Bien-être au travail: une entreprise sur trois aide ses travailleurs à réduire le stress au bureau (à domicile).

Alors que le télétravail massif estompe la frontière entre vie privée et vie professionnelle et que 18 % des travailleurs craignent bientôt le burn out, 1 entreprise sur 3 prend des mesures pour réduire le stress durant les heures de travail. 1 entreprise sur 5 aide ses travailleurs à « déconnecter » du travail. Ces organisations reconnaissent toutefois que la charge de travail provoque le départ des bons travailleurs. « Le bien-être au travail devient le principal atout des entreprises pour attirer ou conserver les meilleurs talents sur un marché de l’emploi en pénurie », déclarent les experts d’Acerta.

Les dirigeants d’entreprise en sont conscients : le bien-être au travail deviendra l’un des thèmes RH les plus importants dans les années à venir. D’autant plus que le télétravail massif a estompé la frontière entre vie professionnelle et vie privée et que près d’un travailleur sur cinq craint bientôt le burn out, comme l’a révélé une enquête précédente d’Acerta. Toutefois, 68 % des dirigeants d’entreprise répondent par la négative quand on leur demande s’ils prennent des mesures pour réduire le stress et la charge psychologique au travail. Seule une entreprise sur trois aide son personnel à éprouver moins de stress pendant les heures de travail.

8 employeurs sur 10 n’aident pas leurs travailleurs à déconnecter

Autre constatation frappante : seuls 18 % des employeurs disent prendre des mesures pour que leurs collaborateurs puissent déconnecter du travail. Alors que bon nombre de travailleurs ne parviennent pas à enclencher le bouton « temps libre » après les heures de travail, huit entreprises sur dix ne déploient aucun effort supplémentaire pour aider leur personnel.

Sylvie Michaux, senior consultant chez Acerta : « Nous entrons progressivement dans une nouvelle normalité dans laquelle le télétravail reste une valeur sûre. L’indépendance sur le plan des horaires et du lieu ainsi que l’autonomie grandissante font qu’il n’est plus aussi évident de savoir quand les collaborateurs ne sont pas au travail. Ce manque de clarté existe entre collègues (quels collègues travaillent quand ?), mais aussi chez les travailleurs eux-mêmes (comment définir ma journée de travail ?). Il est pourtant important de déconnecter, de récupérer et de prendre ses distances à temps pour recharger ses batteries. Travailler indépendamment des horaires et du lieu ne signifie pas que les collaborateurs doivent être toujours disponibles. Il convient de conclure de bons accords sur la disponibilité et l’accessibilité. Réduire le stress au travail ne se limite pas à un team building, du sport ou du yoga. Les employeurs feraient bien d’inciter leurs collaborateurs à penser à leurs vacances en temps utile et d’établir de bons accords sur les transferts et les back-up, afin que les travailleurs puissent se déconnecter complètement du travail pendant leurs vacances. « 

Le bien-être des collaborateurs devient un atout sur un marché de l’emploi en pénurie

35 % des employeurs redoutent que des collaborateurs quittent l’entreprise après la crise du coronavirus, ce qui pourrait augmenter le stress des travailleurs « restants ». Les employeurs estiment que la rémunération peut être un moyen de garder les bons travailleurs, mais sont également conscients de l’importance de l’implication. Reste à savoir également si les employeurs seront en mesure de compenser un stress excessif en engageant de nouveaux talents sur un marché de l’emploi en pénurie.

Sylvie Michaux : « La guerre des talents est de retour, nous en sommes déjà au même niveau qu’avant la pandémie. Les employeurs devront s’assurer que leur personnel ait envie de rester chez eux. L’implication réside dans des petits événements du quotidien, et pour certains d’entre eux, les occasions se sont faites plus rares ces derniers temps : une discussion dans les couloirs, un trajet vers le site d’un client, entendre que le collègue d’à côté éprouve des difficultés et voler à sa rescousse, etc. Les responsables devraient se concerter avec les collaborateurs pour déterminer le meilleur moyen de donner corps à cette implication dans une forme de travail hybride. Ils obtiendront ainsi de nouvelles idées, répondront mieux aux besoins des collaborateurs et renforceront leur implication. »

 

Source : les données proviennent de l’enquête qu’ACERTA fait réaliser auprès des employeurs tous les deux ans par Indiville, le collectif d’étude pour une recherche novatrice concernant les personnes, la société, les médias et la politique. L’enquête s’est déroulée du 12 au 26 avril 2021 avec la participation de 526 entreprises occupant toutes au moins 5 travailleurs. Les données ont été pondérées pour être représentatives de la Belgique quant au nombre de travailleurs dans les entreprises actives d’au moins 5 travailleurs.

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