Les flexi-jobs peu utilisés en Wallonie et à Bruxelles: des employeurs ignorants ou sceptiques…

Les flexi-jobs ne sont que très peu utilisés en Wallonie et à Bruxelles alors qu’ils semblent répondre à un réel besoin en Flandre. L’CM a tenté de comprendre pourquoi cet outil désormais étendu au commerce de détail n’a donné naissance qu’à 800 jobs wallons alors que 23.000 ‘nouveaux’ emplois flexibles émergeaient au Nord du pays. Peu d’explications concrètes hormis, un signe de lucidité peut-être : 1/3 des employeurs potentiellement concernés pensent que le dispositif est très peu motivant pour les travailleurs.

Au tout début de ce mois de janvier, nous relevions que 95% des flexi-jobs créés en 2017 ont été créés en Flandre. (Lire plus ici: http://www.peoplesphere.be/fr/95-flexi-jobs-crees-2017-flandre-question-dordre-culturel/ ). Ils sont possibles dans l’horeca depuis deux ans, et depuis le 1er janvier, leur usage a été étendu. Ils sont accessibles en particulier aux commerçants. L’enquête UCM montre que ceux qui sont au courant du système (un sur deux seulement !) sont plutôt intéressés par son aspect très flexible. Ils sont encore très peu nombreux à l’avoir testé.

Depuis janvier 2018, le système des flexi-jobs* est étendu à de nouveaux secteurs (commerce de détail, boulangerie, coiffure, fitness…). L’UCM a sondé ses affiliés dans ces secteurs pour leur demander ce qu’ils pensent de cette extension. Conclusion: « la question de l’utilité de l’extension des flexi-jobs à de nouveaux secteurs était donc posée. Pour l’heure, l’enthousiasme est mesuré… »

L’UCM analyse les résultats des réponses recueillies : « plus de la moitié des répondants (51,1 %) avouent ne pas connaître le système des flexi-jobs. Parmi ceux qui sont au courant, presque trois sur quatre (72,7 %) se disent intéressés.
Ils indiquent être motivés par l’aspect flexibilité du dispositif (74,6 %) et par le coût réduit (62 %). Ils envisagent de recourir aux flexi-jobs pour des tâches ponctuelles et non régulières (77 %). Les employeurs interrogés soulignent l’intérêt d’employer des collaborateurs qui disposent d’une expérience par ailleurs (66 %). Néanmoins, un sur trois craint un manque de motivation dû à l’absence de droits sociaux générée par ce type de contrat. Il faudra suivre l’évolution pour voir si les flexi-jobs dans le secteur du commerce décollent en Wallonie et à Bruxelles. En tout cas, le démarrage n’est pas foudroyant. Le Secrétariat social UCM n’a enregistré qu’une poignée de cas depuis le début du mois de janvier, malgré un évident besoin de flexibilité dans les petites entreprises. »

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