Les travailleurs d’aujourd’hui conseillent à leurs enfants et à leurs proches de privilégier un environnement de travail différent.

La relation que les collaborateurs d’aujourd’hui entretiennent avec leur travail pourrait avoir un impact profond sur les décisions prises par les travailleurs de demain, selon une enquête menée par le Workforce Institute de UKG dans 10 pays auprès de collaborateurs, dirigeants et professionnels RH. En effet, d’après le rapport intitulé We Can Fix Work (Nous pouvons « réparer » le travail), 53 % des salariés français ne recommanderaient ni leur entreprise ni leur profession à leurs enfants ou à un jeune qui leur est cher (un chiffre qui passe à 46 % à l’échelle mondiale).

Alors que 32 % des personnes interrogées ne souhaiteraient pas à leur pire ennemi d’occuper le même emploi qu’eux, des millions de collaborateurs se réjouissent tout de même de se rendre au travail grâce à des organisations qui ont fait de la confiance et du sens les piliers de leur expérience collaborateur.

L’étude donne un aperçu de ce que disent les parents, membres de la famille et autres mentors aux enfants sur ce qu’ils devraient apprécier dans leur futur travail et chez leur futur employeur. Ils exhortent les jeunes générations à faire des choix de carrière guidés en premier lieu par le sens (74 %) et non par la seule rémunération (62 %).

« Nous devons réparer le travail aujourd’hui afin d’inspirer un avenir meilleur », a déclaré le Dr. Jarik Conrad, vice-président de Human Insights chez UKG. « La façon dont les personnes perçoivent le rôle du travail dans leur vie a changé, et certains se sont désengagés de leur emploi lorsque leur lieu de travail ne leur procurait pas un sentiment de confiance et de convivialité. Pourtant, il existe de nombreuses entreprises exceptionnelles où les personnes se sentent prises en charge, où elles ont un sentiment d’appartenance et où leur rôle contribue à la réussite de l’entreprise. Nous devons appliquer les bonnes pratiques de ces organisations à d’autres structures à travers le monde, afin d’aider les gens à trouver plus de sens, de plaisir et de raison d’être au travail. »

Des collaborateurs épuisés : 41% ne veulent plus travailler (45% au niveau mondial), point final ?
Près des trois quarts des salariés en France (74%) changeraient d’emploi immédiatement s’ils le pouvaient, tandis que 41% ne souhaiteraient tout simplement « plus travailler ». Un sentiment partagé dans le monde entier : 64% des collaborateurs en moyenne changeraient d’emploi s’ils en avaient l’occasion et 45% ne voudraient plus travailler. Une tendance qui se révèle plus forte chez les salariés à temps plein (47%) que chez ceux à temps partiel (36%), et plus marquée en Inde (53%) et aux États-Unis (51%).

Cela dit, la majorité des personnes interrogées (84%) continueraient à travailler si elles gagnaient à la loterie (74% en France), et plus d’une personne sur quatre (28%) continuerait à travailler le même nombre d’heures dans la même entreprise (1 personne sur cinq en France).

Avec du sens et de la confiance, 88% des collaborateurs ont plaisir à aller au travail

Près de 9 collaborateurs sur 10 en France déclarent que la pandémie les a aidés à réaliser qu’il y avait des choses plus importantes dans la vie que le travail. Dans le même temps, 69% des salariés déclarent avoir des attentes accrues quant à la manière dont leur entreprise les soutient, et 63 % repensent les qualités qu’ils recherchent chez un employeur.

Si à travers le monde, 61% des personnes interrogées admettent que leur travail n’est « qu’un emploi » et qu’elles travaillent principalement pour toucher leur paie, les résultats sont encore plus élevés en France, avec 70% de répondants qui considèrent que leur job n’est qu’un gagne-pain. Les 39 autres % (30% pour la France) disent en revanche poursuivre une carrière avec des objectifs et des ambitions spécifiques qu’elles souhaitent faire évoluer dans le temps.

