Transition vers des flottes de véhicules de société électriques: il ne faut pas se baser sur le prix d’achat pour faire des comparaisons budgétaires.

La valeur catalogue moyenne d’une voiture de société électrique est toujours 50% plus élevée que celle d’une voiture à moteur à combustion. Le coût annuel réel évolue pourtant en faveur de la voiture électrique. « La valeur catalogue ne sera bientôt plus une référence, car le “total cost of ownership”, c’est-à-dire les coûts annuels réels, d’une voiture de société est désormais vraiment proche de celui d’une voiture à carburant fossile », explique Acerta.

Les gouvernements fédéral et flamand souhaitent que les véhicules électriques soient la norme dans moins de dix ans. La flotte des voitures de société doit montrer l’exemple pour cette transition. L’accessibilité financière de la voiture de société électrique est souvent problématique. Les données d’Acerta montrent que la valeur catalogue moyenne des voitures de société électriques immatriculées est d’environ 51.500 euros, alors que celle des voitures à carburant fossile est d’environ 34.500 euros. Au cours des trois dernières années, le prix d’achat d’une voiture électrique en leasing n’a pas augmenté autant que celui d’une voiture de société à moteur à combustion.

Catherine Langenaeken, experte chez Acerta Consult, explique : « La valeur catalogue élevée d’une voiture de société électrique effraie encore de nombreuses entreprises, même si elles savent que la déductibilité fiscale deviendra plus stricte à partir de 2023. Pourtant, la valeur catalogue n’est évidemment pas le seul facteur à prendre en compte. Il est bien plus judicieux de se pencher sur le “total cost of ownership” (coût total de possession, TCO), c’est-à-dire le coût total de la voiture de société par an, en prenant donc en compte le coût de consommation, les taxes et la déductibilité fiscale. Le TCO des voitures de société électriques se rapproche de celui des voitures à moteur à combustion. »

Une flotte écologique, la partie visible d’une entreprise durable

Le fait de devoir penser à plus que le coût financier d’une voiture (de société) est de plus en plus évident. Le consensus sur l’impact négatif des combustibles fossiles pousse les voitures de société au diesel, à l’essence et au GPL vers la sortie. À partir du 1er juillet 2023, la cotisation CO2 augmentera de manière systématique. La déductibilité fiscale des voitures de société aux combustibles fossiles sera réduite à partir de 2026 pour les voitures nouvellement achetées/louées. Les contrats de leasing conclus avant le 1er juillet 2023 sont soumis au régime fiscal actuel. Cela signifie que dans le courant de l’année 2029, cette déductibilité n’existera plus pour les voitures de société à carburant fossile.

Catherine Langenaeken conclut : « Les avis divergent encore quant au calendrier, mais le moment viendra où la flotte sera écologique. En tant qu’entreprise, vous pouvez soit traîner les pieds, soit vous faire conseiller sur les possibilités de budget mobilité, d’installation de bornes de recharge, de mise en place d’un plan cafétéria vert, etc. et voir cet investissement comme un atout. Les employeurs peuvent s’attendre à ce que les candidats collaborateurs leur posent des questions clés sur la manière dont ils intègrent la durabilité à leurs opérations. Une flotte de véhicules écologiques peut donc marquer des points sur un marché du travail étriqué. Il peut également s’agir d’un atout dans les relations commerciales si vous vous montrez visiblement à la hauteur de votre réputation d’entreprise durable grâce aux voitures de société que vous choisissez. D’ailleurs, on parle encore aujourd’hui de voitures hybrides ou électriques. Les voitures hybrides étaient nécessaires pendant la transition et ont permis de gagner du temps pour l’installation des stations de recharge, d’attendre la baisse des prix des batteries et de l’électricité verte, etc., mais l’électrification va se poursuivre. Les énergies fossiles ne reviendront pas. »

 

Source : Acerta – Les données recueillies se basent sur les données réelles d’un ensemble de 260 000 travailleurs occupés auprès de plus de 40 000 employeurs du secteur privé auquel appartiennent aussi bien des PME que des grandes entreprises.

Photo : © Athlon Belgium

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