Les starters et les indépendants s’accrochent à leur choix en faveur de l’entrepreneuriat malgré le stress lié au coronavirus.

Six indépendants débutants sur dix ne regrettent pas leur décision d’être devenu « leur propre patron », et ce, malgré le fait que la crise du coronavirus leur a mis des bâtons dans les roues. Six indépendants sur dix ne craignent pas non plus pour la survie de leur entreprise. Deux starters sur trois ont toutefois dû réduire leur salaire pendant le confinement.

Il s’agit là de certaines constatations qui ressortent du baromètre annuel des indépendants starters de l’entreprise de RH Acerta, mesuré cette année en pleine crise du COVID-19. 58,5% des indépendants débutants sont même satisfaits de leur décision en temps de coronavirus.

De tous les indépendants qui ont sauté le pas peu avant la crise du coronavirus, six sur dix (58,5%) restent (très) satisfaits de leur décision. Ce chiffre était néanmoins supérieur avant la crise avec 88 %. La crise du coronavirus a également occasionné du stress à davantage de starters. Avant le coronavirus, un peu plus de la moitié (52%) indiquait souffrir de sentiments négatifs comme le stress. Après la crise, ce chiffre a grimpé à 72%.

Nadine Morren, Directrice Service à la Clientèle chez Acerta : « Bien entendu, les starters aussi sont impactés par la crise du coronavirus. Il n’est pas surprenant que leur satisfaction baisse en période de crise mondiale. Il est également logique que de nombreux indépendants souffrent de stress en ces temps incertains. Toutefois, ce pic particulièrement élevé de stress est inquiétant. C’est pourquoi nous tentons d’accompagner au maximum les indépendants dans la relance et un retour à la normale. »

61 % ne craignent pas pour leur survie

Bien que le défi ait été particulièrement lourd à relever pour les starters pendant la crise du coronavirus, plus de six indépendants débutants sur dix (61,2%) ne craignent pas pour la survie de leur activité. Seul un starter sur cinq voit son activité ((très) fortement) menacée. 21 % des starters reconnaissent cependant que sans les mesures de soutien, leur entreprise aurait fait faillite.

Faire de nécessité vertu: recul des activités au service de l’autodéveloppement

Une des principales motivations qui poussent les starters à devenir indépendants s’avère être leur ambition de continuer à s’épanouir. En raison du coronavirus, les starters ont vu leur semaine de travail de 44,7 heures en moyenne baisser à 27,4 heures (activité principale). Ce recul des activités a poussé 1 starter sur 5 à prêter la main à leur développement personnel, par exemple pour suivre une formation.

« Nous constatons que les starters sont enthousiastes, ils veulent étendre leurs connaissances, aller de l’avant. Pour 60 % d’entre eux, la crise du coronavirus n’a pas eu raison de cette ambition, au contraire. Un starter sur cinq a même davantage misé sur son développement personnel. »

Les indépendants starters répondent à la crise avec flexibilité.

Les starters ont trouvé une autre réponse au recul de leurs activités en raison du coronavirus dans l’exercice d’activités autres que celles qu’ils menaient jusqu’à présent (27,7 %). 62,7 % estiment disposer de réserves financières suffisantes pour traverser la crise du coronavirus. Cependant, une partie des indépendants en activité principale ne s’est pas attribué de salaire : 27 % en mars et 29,7 % en avril. Pour 37,4 %, le coronavirus n’était pas une raison d’adapter le salaire propre. D’autres ont légèrement réduit leur salaire en mars (32 %) et en avril (35 %).

 

Source : Baromètre des indépendants – Acerta – Indicateur créé en 2016 via une enquête à grande échelle auprès des indépendants débutants. L’enquête de 2020 s’est déroulée du 29 mai 2020 au 20 juin 2020. 1.023 sondés y ont participé.

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