Nous commençons à bénéficier du recul nécessaire afin d’évaluer les premiers impacts des mesures liées à la réforme fiscale, aka Taxshikft. Grâce à celle-ci, 25% d’entreprises en plus engagent un premier travailleur.
Selon le secrétariat social SD Worx, depuis l’entrée en vigueur du taxshift, 25% de jeunes entreprises en plus ont engagé pour la première fois un travailleur par rapport à la même période en 2015. Pour rappel, les entreprises sont désormais exemptées de cotisations patronales de base lors de leur première embauche. La mesure porte manifestement ses fruits.
Comme le révèle l’étude, les mesures ‘taxshift’ créent un climat favorable à l’embauche d’un premier travailleur par les jeunes entreprises. « Les incitants mis en place par le gouvernement ont généré une vague de nouvelles embauches. Les jeunes entreprises se sentent davantage en sécurité et osent davantage franchir le pas de la première embauche. On remarque toutefois que la plupart des dirigeants de starters ont connaissance du taxshift, mais n’en connaissent pas toujours les modalités et avantages concrets. Quand nous leur détaillons ces avantages, la surprise est grande. Dans ce domaine aussi, il est essentiel d’être bien informé. »
Concrètement, en vertu du taxshift, toute entreprise qui engage un premier travailleur bénéficie depuis le 1er janvier 2016 de l’exemption presque intégrale de sa cotisation patronale (de base). Cette exemption s’applique à toute la durée du contrat de travail, et elle est donc en principe de durée indéterminée. Elle s’applique aux embauches intervenant entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2020. Au cours de ces cinq années, l’avantage peut être ‘activé’ par toute entreprise qui engage un premier travailleur. L’application de l’exemption se prolonge toutefois au-delà de 2020, car elle s’applique à toute la durée de la relation de travail entre l’entreprise et ce premier travailleur.