L’engagement raisonné, une ‘nouvelle’ relation équilibrée entre les travailleurs et leurs entreprises.

Pluxee, acteur international des avantages et de l’engagement des salariés, publie les résultats d’une étude menée par Ipsos auprès de 8.700 salariés à travers 10 pays dans le monde, enrichie par 80 témoignages de salariés et le regard d’experts reconnus du travail. Elle explore l’engagement sous toutes ses formes. Loin de constater un « grand détachement », l’enquête dessine 8 profils d’engagement et révèle qu’un nombre croissant de salariés adopte une relation équilibrée avec leur travail : « l’engagement raisonné ».

C’est une approche nouvelle du rapport au travail, fondée sur la flexibilité et la prise en compte des parcours de vie des salariés.

Stijn Van Brussel, Managing Director de Pluxee Belgique et Luxembourg commente:  « Aujourd’hui, lorsqu’il s’agit d’engagement, il n’est plus possible de considérer les salariés indépendamment de leur vie en dehors du travail. Si le travail est un repère essentiel face aux incertitudes sociales, économiques et environnementales, les salariés souhaitent néanmoins avoir une relation plus équilibrée et flexible entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Cet équilibre, c’est ce que nous appelons « l’engagement raisonné ». Ni engagement total, ni détachement, il traduit la capacité du salarié à concilier ses contraintes et priorités personnelles, son engagement dans sa communauté, avec son investissement au travail. Pour parvenir à cet équilibre, les salariés attendent plus de réciprocité de leur entreprise, avec des avantages tangibles, mais aussi un environnement de travail favorisant l’équité, la reconnaissance et le développement professionnel. Avec cette étude, Pluxee a voulu explorer ces nouvelles formes d’engagement car ce sont elles qui façonnent l’avenir du travail. »

Une étude internationale ambitieuse

Conçue pour offrir une vision large et précise de la manière dont les employés du monde entier perçoivent leur engagement au travail comme en dehors, cette étude réalisée  au premier semestre 2025 reflète l’opinion de 8.700 salariés de tous horizons professionnels dans 10 pays. Ces enseignements sont illustrés par 80 témoignages de salariés et enrichis par les travaux de deux experts reconnus de l’engagement au travail : Jean-Baptiste Barféty, rapporteur du rapport Notat-Senard sur l’entreprise comme objet d’intérêt collectif et directeur du Projet Sens, un collectif de dirigeants engagés sur le sens au travail et Brigid Schulte, journaliste américaine lauréate du prix Pulitzer, auteur des best-sellers Overwelmed (2014) et Over Work (2025) et directrice du Better Life Lab au sein du think tank indépendant New America.

Les salariés sont majoritairement attachés à leur entreprise, mais le travail n’est qu’une composante de leur quotidien

L’étude révèle que les salariés ont un lien affectif fort avec leur entreprise : 83% déclarent qu’ils l’ »aiment » où l’ »adorent ». Cet attachement n’est pas pour autant synonyme de dévotion : si 71% des salariés interrogés considèrent que le travail est « important », mais pas leur seule priorité dans la vie.

Contrairement aux idées reçues, l’engagement au travail reste fort. Près de la moitié des salariés (46%) déclarent s’impliquer autant qu’ils le peuvent dans leur travail. Toutefois, 34% adoptent une approche plus équilibrée, répondant aux attentes tout en posant des limites si nécessaire. Jean-Baptiste Barféty nomme cette posture l’« Engagement Raisonné ».

L’ « Engagement Raisonné »» séduit de plus en plus. Il incarne une approche nouvelle de l’engagement, plus flexible et adaptée à chaque parcours de vie. Pour Brigid Schulte, « Plutôt que de parler de ‘conciliation vie pro/vie perso’, pensons en termes de ‘bien-être global’. C’est la clé de l’excellence au travail et du bien-être à la maison. »

Les étapes de la vie dessinent les différentes nuances de l’engagement

L’engagement n’est ni uniforme ni figé : il varie au rythme des parcours de vie et des priorités personnelles. L’étude identifie deux dimensions déterminantes, la place accordée à la vie privée et l’équilibre entre aspiration individuelle et esprit collectif, qui se combinent pour dessiner huit profils d’engagement.

