Bien-être au travail: les piliers de notre satisfaction restent stables malgré les disparités entre les régions et les tailles d’entreprises.

Les travailleurs belges donnent une note moyenne de 7,5 sur 10 à leur plaisir au travail, dont 34% d’entre eux donnant au moins 9 sur 10. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par Securex auprès de 1 500 salariés et indépendants. Le plaisir au travail est le facteur le plus décisif pour le bien-être professionnel, suivi de la rémunération et d’un lieu de travail efficace. Chez les Bruxellois, c’est surtout la rémunération qui a le plus d’impact, mais la sécurité physique et mentale joue également un rôle important. La rémunération a également un impact plus important sur le bien-être professionnel des employés dans les petites entreprises que dans les grandes.

« Le fait de ne pas aimer son travail ne peut jamais être entièrement compensé par une rémunération plus élevée », déclare Heidi Verlinden, Research Project Manager chez Securex.

Dans le cadre de sa plateforme Fit for Change, Securex s’est penché sur le bien-être professionnel des travailleurs belges. Dans une précédente phase de l’étude déjà publiée, le bien-être général de la population active belge a été analysé. A présent, les résultats de l’enquête couvrent spécifiquement le bien-être professionnel, c’est-à-dire la façon dont les gens se sentent bien au travail. L’étude examine également les facteurs les plus importants qui constituent ce bien-être professionnel.

Avec un score global de 6,9 sur 10, les travailleurs belges semblent plutôt satisfaits de leur bien-être professionnel. Les indépendants sont légèrement plus satisfaits (7,3 sur 10) que les salariés (6,8).

Les trois principaux facteurs de bien-être professionnel

Pour tous les Belges qui travaillent, le plaisir d’effectuer son travail est le facteur le plus important pour le bien-être professionnel, suivi de la rémunération et d’un environnement de travail optimal. L’étude de Securex démontre que ces trois facteurs sont bien pris en compte, avec des scores respectifs de 7,5, 6 et 7 sur 10.

85% des Belges actifs attribuent au moins 6 sur 10 au plaisir de leur travail, tandis que 34% lui attribuent même une note d’au moins 9 sur 10.

Par ailleurs, les salariés indiquent que leur employeur exerce généralement une influence positive sur chacun de ces facteurs. Par exemple, 75 % d’entre eux indiquent que leur employeur a un rôle positif en les rendant heureux d’effectuer leur travail. Dans le cas de la rémunération du travail, cela concerne 64% d’entre eux.

Les indépendants indiquent que la sécurité physique et mentale est le principal facteur de leur bien-être professionnel, suivi du sentiment d’engagement et de la compréhension des raisons de leur travail. Le plaisir éprouvé dans leur travail complète le trio de tête, tandis que la rémunération n’arrive qu’en quatrième position.

Heidi Verlinden : “Si la rémunération est évidemment importante, le plaisir au travail est crucial. L’enquête démontre que les employés considèrent leur employeur comme un facteur important pour favoriser cela. Il s’agit là d’un message important pour les employeurs, surtout si l’on considère le taux d’abandon généralisé sur le marché du travail. En effet, il n’est pas possible de compenser entièrement un manque de satisfaction au travail par un salaire plus élevé. Parmi les travailleurs indépendants, qui connaissent généralement un bien-être professionnel plus élevé, nous constatons également que l’accent est davantage mis sur le sens et le bien-être mental, et moins sur la rémunération.”

Une importance plus grande pour la sécurité physique et mentale à Bruxelles

Il existe des différences entre les régions où résident les travailleurs en ce qui concerne les trois principaux facteurs de bien-être professionnel. Le plaisir d’effectuer son travail arrive en tête pour les Flamands et les Wallons, mais n’arrive qu’en troisième position pour les travailleurs belges vivant à Bruxelles. À Bruxelles, la rémunération du travail constitue le premier facteur de bien-être professionnel. En Wallonie, elle arrive en deuxième position, alors qu’elle n’est pas dans le trio de tête en Flandre. Cependant, les Flamands sont les plus satisfaits de la rémunération, avec un score de 6,3 sur 10, ce qui est supérieur à celui de leurs compatriotes wallons (5,4) et bruxellois (5,7). Les Belges qui travaillent à Bruxelles sont les seuls à citer la sécurité physique et mentale parmi les trois facteurs les plus importants pour le bien-être professionnel.

La rémunération dans les plus petites entreprises est le facteur le plus important pour le bien-être professionnel

Les résultats précédents de l’étude Fit for Change ont démontré que le bien-être professionnel est plus élevé dans les petites entreprises que dans les grandes. L’étude révèle à présent que les trois principaux facteurs d’influence diffèrent également de manière significative entre les plus petites entreprises, comptant jusqu’à neuf employés, et les grandes entreprises, comptant plus de 250 employés. Dans les petites entreprises, la rémunération est le facteur le plus important, suivie du bien-être physique et mental et de la capacité à fixer des limites aux demandes de leurs collègues et supérieurs hiérarchiques. Dans les grandes entreprises, le plaisir d’effectuer son travail est le facteur le plus important, suivi de la possibilité de se détendre régulièrement et des relations avec les collègues et les supérieurs hiérarchiques. Les travailleurs des petites entreprises indiquent également que le rôle de l’employeur est plus bénéfique en ce qui concerne l’influence de ces six facteurs.

 

Source – Les résultats de cette étude sont basés sur une enquête en ligne réalisée par iVox pour le compte de Securex en décembre 2022. Le groupe cible de l’enquête est la population active belge. L’échantillon de 1.000 salariés et 500 indépendants est représentatif en termes de sexe, de région, d’âge, d’origine ethnique et de statut. Des pondérations ont été utilisées pour la représentativité. Pour les variables sexe, région et âge, une pondération entrelacée a été utilisée. Les variables « origine ethnique » et « statut » ont été pondérées de manière non entrelacée. Un niveau de signification global de 5% a été utilisé dans les analyses de cette étude. La marge d’erreur maximale pour cet échantillon est de 2,43% à un niveau de confiance de 95%.

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