Les assureurs ne suivent pas les évolutions sociales liées au burn-out

Seuls 14% des assureurs interviennent en cas d’incapacité de travail liée au burn-out. C’est ce que montre une analyse du courtier ADD. Les 86% des assureurs restant n’interviennent pas du tout ou de façon limitée seulement dans le cas d’une incapacité de travail due à un burn-out, et ce parce que le burn-out est aujourd’hui encore qualifié d’affection psychique.

À partir du deuxième mois d’incapacité de travail, un travailleur malade perçoit 60% de ses revenus habituels (avec un plafond de 41.092,59 euros). Une assurance incapacité de travail protège les travailleurs malades contre cette perte de revenus. Seuls 14% des assureurs couvrent les absences pour cause de burn-out. 29% des assureurs n’interviennent jamais en cas de burn-out et 57% des assureurs n’interviennent que de façon restreinte.

Il en va autrement pour l’assurance hospitalisation, même si 50% des assureurs n’indemnisent pas les patients, ou uniquement de façon limitée.

Rudy Peeters, spécialiste Employee Benefits chez ADD, appelle les assureurs à suivre les évolutions sociales liées au burn-out: « Les assureurs qui se positionnent dans le domaine des soins devraient au moins offrir aux travailleurs une protection complémentaire en plus de l’intervention de l’assurance maladie-invalidité (AMI), sans limite dans le temps. Une mention simple mais explicité dans les polices de revenus garantis et d’hospitalisation disant que la couverture vaut également en cas de burn-out résoudrait les incertitudes actuelles concernant la protection ou non contre les conséquences financières d’un burn-out pour les employeurs et les employés.« 

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