Ce spectre de l’engagement montre que les salariés adaptent leur niveau d’investissement selon les moments de leur vie, pour s’impliquer dans leur travail tout en posant des limites, se mobiliser pour des causes sociales quand ils le peuvent, et se ressourcer auprès de leur famille, dans leur communauté ou dans leur vie sociale.

Savoir optimiser son temps : la clé d’une vie heureuse

La gestion du temps est devenue un enjeu central pour s’engager aussi bien au travail qu’en dehors. Alors qu’une personne passera des centaines de milliers ​ d’heures au travail au cours de sa vie, les salariés cherchent à organiser leur temps selon leurs priorités. Interrogés sur la manière dont ils aimeraient occuper quelques heures de temps libre supplémentaires, ils privilégient avant tout leurs proches et le bien-être personnel, que ce soit par le sport ou des moments de qualité. Le temps apparaît ainsi comme la ressource déterminante pour atteindre un équilibre de vie satisfaisant.

Les entreprises ont tout à gagner à prendre en compte les réalités individuelles de leurs salariés 

Comme dans toute relation, leur engagement repose alors sur une notion de réciprocité qui va au-delà de la rémunération, même si cette dernière reste prioritaire. Pour les entreprises et les organisations, cette évolution représente une opportunité majeure. Selon les résultats de l’étude, les salariés sont attirés par les entreprises qui répondent à trois grandes attentes : le développement professionnel, la qualité des relations humaines et de l’ambiance au travail, et la reconnaissance matérielle (salaire, avantages, etc.).

Enfin, l’engagement se cultive dans la durée. Les témoignages recueillis montrent que les parcours de vie des salariés sont à la fois divers et singuliers, même avec un profil d’engagement comparable. Ils attendent désormais que leur entreprise reconnaisse cette diversité et les accompagne tout au long de leur trajectoire. Cela passe par une « expérience employé » personnalisée et des avantages flexibles. Jean-Baptiste Barféty et Brigid Schulte décrivent tous deux ce nouveau modèle d’entreprise comme un « creuset » : un lieu où se rencontrent et s’intègrent les potentiels, les personnalités et les parcours individuels.

Quelques chiffres clés pour le marché belge

83% déclarent « aimer » ou « adorer » leur entreprise et le bien-être moyen au travail est évalué à 7,8/10 (7,3/10 en Belgique)

46% disent travailler « le plus possible » (39% en Belgique) et 34% répondent aux attentes tout en posant leurs limites si nécessaires (44% en Belgique)

19% des salariés dans le monde placent le travail au cœur de leur vie (17% en Belgique), 35% le jugent aussi important que le reste (37% en Belgique)

Les deux premiers leviers d’attractivité d’une entreprise restent un bon niveau de salaire (53%) et des avantages « adaptés à mes besoins » (36%), car 54% reconnaissent aller travailler avant tout pour « payer les factures »

Ce qui rend les salariés épanouis, c’est avant tout une ambiance de travail bienveillante (43%) et la reconnaissance (38%). En Belgique, la diversité des tâches est ce qui compte le plus (45 %).

56% des salariés disent que leur première source de bonheur est leur entourage (famille, amis, collègues), devant le fait d’avoir du temps pour soi (42%)

42% des salariés s’impliquent dans leur communauté via le sport, l’éducation, l’art et la culture, l’écologie, etc. (43% en Belgique) et 20% le souhaitent (14% en Belgique)

Source: Pluxee

This website is brought to you by Quasargaming.com's online Fruitautomaten games such as Speelautomaten and Gokautomaten.