« Qu’il s’agisse d’un simple emploi, d’une carrière en plein essor ou d’une véritable vocation, chacun peut s’épanouir, se sentir valorisé et réussir au travail », a déclaré le Dr Conrad. « Les gens attendent des organisations qu’elles les soutiennent tout au long de leur parcours vie-travail, afin qu’ils puissent disposer de la flexibilité nécessaire pour consacrer du temps à ce qui compte le plus pour eux, notamment les relations avec leur famille, leur santé et leur autonomie, ainsi que leurs amitiés. »

Les recherches menées par Great Place To Work révèlent que les personnes travaillant dans les meilleurs lieux de travail du monde vivent dans une réalité très différente — et plus épanouissante — de celle de l’employé type, à commencer par le sens de leur travail. Pour ceux qui travaillent dans les meilleures organisations où il fait bon travailler :

  • 90 % ont le sentiment de pouvoir être eux-mêmes;
  • 88 % ont hâte d’aller au travail;
  • 85 % pensent que leur travail a une signification particulière;
  • 85 % bénéficient d’un environnement de travail psychologiquement sain.

Qui plus est, plutôt que de mettre en garde leurs proches, 89% « recommanderaient fortement » leur organisation à leurs amis et à leur famille.

« Que veulent les collaborateurs ? Du sens », a déclaré Michael C. Bush, PDG de Great Place To Work. « Il incombe à chaque dirigeant de s’assurer que chaque travailleur, quels que soient son rôle et son lieu de travail, comprend comment ce qu’il fait influe sur l’objectif global de son organisation. Les gens ont besoin de savoir que leur travail a un sens et de l’importance — qu’ils sont importants. Il vaut mieux que cela soit clair comme de l’eau de roche si vous voulez gagner leur confiance et les garder à bord. Les organisations où il fait bon travailler comprennent cela et le font, quel que soit leur secteur d’activité. »

Orienter la « main-d’œuvre 2030 » vers un travail utile

Bien que les personnes interrogées en France souhaitent la sécurité financière pour leurs enfants, elles leur diraient de choisir un travail qui leur permette de :

  • Prendre soin de leur famille et de passer du temps avec elle (43 %) ;
  • Se sentir épanouis (39 %) ;
  • Réussir leur carrière (25 %).

Il en ressort que 74% des personnes encourageraient leurs enfants à choisir une profession qui a du sens pour eux.

« Les organisations ont accès à la technologie aujourd’hui pour construire des lieux de travail utiles pour tous en soutenant les gens dans leur parcours, en plaçant l’appartenance au centre de l’expérience des employés et en renforçant la confiance dans les emplois que nos enfants et petits-enfants occuperont », explique le Dr Conrad.

Le rapport complet, intitulé « We Can Fix Work », examine les réponses de 2.200 collaborateurs interrogés en partenariat avec Workplace Intelligence en Australie, au Canada, en France, en Allemagne, en Inde, au Mexique, en Nouvelle-Zélande, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

 

Méthodologie de l’enquête: les résultats de l’étude sont basés sur une enquête menée par Walr pour Workplace Intelligence commandée par le Workforce Institute at UKG entre le 16 septembre et le 1er octobre 2022. Au total, 2.200 employés (y compris les cadres) dans 10 pays ont répondu à des questions sur l’emploi, le stress au travail, la santé mentale, la semaine de quatre jours, l’engagement/le sens au travail, les incitations au travail et la façon dont leurs sentiments à l’égard du travail peuvent être exprimés aux autres. Les réponses ont été recueillies auprès de 600 employés aux États-Unis et de 200 employés dans chacun des pays suivants : Australie/Nouvelle-Zélande, Canada, France, Allemagne, Inde, Mexique, les Pays-Bas, et le Royaume-Uni. En outre, aux États-Unis, 600 dirigeants et 600 directeurs des ressources humaines (RH) ont répondu à la même enquête, adaptée à leur poste afin d’inclure des questions axées sur leur main-d’œuvre. Tous les participants à l’enquête étaient des adultes qui travaillaient à temps partiel ou à temps plein pour au moins un employeur.

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