Guerre des Talents: la Belgique au premier rang des pays concernés avec 65% des employeurs confrontés aux difficultés de recrutement.

65% des employeurs belges peinent à attirer du personnel. La guerre des talents reste le plus grand défi du marché du travail. Concrètement, comment cela se traduit-il en chiffres et en points d’attention pour les employeurs ? Par le biais d’une enquête européenne menée auprès de 4371 entreprises, dont 551 employeurs belges, SD Worx met en lumière la manière dont les employeurs d’aujourd’hui s’arment dans la lutte pour attirer de nouveaux travailleurs. La mobilité interne et la formation des salariés représentent des solutions pour un employeur sur trois en Belgique.

Les trois quarts des entreprises constatent que les postes vacants sont pourvus plus lentement
La guerre des talents confronte les employeurs d’aujourd’hui à des défis majeurs, confirme l’étude de SD Worx. Par exemple, 65% des employeurs belges indiquent qu’ils rencontrent des difficultés à trouver des salariés. La Belgique remporte se classe ainsi en tête de liste, suivie des Pays-Bas (54%) et de l’Irlande (53%). Ces chiffres sont nettement supérieurs à la moyenne européenne de 42%. Des pays comme la Suède (32%), l’Italie (32%), la Norvège (31%) et l’Espagne (29%) semblent avoir un peu moins de difficultés à combler le manque de personnel.

Plus que jamais, les employeurs ressentent la pression et doivent se montrer attractifs dans la lutte contre la pénurie actuelle de main-d’œuvre. Selon 59% des entreprises belges, cette tâche n’a jamais été aussi difficile. Les employeurs français sont également en haut du classement (60%), suivis par les Italiens (56%) et Polonais (56%) qui complètent le top 4. Ces pays indiquent donc qu’ils ont plus de difficultés à cet égard que la moyenne européenne (53%).

Il est intéressant de noter que trois quarts (74%) des employeurs belges ont déclaré qu’il fallait plus de temps pour pourvoir les postes vacants. Les employeurs d’Irlande (69%) et des Pays-Bas (68%) confirment également cette tendance.

7 employeurs belges sur 10 ne trouvent pas de profils adéquats

Sept employeurs belges sur dix éprouvent des difficultés à trouver des candidats possédant les compétences requises. C’est également le plus grand défi imposé par la guerre des talents pour les employeurs italiens (63%) et allemands (61%). Il en va de même pour 56% des entreprises interrogées en Europe.

En moyenne, la moitié (51%) des entreprises interrogées en Europe déclarent qu’il existe un déséquilibre structurel entre l’offre et la demande de talents sur le marché du travail. Les employeurs belges, en particulier, citent ce facteur comme étant la cause sous-jacente du manque de candidats appropriés pour les postes vacants, avec une majorité convaincante de 71%. Les employeurs en France (56%) et en Irlande (55%) arrivent également à la même conclusion. Ce n’est qu’en Norvège (38%) que ce facteur n’est pas décisif au sein de la guerre des talents.

La mobilité interne encore sous-utilisée en Belgique

L’enquête montre également que la mobilité interne ne concerne pas plus d’un tiers des entreprises belges. Ce chiffre est inférieur à la moyenne européenne. Un employeur européen sur deux déclare d’ailleurs qu’il lui est facile de recycler des travailleurs ou de les déployer à un autre poste dans l’organisation. La mobilité interne s’effectue principalement dans des pays tels que le Royaume-Uni (61%), la Pologne (61%) et l’Italie (57%). Ces chiffres confirment que la mobilité interne et la reconversion sont sous-utilisées en Europe.

Ellen Claes, HR Manager SD Worx Belgium, souligne l’importance de la mobilité interne : « En raison des nouveaux modèles d’entreprise et de la numérisation accrue, la demande de nouveaux profils augmente. Les entreprises adaptent alors leur recherche en continu afin de répondre au marché du travail. En outre, l’une des nouvelles pistes consiste à investir dans le recyclage des employés existants, par exemple, afin qu’ils puissent assumer un autre rôle ou une autre fonction au sein de l’entreprise. »

Mettre l’accent sur les RH axées sur les personnes, les horaires de travail flexibles et la stabilité financière

L’enquête révèle également que les employeurs belges souhaitent faire la différence pour leurs salariés dans un certain nombre de domaines.

Pour un quart (27%) des répondants belges, l’attention portée aux possibilités de formation et de développement est également l’un des cinq principaux domaines dans lesquels ils souhaitent se positionner en tant qu’organisations attractives sur le marché du travail.

« Les entreprises sont aujourd’hui confrontées à un défi majeur. Nos recherches confirment que les employeurs en Europe doivent faire preuve d’inventivité dans leur recherche de profils adéquats. Aujourd’hui, il est préférable de prêter attention à l’adaptabilité et à la courbe d’apprentissage des candidats afin d’accroître les compétences de vos travailleurs », déclare Dominique Tassent, responsable de la consultance pour les grandes entreprises, chez SD Worx.

« Mais la flexibilité est également un facteur important pour attirer et retenir les salariés. Grâce à l’obligation de travailler à domicile, de nombreux travailleurs ont pu redéfinir leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée et, plus que jamais, ils recherchent cette liberté de flexibilité. Les salariés considèrent comme un grand avantage de pouvoir choisir où et quand ils travaillent, que ce soit au bureau ou à domicile. En tant qu’employeur, il est également judicieux d’aider les travailleurs à gérer leur liberté en termes d’horaires de travail. C’est un facteur incontournable de nos jours », conclut Dominique Tassent de SD Worx.

 

Source : dans le cadre de la guerre des talents, SD Worx a chargé iVox d’enquêter sur la manière dont les employeurs européens s’y prennent pour attirer des salariés. L’étude se concentre sur le fait d’être un employeur attractif dans la guerre des talents, en examinant ce que les travailleurs recherchent chez un employeur et ce sur quoi les employeurs se concentrent pour être un employeur attractif. L’étude examine sept pièces du puzzle sur lesquelles les employeurs peuvent travailler : le bien-être et les ressources humaines, l’organisation flexible du travail, les politiques salariales motivantes, une culture inspirante et responsabilisante, le lieu de travail numérique, la gestion des talents dans le cadre de carrières et de recrutements durables. L’enquête a été menée en février et mars 2022 en Autriche, en Belgique, en Finlande, en France, en Allemagne, en Irlande, en Italie, aux Pays-Bas, en Norvège, en Pologne, en Espagne, en Suède et en Suisse. Au total, 4371 entreprises ont été interrogées. L’échantillon est représentatif des marchés du travail locaux spécifiques et présente une composition similaire selon la taille des entreprises dans les pays concernés.

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