« L’ego n’a plus sa place dans la salle d’un comité exécutif moderne. »

Du vrai leadership ! Voilà ce que revendiquent les jeunes leaders qui auront certainement à coeur de réinventer la gouvernance des entreprises. Selon une étude menée sur plusieurs années par Heidrick & Struggels auprès d’une centaine de cadres sup’ (entre 35 et 49 ans), les membres des comités exécutifs et conseils d’administration devront maîtriser demain de nouvelles aptitudes allant de la disruption à la digitalisation, en passant par la fine compréhension des interactions humaines.

« La génération des jeunes dirigeants d’entreprise estime qu’elle doit s’appuyer sur un large éventail de connaissances et d’aptitudes. Indépendamment de la composition du comité exécutif ou du conseil d’administration, leurs membres doivent avoir des connaissances financières pointues, faire preuve de vision stratégique et maîtriser tous les processus critiques de l’entreprise. Ces futurs leaders sont unanimes: une connaissance approfondie l’environnement concurrentiel et des nouveaux défis de la numérisation, de la disruption et de la cybersécurité sera un sine qua non pour l’administrateur de demain. Pour s’en assurer, les assessments et les évaluations à 360 degrés du Board deviendront la norme. »

Pendant plusieurs années, Heidrick & Struggles a réalisé une étude en collaboration avec une centaine de jeunes cadres supérieurs âgés de 35 à 49 ans, afin d’identifier et d’expliquer les différences – ou les similitudes – dans leur manière d’appréhender les défis modernes de la gouvernance par rapport à la génération précédente de leaders.

Une autre perspective…

Les jeunes cadres supérieurs envisagent très différemment leur rôle de dirigeant. ”Diriger, dans le sens de donner un cap, est la principale tâche pour les jeunes administrateurs. La prochaine génération de CEO se soucie particulièrement du développement durable, de la protection de l’environnement, de la digitalisation et la disruption, ainsi que des multiples sources d’information à maîtriser” explique Filip Lerno, managing partner chez Heidrick & Struggles à Bruxelles. ”Aujourd’hui, la notion de ‘leadership’ englobe les capacités du team-building, de la transparence, de la communication et des interactions humaines, qui seront de plus en plus ancrées dans le style de management. Tout est question de vrai leadership et non plus d’être ‘le patron’ comme jadis. L’égo n’a plus sa place dans la salle du conseil moderne.”

Une vie équilibrée

L’étude de Heidrick & Struggles relève que « les prochains leaders nourrissent de grandes ambitions tout en voulant mener une vie normale et équilibrée. Ils entretiennent des relations plus conviviales et sont conscients que leur rôle de dirigeant ne leur confère pas une position de supériorité. Il n’en reste pas moins que les jeunes cadres sont tout aussi ambitieux que la génération précédente. Eux aussi, ils se voient monter au sommet de leur entreprise au bout de quelques années. Grande différence par contre: s’ils s’investissent avec passion dans la réalisation de cet objectif, les jeunes dirigeants entendent bien réserver une place de choix à leur vie de famille et à entretenir leur santé. La famille et les enfants ont davantage de valeur aux yeux de l’actuelle génération de cadres. Le sport est vu comme une forme de ”self-management” pour rester en bonne forme et relever au quotidien les défis professionnels, tant sur le plan physique qu’au niveau mental. Par contre, adhérer à une association à vocation culturelle a moins d’importance aujourd’hui. »

Des défis toujours plus complexes.

Les futurs dirigeants d’entreprises accordent la priorité à la numérisation des processus opérationnels, du développement des produits et des canaux de vente, des domaines pour lesquels ils se sentent très impliqués personnellement. La disruption fait que les business models sont mis en pièces à une vitesse inconnue de la précédente génération de dirigeants. Les jeunes leaders sont très conscients de l’importance primordiale d’introduire la rapidité, la flexibilité et l’agilité dans la salle du conseil et du comité exécutif. Un QI numérique de haut niveau est considéré comme un des atouts indispensables des hommes et des femmes qui devront relever les défis de plus en plus complexes de l’entreprise du 21ème siècle. Déjà maintenant les futurs leaders sont à la recherche des moyens pour attirer les collaborateurs de la génération Y et ouvrir l’entreprise aux “digital natives”.

« Le vrai leader mobilise l’organisation autour d’une stratégie et d’une ambition convaincante. Le leader est également celui qui pilote l’exécution au cœur de l’action. Il met en oeuvre et adapte la stratégie de l’entreprise, consolide les talents et les équipes, renforce les compétences de l’organisation et met en place des processus simples pour réaliser la vision stratégique. Puis, le leader est celui qui transforme. Il challenge l’ordre établi et remet en question les perspectives traditionnelles sur l’entreprise et ses marchés, tout en explorant les opportunités de changement disruptif. Enfin, le leader fait preuve d’agilité, en s’adaptant aux circonstances toujours changeantes autour de son entreprise. »

“Dans un monde où le capital ne constitue plus la ressource principale, c’est désormais la qualité et l’habilité du leadership qui deviennent la clé pour créer un avantage compétitif décisif vis-à-vis de la concurrence” conclut Filip Lerno.

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