Les CEO de plus en plus inquiets pour la santé de leur personnel.

« Et bien, il était temps! »… Alors que seuls 10% d’entre eux semblaient craindre que leurs collaborateurs souffrent de problèmes de santé en 2015, il apparaît désormais qu’un CEO sur quatre craint des soucis de santé pour ses travailleurs au cours des cinq prochaines années. L’effet de la généralisation des problématiques du stress lié à la charge psycho-sociale?

Le terme d’employabilité durable est à la mode. Une étude réalisée par Acerta auprès de 470 CEO belges et placée sous le signe de cette thématique semble indiquer que les employeurs sont de plus en plus concernés par la santé de leurs collaborateurs.

« Les employeurs craignent que leurs collaborateurs ne se lassent de leur travail ou souffrent de burn out, de bore out ou d’autres problèmes de santé. Bien que par rapport à 2015, deux fois plus d’efforts sont désormais fournis pour motiver le personnel et améliorer le bien-être au travail, les CEO se rendent compte qu’il y a encore du pain sur la planche.

Burn out, dépression, bore out… Ce sont les maux de notre époque auxquels doivent faire face les entreprises. Par ailleurs, les développements économiques et technologiques demandent une certaine adaptabilité de la part des organisations et des collaborateurs, ce qui inquiète de nombreux dirigeants d’entreprise. ACERTA a conduit la même enquête sur l’employabilité durable auprès de CEO belges en 2015. À l’époque, seuls 10 % d’entre eux craignaient que leur personnel ne développe des problèmes de santé liés à leur vie professionnelle. Le pourcentage qui ressort de l’enquête de cette année est de 23 %, soit le double. »

Peter Tuybens, Director chez ACERTA Consult précise encore : « Le fait qu’un nombre croissant de CEO soient conscients des risques de santé futurs de leur personnel est positif. Toutefois, 43 % d’entre eux ne prévoient pas une augmentation du nombre de problèmes de santé. Dans la pratique, nous constatons qu’un pourcentage manifeste de ces problèmes concerne des troubles psychiques ou mentaux. Nous remarquons également une volonté plus présente de mettre en place des initiatives durables à ce sujet. »

Autre conclusion surprenante de l’étude : « un CEO sur quatre craint que ses collaborateurs ne se lassent de leur travail ou perdent leur motivation. Les CEO estiment qu’ils prennent aujourd’hui davantage d’initiatives pour stimuler les chances d’avancement de leur personnel.
Ainsi, ils publient plus souvent des offres d’emploi en interne (de 42 % à 51 %), tentent d’améliorer la santé mentale et physique de leur personnel (de 28 % à 42 %) et font plus souvent appel à l’accompagnement de carrière (de 21 % à 38 %). »

Auto-critique et droit à l’imperfection?

L’étude semble montrer que les CEO trouvent que leurs efforts sont insuffisants. « Ainsi, ils veulent prendre des mesures encore plus spécifiques pour diminuer le stress au travail. Les CEO et managers RH se posent d’ailleurs de plus en plus souvent certaines questions clés : comment exploiter au mieux le potentiel de mes collaborateurs ? Comment souligner davantage les talents de mes collaborateurs ? Comment élaborer un plan de mobilité interne durable ? Heureusement, les CEO se concentrent de moins en moins sur les manquements et acceptent que leur personnel n’est pas infaillible. Se concentrer uniquement sur les manquements en matière de performances est de plus en plus rare. »

La mobilité interne comme solution.

Afin que le travail reste passionnant, les collaborateurs peuvent également changer de fonction au sein de l’entreprise. 40 % des CEO indiquent que leurs ouvriers et employés ont la possibilité d’endosser une nouvelle fonction en interne. Un travailleur sur trois a d’ailleurs eu recours à cette solution au cours des trois dernières années.

« Il est clair qu’il y a pénurie sur le marché de l’emploi. Dès lors, les entreprises savent à quel point il est important de répertorier et conserver leurs talents. Il ressort de l’étude que cette conscientisation s’est accrue, surtout en ce qui concerne les ouvriers. 40 % des CEO indiquent que leurs ouvriers peuvent aujourd’hui facilement changer de fonction, contre 29 % en 2015. Ils effectuent donc un mouvement de rattrapage. Peut-être est-ce la conséquence du statut unique », propose Peter Tuybens.

Attention au paternalisme exagéré…

L’étude rappelle enfin : « Conserver la santé mentale et physique du personnel ne relève pas uniquement de la responsabilité du CEO. Les collaborateurs aussi ont tout intérêt à prendre des initiatives pour rester heureux au travail. Un CEO sur trois attend du travailleur qu’il demande spontanément plus de feed-back, réfléchisse à sa propre carrière et/ou se forme en continu. »

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