7% de jours de vacances ‘consommés’ en moins par rapport à 2019: préparez sans tarder les plannings de fin d’année.

Les vacances d’été sont terminées, mais le Belge a encore pris moins de vacances que durant une année normale. Entre début janvier et fin août, les travailleurs belges ont pris en moyenne 6,1 % de toutes les heures ouvrables en vacances. Dans une année non marquée par le coronavirus, nous devrions actuellement être à 6,6 % de vacances. Les différences exprimées en pourcentages semblent faibles, mais la conclusion est claire : le travailleur belge a encore accumulé beaucoup (trop) de vacances. « Les mois à venir s’annoncent riches en suspense pour prendre toutes les vacances cette année, comme le prescrit la loi », déclarent les experts d’Acerta.

En raison de la crise du coronavirus, les travailleurs belges ont accumulé au cours du premier semestre de cette année – tout comme l’an dernier – beaucoup de jours de vacances. Au cours des sept premiers mois de cette année, seulement 3,9% des heures ouvrables ont été consacrées aux vacances. Avant l’émergence du coronavirus, en 2019, les entreprises belges comptaient une part de vacances de 4,8% pour la même période.

Aujourd’hui aussi – après le mois d’août – les chiffres des vacances restent nettement inférieurs à la moyenne : entre janvier et août 2021, 6,1% des heures ouvrables étaient consacrées aux vacances ; à la même période en 2019, ce chiffre était de 6,6%. Cela représente une baisse de 7%. Même après l’été 2020 marqué par le coronavirus, on avait pris plus de vacances que cette année avec 6,4% des jours ouvrables (après le mois d’août).

Olivier Marcq, conseiller juridique chez Acerta : « Maintenant que les vacances d’été sont terminées, la période durant laquelle les travailleurs peuvent et veulent prendre des vacances devient de plus en plus courte. Les entreprises devront se creuser la tête pour éviter un chevauchement des plans de vacances cet automne et garantir ainsi une bonne continuité des activités. Au 31 décembre 2021, les travailleurs devront déjà avoir pris toutes leurs vacances légales pour 2021. Nous conseillons donc aux employeurs de prendre eux-mêmes l’initiative cet automne de conclure un accord sur les vacances avec leurs travailleurs. Surtout pour les périodes prisées telles que les vacances de Toussaint et de Noël. »

Les jeunes sont les plus économes en matière de vacances

Le groupe le plus économe en matière de vacances est celui des plus jeunes travailleurs (moins de 25 ans). Jusqu’en août 2021 inclus, les 20 – 24 ans n’ont pris que 3,8 % des jours ouvrables en vacances, ce qui est donc nettement inférieur aux 6,1 % de tous les groupes d’âge confondus. Selon Acerta, il ne s’agit pas d’un effet du coronavirus. Les jeunes travailleurs, qui ne sont souvent pas liés aux vacances scolaires, économisent toujours beaucoup de jours pour prendre congé en septembre ou en octobre, lorsque les destinations de vacances (post-)estivales sont moins fréquentées et moins chères.

Remplir dès maintenant le calendrier des congés jusqu’en décembre

Comme les vacances légales doivent être prises dans l’année même – c’est-à-dire avant le 31 décembre –, le calendrier des congés dans les entreprises est souvent un casse-tête. Comment aborder au mieux la question pour les entreprises cet automne ?

Olivier Marcq d’Acerta : « Avant l’émergence du coronavirus, la réalité dans les entreprises était souvent que les travailleurs proposaient eux-mêmes leur planning de vacances le plus tôt possible. En effet, “premier arrivé, premier servi”. Depuis 2020, il en va autrement : les travailleurs continuent d’économiser beaucoup de jours dans l’idée qu’ils pourront voyager plus librement plus tard dans l’année. Nous conseillons donc aux employeurs de faire le premier pas cet automne. Même sans conclure un véritable accord sur le moment et la durée des vacances, le dirigeant d’entreprise, le team manager ou le responsable RH a intérêt à déjà sonder les intentions des travailleurs en matière de congés. Vous pouvez ainsi commencer à remplir le calendrier pour les quatre mois à venir. Un simple récapitulatif des projets et des présences et absences dans la mesure où ils sont connus peut suffire. Cela permet de voir rapidement si des conflits apparaissent. »

 

Source : Acerta – les données recueillies se basent sur les données réelles d’un ensemble de 260 000 travailleurs occupés auprès de plus de 40.000 employeurs du secteur privé auquel appartiennent aussi bien des PME que des grandes entreprises.

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