report. Fin novembre, la perte s’élèvera donc déjà à 90 euros. Cette perte continuera à croître à raison de 18 euros par mois. Par ailleurs, 89.000 personnes dont le salaire est tout juste supérieur au salaire minimum doivent, de ce fait, renoncer à une augmentation du bonus emploi. Cet argent est définitivement perdu. Pendant ce temps, cet argent ainsi que les cotisations sociales restent dans les poches des employeurs alors que ceux-ci sont d’accord de payer l’augmentation. Cette situation est incompréhensible! La CSC veut que tout le monde signe immédiatement cette CCT car ces 90 euros (montant qui ne cesse d’augmenter), nous ne voulons pas y renoncer. »

Et ensuite? « Deuxième étape: l’AIP prévoyait une négociation supplémentaire pour augmenter une nouvelle fois le salaire minimum. Cette deuxième augmentation n’a, elle aussi, pu être obtenue que grâce à la CSC. Mi-octobre, une deuxième hausse sérieuse de 2,4 % était quasi finalisée mais une fuite irréfléchie dans la presse a fait capoter cette augmentation au tout dernier moment. »

Source : CSC

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