A l’occasion de la signature d’une convention de mécénat avec la Fondation Total, la Fédération Nationale des Ecoles de Production réaffirme son ambition visant à créer 100 écoles dans les 10 prochaines années. Une ambition qui s’appuie sur un taux d’insertion de 100% des jeunes qui sont sortis du circuit scolaire traditionnel. L’initiative mérite certainement d’être soulignée à l’heure où les entreprises redoutent une terrible pénurie de main d’oeuvre qualifiée.
Dominique Hiesse, Président de la Fédération Nationale des Écoles de Production (FNEP) et Patrick Pouyanné, Président-directeur général de Total, ont signé aujourd’hui un partenariat entre La Fondation Total et les Écoles de Production. Dans le cadre d’une convention de mécénat, la Fondation Total s’engage à apporter un soutien financier de 60 millions € sur 10 ans à la FNEP. Cet accompagnement dans la durée permettra d’accélérer le développement des Écoles de Production en France, notamment dans les métiers à vocation industrielle, et ainsi couvrir le territoire français, à raison d’une école par département.
La FNEP obtient des résultats concrets dans la qualification de jeunes en décrochage scolaire. Elle a pour ambition de déployer un réseau de 100 Écoles de Production d’ici 10 ans, ce qui implique d’en créer environ 8 par an. Ce partenariat de grande ampleur, en ligne avec l’action de la Fondation Total en matière d’insertion et de qualification des jeunes, permettra de créer jusqu’à 6 nouvelles écoles de production par an. La FNEP et la Fondation Total offriront ainsi à des centaines de jeunes des formations qualifiantes et reconnues dans le secteur de l’industrie. À terme, près de 2000 jeunes sortiront chaque année diplômés des Écoles de Production.
« L’appui de Total est un acte de reconnaissance très important qui va marquer l’histoire des Écoles de Production. Ce partenariat avec la Fondation Total, grâce aux moyens mis à disposition, permettra d’assurer et d’élargir l’avenir de nos écoles », a commenté Dominique Hiesse, Président de la Fédération Nationale des Ecoles de Production. « Les Écoles de Production sont un véritable rempart contre le décrochage scolaire puisque l’idée est de faire son métier en allant à l’école et de retrouver le plaisir d’apprendre. Chez nous, les jeunes travaillent pour de vrais clients, à partir de vraies commandes, facturées au prix du marché. A la fin de leur apprentissage, c’est comme s’ils avaient travaillé en entreprise, ils sont donc opérationnels tout de suite. D’ailleurs, 100% des jeunes trouvent du travail à la sortie ! »
L’intervention de l’entreprise dans le monde de l’enseignement est toujours diversement appréciée… Le PDG de Total commente: « Certains peuvent s’interroger sur le lien entre une multinationale et ces écoles. Je suis convaincu qu’un groupe comme Total, qui est un des gagnants de la mondialisation, a le devoir de partager ses réussites avec les territoires qui y ont contribué. Associer le nom d’une grande entreprise industrielle à cette formation par l’apprentissage aidera à mettre en lumière ces filières, si importantes pour l’accès à l’emploi des jeunes. L’entreprise est un acteur de la Cité, avec une responsabilité sociale et citoyenne. Par cette action d’ampleur pour nos jeunes et nos territoires, nous le démontrons en nous engageant concrètement. »
Au-delà de ce partenariat entre la Fondation Total et les Écoles de Production, Total a décidé de soutenir le développement de l’apprentissage en accueillant chaque année 1500 apprentis dans les divers sites du Groupe à travers la France (soit l’équivalent d’environ 5% de ses effectifs dans le pays).
Note – La Fédération Nationale des Écoles de Production est un réseau d’établissements privés d’enseignement technique, à but non lucratif, reconnus par l’État. La FNEP compte 25 Écoles de Production en France, qui préparent plus de 750 élèves à des diplômes professionnels d’État (CAP, BAC pro ou certifications professionnelles).
Les Écoles de Production proposent à des jeunes de 15 à 18 ans des formations qualifiantes et insérantes basées sur une pédagogie du « faire pour apprendre ». Les élèves y apprennent un métier en fabriquant des produits ou en proposant des services, pour répondre à de réelles commandes clients. Ces méthodes d’apprentissage innovantes favorisent l’insertion professionnelle des jeunes. Les écoles offrent des formations variées, pour des métiers qui recrutent, dans différents secteurs d’activités (industrie, construction, automobile, digital, restauration, métiers du bois et paysagers).